En Chine, quand les grands froids arrivent, dans toutes les rues des villes, on trouve des tas de petits singes égarés sans père ni mère. On sait pas s'ils sont venus là par curiosité ou bien par peur de l'hiver, mais comme tous les gens là-bas croient que même les singes ont une âme, ils donnent tout ce qu'ils ont pour qu'on les ramène dans leur forêt, pour qu'ils trouvent leurs habitudes, leurs amis. C'est pour ça qu'on trouve des trains pleins de petits singes qui remontent vers la jungle.

Albert

 

Albert : Le voyage, votre façon de voyager.

Gabriel : Ah ça ! C'est un secret !

Albert : Oh ! là là ! Le véhicule, je le connais : je l'ai déjà pris. Et ce n'était pas un train de banlieue, vous pouvez me croire. M. Fouquet, moi aussi, il m'est arrivé de boire. Et ça m'envoyait un peu plus loin que l'Espagne. Le Yang-tsé-Kiang, vous en avez entendu parler du Yang-tsé-Kiang ? Cela tient de la place dans une chambre, moi je vous le dis !

 

Écoute ma bonne Suzanne, tu es une épouse modèle. Mais si, t’as que des qualités et physiquement, t’es restée comme je pouvais l’espérer. C’est le bonheur rangé dans une armoire. Et tu vois, même si c’était à refaire, je crois que je t’épouserai de nouveau. Mais tu m’emmerdes. Tu m’emmerdes gentiment, affectueusement, avec amour, mais tu m’emmerdes…

Albert

 

Marie : Dis p'pa, tu crois qu'il en a vu des singes en hiver ?

Gabriel : Je pense qu'il en a vu au moins un.

  

Un singe en hiver (1962), écrit par Michel Audiard, avec les inoubliables Jean Gabin (Albert) et Jean-Paul Belmondo (Gabriel)

Read more

Vitrine

Testimonials

Nothing to show.