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The Avenue des Champs-Elysées is probably the most famous avenue in the world.
This impressive promenade stretches from the Place the la Concorde to the Place Charles de Gaulle, the site of the Arc de Triomphe. At its western end the Champs-Elysées is bordered by cinemas, theaters, cafés and luxury shops. Near the Place de la Concorde, the street is bordered by the Jardins des Champs-Elysées, beautifully arranged gardens with fountains and some grand buildings including the Grand and Petit Palais at the southern side and the Elysée at its northern side. The latter has been the residence of the French Presidents since 1873.
The Champs-Elysées is used for all the major celebrations. This is where Parisians celebrate New Year's Eve and where the military parades are held on the 14th of July. Historic national events, like the Liberation at the end of the second World War or the victory in the World Cup football were also celebrated on this wide avenue.
In the 16th century this area was nothing but fields outside the center of Paris. In 1616 Marie de Medicis decided to create a long tree-lined path going east from the Tuileries. The route was redesigned in 1667 by renowned landscape designer André Le Nôtre as an extension of the Jardins des Tuileries. The promenade, now called 'Grande Allée du Roule' or 'Grand-Cours' had become a fashionable place but was still isolated from the city with few buildings surrounding the area. 27 Years later the promenade was renamed to 'Champs-Elysées', or Elysian Fields in English. The name was derived from Greek mythology where 'Elusia' is a place where heroes come to relax.
In 1724 the Champs-Elysées was extended all the way to the Chaillot hill (now known as l'Etoile, the site of the Arc de Triomphe). Its current form took shape in 1838 when French architect Ignaz Hittorf - who was redesigning the Place de la Concorde - created the Jardins des Champs-Elysées. He also installed sidewalks, gas lamps and fountains. The Champs-Elysées started to attract more and more restaurants and hotels, especially after 1900 when the Paris métro line nr 1 reached the Etoile station.
The lastest redesign of the prestigious avenue was done in 1994 by Bernard Huet. The side lanes were converted into pedestrian zones, an underground parking lot was created and new trees were planted. Cars now only occupy half the width of this grand avenue.
Day 2 with the champ, played lots and still had lots of fun behind the camera. he's reliable, trustworthy, and straightforward; he's the salt of the Earth. #photography
View down the Champs Elysee with the Place de la Concorde (and 3,300 year old Luxor Obelisk) in the foreground. The Arc de Triomphe is in the background. Taken from Tuileries Park, outside the front of the Louvre. Paris, France.
Part of the RHS Dressage EA Medium 4C Championship at the 2019 Australian Dressage Championships on 20-10-2019 at Sydney International Equestrian Centre. Niki Rose (NSW) riding DUDANSA; Sex/YOB/Height/Country Born/Breed: M/2008/BR/162/NED/KWPN; Sire/Dam/Breeder: Son De Niro/Udansa/Unknown; Owner: Niki Rose
The CHAMP Program, a collaboration between the Career Center & the College of Communication and the Arts, hosted its spring semester kick-off event where students in the program were paired up with alumni mentors.
Broncos cornerback Champ Bailey gets help putting on body armor during a stop on his week-long USO/NFL tour March 16, 2013. Bailey and five other NFL players are touring multiple military sites, spending time with troops and giving football techniques to troops stationed on the frontlines. This is Bailey's first USO tour. USO Photo by Fred Greaves
Le château de Champs-sur-Marne est situé en France dans la commune de Champs-sur-Marne, dans le département de Seine-et-Marne (région Île-de-France).
Construit près d'une boucle de la Marne entre 1703 et 1706 par les architectes Pierre Bullet et son fils Jean-Baptiste Bullet de Chamblain pour deux financiers de Louis XIV : Charles Renouard de La Touanne puis Paul Poisson de Bourvallais. Type accompli de la maison de plaisance à la française du début du xviiie siècle, avec son plan en « U » à deux courtes ailes sur la cour d'honneur au sud et sa rotonde sur le jardin au nord, il témoigne de l'évolution de la société vers la recherche de davantage de confort. Il dispose d'un parc de 85 hectares qui allie jardin à la française et à l'anglaise, et labellisé Jardin remarquable. Fait rare, le domaine possède à la fois un jardin1 et un château2 en très bon état de conservation.
Le domaine de Champs a connu de nombreux propriétaires au cours de son histoire, notamment le financier Louis Cahen d'Anvers qui en fit un lieu de réception couru de la Belle-Epoque. Champs est aujourd'hui un domaine national géré par le Centre des monuments nationaux qui abrite dans ses communs sud-ouest le Laboratoire de recherche des monuments historiques. Après d'importants travaux de restaurations, le château a rouvert ses portes au public en 2013. C'est également un lieu de tournage cinématographique.
