Albert : En Chine, quand les grands froids arrivent, dans toutes les rues des villes, on trouve des tas de petits singes Ă©garĂ©s sans pĂšre ni mĂšre. On sait pas s'ils sont venus lĂ  par curiositĂ© ou bien par peur de l'hiver, mais comme tous les gens lĂ -bas croient que mĂȘme les singes ont une Ăąme, ils donnent tout ce qu'ils ont pour qu'on les ramĂšne dans leur forĂȘt, pour qu'ils trouvent leurs habitudes, leurs amis. C'est pour ça qu'on trouve des trains pleins de petits singes qui remontent vers la jungle.

Marie : Dis p'pa, tu crois qu'il en a vu des singes en hiver ?

Gabriel : Je pense qu'il en a vu au moins un.

www.youtube.com/watch?v=ttjrDs8KSg8

 

Albert : Le voyage, votre façon de voyager.

Gabriel : Ah ça ! C'est un secret !

Albert : Oh ! là là ! Le véhicule, je le connais : je l'ai déjà pris. Et ce n'était pas un train de banlieue, vous pouvez me croire. M. Fouquet, moi aussi, il m'est arrivé de boire. Et ça m'envoyait un peu plus loin que l'Espagne. Le Yang-tsé-Kiang, vous en avez entendu parler du Yang-tsé-Kiang ? Cela tient de la place dans une chambre, moi je vous le dis !

www.youtube.com/watch?v=bhpoZv06r50

 

Écoute ma bonne Suzanne, tu es une Ă©pouse modĂšle. Mais si, t’as que des qualitĂ©s et physiquement, t’es restĂ©e comme je pouvais l’espĂ©rer. C’est le bonheur rangĂ© dans une armoire. Et tu vois, mĂȘme si c’était Ă  refaire, je crois que je t’épouserai de nouveau. Mais tu m’emmerdes. Tu m’emmerdes gentiment, affectueusement, avec amour, mais tu m’emmerdes


Albert

www.youtube.com/watch?v=ZywHVw_WIaA

  

Un singe en hiver (1962), écrit par Michel Audiard, avec les inoubliables Jean Gabin (Albert) et Jean-Paul Belmondo (Gabriel)

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