“Une lumière ici requiert une ombre là-bas.”

Virginia Woolf

“La beauté du monde qui est si fragile, a deux arêtes, celle du rire et celle de l'angoisse, coupant le cœur en deux.”

Virginia Woolf

D'avoir grandi à la montagne, à l’abri du monde, était une grande chance. Cela m'a donné le goût de la nature, des choses simples et vraies. Maintenant, je vis entre lac et montagnes. J'aime les balades solitaires dans la nature. Elles sont une respiration indispensable pour rester connectée à la beauté de ce monde. J'aime le froid mordant d'un matin d'hiver. J'aime les quelques minutes qui séparent la nuit du jour.

Il faut juste une fraction de seconde, le temps d'une respiration, d'un battement de coeur pour retenir l'instant unique d'un paysage, d'une lumière, d'un insecte, d'une fleur...afin de ne jamais oublier combien la beauté et l'équilibre du monde sont fragiles. Pour ne pas oublier que cette beauté, que nous maltraitons tant, est notre seul pouls, notre seule respiration.

« .....J 'ai la nostalgie d'une de ces vieilles routes sinueuses et inhabitées qui mènent hors des villes... une route qui conduise aux confins de la terre... où l'esprit est libre...»

Henry David D Thoreau

"..... I have nostalgia for those old and uninhabited winding roads leading out of cities ... a road that leads to the ends of the earth ... where the mind is free ... "

...." C'est entendu, vous êtes dehors, mais qu'importe que la porte du dehors soit bien ouverte, si celle du dedans est fermée. Il faut savoir se promener tout à fait librement, sans scruter, ni chercher, sans s'appliquer à voir les choses. Sachez perdre tout un jour pour vous épandre et inspirer de l'air au moins une fois..." (p. 72)

Henry David Thoreau, Journal 1837 – 1861.

.... 'It is, of course, you are out, but what the outside door is wide open, so that the inside is closed. We must learn to walk quite freely, without scan or search, but did not apply to see things. Know lose a whole day to spread and inspire air at least once ... !