Champs est mentionné entre 1079 et 1096 dans une charte de franchise signée par Adam de Champs. La seigneurie reste dans sa famille jusqu'en 1399, date à laquelle Jeanne II de Champs la vend à la famille d'Orgemont, originaire de Lagny-sur-Marne.
Jusqu'à la fin du xviie siècle, elle passe entre plusieurs mains avant d'être acquise vers 1698 par Charles Renouard de La Touanne, trésorier général de l'Extraordinaire des guerres et de la Cavalerie légère. En 1699, il fait appel aux architectes Pierre Bullet et à son fils Jean-Baptiste Bullet de Chamblain pour lui construire une nouvelle demeure, mais il fait banqueroute en mai 1701 et décède le 4 juin 1701. Il allait être conduit à la Bastille3.
Les travaux sont alors arrêtés. On n'a toutefois aucune information sur le degré d'avancement de ces travaux au moment de leur arrêt4.
Le domaine est confisqué en 1701 et revendu en 1703 à un autre financier Paul Poisson de Bourvallais5, secrétaire du Conseil royal des finances qui est le modèle de la comédie : Turcaret ou le Financier d'Alain-René Lesage. Il fait achever les travaux, toujours sous la direction de Bullet de Chamblain. La construction est terminée en 1707. Les jardins à la française sont créés vers 1710, sans doute par Claude Desgots, petit-neveu et élève de Le Nôtre a 1.
Deux ans après l'opération du visa, Poisson de Bourvallais est accusé de malversations et, en 1716, est condamné à des restitutions par la chambre de justice6. Il doit abandonner le château de Champs-sur-Marne ; selon les Mémoires du duc de Saint-Simon, à l'avènement du régent Philippe d'Orléans, « Bourvallais, un des plus riches traitants et des plus maltraités par la chambre de justice, fut dépouillé d'une superbe maison de campagne à Champs qu'il avait rendue charmante et que d'une maison de bouteille7, il avait fait chef-lieu d'une grande et belle terre à force d'acquisitions. »8.
Le château confisqué par la Couronne est vendu en 1718 à la princesse de Conti, fille légitimée de Louis XIV et de Louise de La Vallière. Celle-ci en cède aussitôt la nue-propriété à son cousin, Charles François de La Baume Le Blanc, marquis puis duc de La Vallière. Le fils de celui-ci, Louis-César de La Baume Le Blanc de La Vallière (1708-1780) en hérite en 1739. Il y reçoit des hommes de lettres dont Voltaire, Diderot, d'Alembert, Moncrif.
Mais, après la construction de son magnifique château de Montrouge vers 1750, il délaisse le château de Champs et cherche à vendre le domaine. Faute de trouver un acquéreur, il le loue entre juillet 1757 et janvier 1759 à la marquise de Pompadour, dont il est l'ami, pour 12 000 livres par an. En novembre 1757, celle-ci y reçoit le prince de Soubise au retour de la défaite de Rossbach.
En 1763 le duc de La Vallière parvient à vendre le domaine à l'armateur nantais Gabriel Michel (1702-1765), directeur de la Compagnie des Indes. À sa mort le château passe à sa fille, Henriette Françoise, épouse depuis 1757 de Jacques Auger, marquis de Marbeuf (†1789)9.
Dès 1763, cependant, les époux sont séparés « d'habitation et de biens ». Riche de 8 millions de livres, la marquise a aussi un hôtel particulier à Paris rue du Faubourg-Saint-Honoré à l'emplacement de l'actuel no 31 et possède également la Folie Marbeuf sur les Champs-Élysées, au niveau des actuelles rues Lincoln et Marbeuf. Durant la Révolution, elle est condamnée à mort par le Tribunal révolutionnaire et exécutée le 5 février 1794, « comme convaincue d'avoir désiré l'arrivée des Prussiens ».
Le domaine est saisi comme bien national et vendu par adjudication en 1801 au neveu de la marquise de Marbeuf, Pierre-Marc-Gaston de Lévis (1764-1830), fils de Gabrielle Augustine Michel (1744-1794), qui y reçoit notamment Chateaubriand.
En 1831 son fils revend le château à Jacques Maurice Grosjean, qui en 1858 devient la propriété de l'agent de change parisien Ernest Santerre, dont le fils Sébastien revend la demeure en 1895 au comte Louis Cahen d'Anvers, puissant représentant de la haute-finance parisienne.
Les jardins du château sont labellisés « Jardin remarquable ».
