Robert Doisneau ( Il nous a quitté un 1er avril, il y a 27 ans):

« Si je savais prendre une bonne photographie, je la ferais chaque fois. »

Début des années 1970, à peine 20 ans et déjà passionné par la photographie:

68 vient de passer avec son cortège de grands photographes et photojournalistes célèbres d’agences prestigieuses (Claude Dityvon, Gilles Caron, Bruno Barbey, Henri Cartier Bresson et tant d’autres), la guerre du Viet Nam est toujours présente dans les médias et nous entoure d’images.

Les salons et les revues exposent les travaux des grands photographes précurseurs et contemporains humanistes (Cartier Bresson, Doisneau, Ronis, Brassaï et aussi Adams, Weston…) et pointent déjà la photo de mode et de pub qui bouscule les codes de composition et de couleur, la photo animalière et de nature qui dénonce les ravages sur le vivant, la photo de reportage qui investit le quotidien de la nature humaine.

Les clubs photos étaient des lieux d’intenses discussions et d’échanges parfois enflammés sur la composition, la lumière, le flou, la saturation des noirs, la texture ou le grain… les expositions clôturaient la saison et nous étions fiers de montrer notre travail.

C’est au club photo de Port de Bouc que j’ai fait mes premières armes en 1974.

Les rencontres internationales s’installaient en Arles et y invitaient les grands photographes du monde à investir les lieux publics, commerciaux, friches et autres.

Notre région devenait le centre mondial de la photographie.

Si la couleur était diapo et onéreuse, la pellicule argentique obligeait le noir et blanc en facilitant le traitement au laboratoire. Le noir et blanc obligeait à penser son image, sa composition, ses paramètres de prises de vue, son atmosphère. Le laboratoire obligeait à penser son traitement.

Ce noir et blanc-là ne m’a jamais quitté, hier en argentique, aujourd’hui en numérique.

L'essentiel de mon travail étant réalisé dans la rue et lors de manifestation publiques, culturelles ou autres, si quelqu'un se reconnait et ne désire pas voir son image publiée, qu'il me contacte directement par e-mail ou sur mon compte Facebook (Robert Rossini) pour un retrait immédiat.

Vous pouvez suivre mon travail sur le réseau Facebook (Robert Rossini) et consulter mes livres web sur Calameo.com (Robert Rossini)