La perspective du jardin à La Française a une orientation Nord-Sud quasi parfaite30.
Une promenade de deux heures (5,5 km) est balisée dans le parc31.
Le parc comporte un if mâle (près de l’orangerie) planté en 1875 et dit « if de Bossuet ». L’arbre s’est reproduit par marcottage. Il décrit au sol un cercle de 76 m de circonférence; il a reçu le label arbre remarquable de France en mars 200632.On trouve également des arbres peu communs comme le pin noir d’Autriche ou le séquoia. La tempête de 1999 a malheureusement abattu beaucoup d’arbres.
Le château de Champs-sur-Marne est situé en France dans la commune de Champs-sur-Marne, dans le département de Seine-et-Marne (région Île-de-France).
Construit près d'une boucle de la Marne entre 1703 et 1706 par les architectes Pierre Bullet et son fils Jean-Baptiste Bullet de Chamblain pour deux financiers de Louis XIV : Charles Renouard de La Touanne puis Paul Poisson de Bourvallais. Type accompli de la maison de plaisance à la française du début du xviiie siècle, avec son plan en « U » à deux courtes ailes sur la cour d'honneur au sud et sa rotonde sur le jardin au nord, il témoigne de l'évolution de la société vers la recherche de davantage de confort. Il dispose d'un parc de 85 hectares qui allie jardin à la française et à l'anglaise, et labellisé Jardin remarquable. Fait rare, le domaine possède à la fois un jardin1 et un château2 en très bon état de conservation.
Le domaine de Champs a connu de nombreux propriétaires au cours de son histoire, notamment le financier Louis Cahen d'Anvers qui en fit un lieu de réception couru de la Belle-Epoque. Champs est aujourd'hui un domaine national géré par le Centre des monuments nationaux qui abrite dans ses communs sud-ouest le Laboratoire de recherche des monuments historiques. Après d'importants travaux de restaurations, le château a rouvert ses portes au public en 2013. C'est également un lieu de tournage cinématographique.
Champs est mentionné entre 1079 et 1096 dans une charte de franchise signée par Adam de Champs. La seigneurie reste dans sa famille jusqu'en 1399, date à laquelle Jeanne II de Champs la vend à la famille d'Orgemont, originaire de Lagny-sur-Marne.
Jusqu'à la fin du xviie siècle, elle passe entre plusieurs mains avant d'être acquise vers 1698 par Charles Renouard de La Touanne, trésorier général de l'Extraordinaire des guerres et de la Cavalerie légère. En 1699, il fait appel aux architectes Pierre Bullet et à son fils Jean-Baptiste Bullet de Chamblain pour lui construire une nouvelle demeure, mais il fait banqueroute en mai 1701 et décède le 4 juin 1701. Il allait être conduit à la Bastille3.
Les travaux sont alors arrêtés. On n'a toutefois aucune information sur le degré d'avancement de ces travaux au moment de leur arrêt4.
Le domaine est confisqué en 1701 et revendu en 1703 à un autre financier Paul Poisson de Bourvallais5, secrétaire du Conseil royal des finances qui est le modèle de la comédie : Turcaret ou le Financier d'Alain-René Lesage. Il fait achever les travaux, toujours sous la direction de Bullet de Chamblain. La construction est terminée en 1707. Les jardins à la française sont créés vers 1710, sans doute par Claude Desgots, petit-neveu et élève de Le Nôtre a 1.
Deux ans après l'opération du visa, Poisson de Bourvallais est accusé de malversations et, en 1716, est condamné à des restitutions par la chambre de justice6. Il doit abandonner le château de Champs-sur-Marne ; selon les Mémoires du duc de Saint-Simon, à l'avènement du régent Philippe d'Orléans, « Bourvallais, un des plus riches traitants et des plus maltraités par la chambre de justice, fut dépouillé d'une superbe maison de campagne à Champs qu'il avait rendue charmante et que d'une maison de bouteille7, il avait fait chef-lieu d'une grande et belle terre à force d'acquisitions. »8.
Le château confisqué par la Couronne est vendu en 1718 à la princesse de Conti, fille légitimée de Louis XIV et de Louise de La Vallière. Celle-ci en cède aussitôt la nue-propriété à son cousin, Charles François de La Baume Le Blanc, marquis puis duc de La Vallière. Le fils de celui-ci, Louis-César de La Baume Le Blanc de La Vallière (1708-1780) en hérite en 1739. Il y reçoit des hommes de lettres dont Voltaire, Diderot, d'Alembert, Moncrif.
Mais, après la construction de son magnifique château de Montrouge vers 1750, il délaisse le château de Champs et cherche à vendre le domaine. Faute de trouver un acquéreur, il le loue entre juillet 1757 et janvier 1759 à la marquise de Pompadour, dont il est l'ami, pour 12 000 livres par an. En novembre 1757, celle-ci y reçoit le prince de Soubise au retour de la défaite de Rossbach.
En 1763 le duc de La Vallière parvient à vendre le domaine à l'armateur nantais Gabriel Michel (1702-1765), directeur de la Compagnie des Indes. À sa mort le château passe à sa fille, Henriette Françoise, épouse depuis 1757 de Jacques Auger, marquis de Marbeuf (†1789)9.
Dès 1763, cependant, les époux sont séparés « d'habitation et de biens ». Riche de 8 millions de livres, la marquise a aussi un hôtel particulier à Paris rue du Faubourg-Saint-Honoré à l'emplacement de l'actuel no 31 et possède également la Folie Marbeuf sur les Champs-Élysées, au niveau des actuelles rues Lincoln et Marbeuf. Durant la Révolution, elle est condamnée à mort par le Tribunal révolutionnaire et exécutée le 5 février 1794, « comme convaincue d'avoir désiré l'arrivée des Prussiens ».
Le domaine est saisi comme bien national et vendu par adjudication en 1801 au neveu de la marquise de Marbeuf, Pierre-Marc-Gaston de Lévis (1764-1830), fils de Gabrielle Augustine Michel (1744-1794), qui y reçoit notamment Chateaubriand.
En 1831 son fils revend le château à Jacques Maurice Grosjean, qui en 1858 devient la propriété de l'agent de change parisien Ernest Santerre, dont le fils Sébastien revend la demeure en 1895 au comte Louis Cahen d'Anvers, puissant représentant de la haute-finance parisienne.
Les jardins du château sont labellisés « Jardin remarquable ».
La perspective du jardin à La Française a une orientation Nord-Sud quasi parfaite30.
Une promenade de deux heures (5,5 km) est balisée dans le parc31.
Le parc comporte un if mâle (près de l’orangerie) planté en 1875 et dit « if de Bossuet ». L’arbre s’est reproduit par marcottage. Il décrit au sol un cercle de 76 m de circonférence; il a reçu le label arbre remarquable de France en mars 200632.On trouve également des arbres peu communs comme le pin noir d’Autriche ou le séquoia. La tempête de 1999 a malheureusement abattu beaucoup d’arbres.
State Champs supporting We Are The In Crowd, William Beckett, Set It Off, and Candy Hearts on the Reunion Tour. Photographed for Rumored Nights Press.
State Champs
Reunion Tour
The Bottom Lounge
Chicago, IL
February 28, 2014
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Le château de Champs-sur-Marne est situé en France dans la commune de Champs-sur-Marne, dans le département de Seine-et-Marne (région Île-de-France).
Construit près d'une boucle de la Marne entre 1703 et 1706 par les architectes Pierre Bullet et son fils Jean-Baptiste Bullet de Chamblain pour deux financiers de Louis XIV : Charles Renouard de La Touanne puis Paul Poisson de Bourvallais. Type accompli de la maison de plaisance à la française du début du xviiie siècle, avec son plan en « U » à deux courtes ailes sur la cour d'honneur au sud et sa rotonde sur le jardin au nord, il témoigne de l'évolution de la société vers la recherche de davantage de confort. Il dispose d'un parc de 85 hectares qui allie jardin à la française et à l'anglaise, et labellisé Jardin remarquable. Fait rare, le domaine possède à la fois un jardin1 et un château2 en très bon état de conservation.
Le domaine de Champs a connu de nombreux propriétaires au cours de son histoire, notamment le financier Louis Cahen d'Anvers qui en fit un lieu de réception couru de la Belle-Epoque. Champs est aujourd'hui un domaine national géré par le Centre des monuments nationaux qui abrite dans ses communs sud-ouest le Laboratoire de recherche des monuments historiques. Après d'importants travaux de restaurations, le château a rouvert ses portes au public en 2013. C'est également un lieu de tournage cinématographique.
Champs est mentionné entre 1079 et 1096 dans une charte de franchise signée par Adam de Champs. La seigneurie reste dans sa famille jusqu'en 1399, date à laquelle Jeanne II de Champs la vend à la famille d'Orgemont, originaire de Lagny-sur-Marne.
Jusqu'à la fin du xviie siècle, elle passe entre plusieurs mains avant d'être acquise vers 1698 par Charles Renouard de La Touanne, trésorier général de l'Extraordinaire des guerres et de la Cavalerie légère. En 1699, il fait appel aux architectes Pierre Bullet et à son fils Jean-Baptiste Bullet de Chamblain pour lui construire une nouvelle demeure, mais il fait banqueroute en mai 1701 et décède le 4 juin 1701. Il allait être conduit à la Bastille3.
Les travaux sont alors arrêtés. On n'a toutefois aucune information sur le degré d'avancement de ces travaux au moment de leur arrêt4.
Le domaine est confisqué en 1701 et revendu en 1703 à un autre financier Paul Poisson de Bourvallais5, secrétaire du Conseil royal des finances qui est le modèle de la comédie : Turcaret ou le Financier d'Alain-René Lesage. Il fait achever les travaux, toujours sous la direction de Bullet de Chamblain. La construction est terminée en 1707. Les jardins à la française sont créés vers 1710, sans doute par Claude Desgots, petit-neveu et élève de Le Nôtre a 1.
Deux ans après l'opération du visa, Poisson de Bourvallais est accusé de malversations et, en 1716, est condamné à des restitutions par la chambre de justice6. Il doit abandonner le château de Champs-sur-Marne ; selon les Mémoires du duc de Saint-Simon, à l'avènement du régent Philippe d'Orléans, « Bourvallais, un des plus riches traitants et des plus maltraités par la chambre de justice, fut dépouillé d'une superbe maison de campagne à Champs qu'il avait rendue charmante et que d'une maison de bouteille7, il avait fait chef-lieu d'une grande et belle terre à force d'acquisitions. »8.
Le château confisqué par la Couronne est vendu en 1718 à la princesse de Conti, fille légitimée de Louis XIV et de Louise de La Vallière. Celle-ci en cède aussitôt la nue-propriété à son cousin, Charles François de La Baume Le Blanc, marquis puis duc de La Vallière. Le fils de celui-ci, Louis-César de La Baume Le Blanc de La Vallière (1708-1780) en hérite en 1739. Il y reçoit des hommes de lettres dont Voltaire, Diderot, d'Alembert, Moncrif.
Mais, après la construction de son magnifique château de Montrouge vers 1750, il délaisse le château de Champs et cherche à vendre le domaine. Faute de trouver un acquéreur, il le loue entre juillet 1757 et janvier 1759 à la marquise de Pompadour, dont il est l'ami, pour 12 000 livres par an. En novembre 1757, celle-ci y reçoit le prince de Soubise au retour de la défaite de Rossbach.
En 1763 le duc de La Vallière parvient à vendre le domaine à l'armateur nantais Gabriel Michel (1702-1765), directeur de la Compagnie des Indes. À sa mort le château passe à sa fille, Henriette Françoise, épouse depuis 1757 de Jacques Auger, marquis de Marbeuf (†1789)9.
Dès 1763, cependant, les époux sont séparés « d'habitation et de biens ». Riche de 8 millions de livres, la marquise a aussi un hôtel particulier à Paris rue du Faubourg-Saint-Honoré à l'emplacement de l'actuel no 31 et possède également la Folie Marbeuf sur les Champs-Élysées, au niveau des actuelles rues Lincoln et Marbeuf. Durant la Révolution, elle est condamnée à mort par le Tribunal révolutionnaire et exécutée le 5 février 1794, « comme convaincue d'avoir désiré l'arrivée des Prussiens ».
Le domaine est saisi comme bien national et vendu par adjudication en 1801 au neveu de la marquise de Marbeuf, Pierre-Marc-Gaston de Lévis (1764-1830), fils de Gabrielle Augustine Michel (1744-1794), qui y reçoit notamment Chateaubriand.
En 1831 son fils revend le château à Jacques Maurice Grosjean, qui en 1858 devient la propriété de l'agent de change parisien Ernest Santerre, dont le fils Sébastien revend la demeure en 1895 au comte Louis Cahen d'Anvers, puissant représentant de la haute-finance parisienne.
Les jardins du château sont labellisés « Jardin remarquable ».
La perspective du jardin à La Française a une orientation Nord-Sud quasi parfaite30.
Une promenade de deux heures (5,5 km) est balisée dans le parc31.
Le parc comporte un if mâle (près de l’orangerie) planté en 1875 et dit « if de Bossuet ». L’arbre s’est reproduit par marcottage. Il décrit au sol un cercle de 76 m de circonférence; il a reçu le label arbre remarquable de France en mars 200632.On trouve également des arbres peu communs comme le pin noir d’Autriche ou le séquoia. La tempête de 1999 a malheureusement abattu beaucoup d’arbres.
Paris, France.
It actually was much crowdier than it looks...
This is an equirectangular panorama, stitched from 6 hand-held shots.
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