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www.twitter.com/Memoire2cite le Logement Collectif* 50,60,70's dans tous ses états..Histoire & Mémoire de l'Habitat / Rétro-Villes / HLM / Banlieue / Renouvellement Urbain / Urbanisme URBANISME S’imaginer Paris et le Grand Paris @ URBANISME S’imaginer Paris et le Grand Paris @ Les 50ans d'Apur 50ans.apur.org/#intro @ Les films du MRU @ les AUTOROUTES - Les liaisons moins dangereuses 1972 la construction des autoroutes en France - Le réseau autoroutier 1960 Histoire de France Transports et Communications - dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije … Trente ans d’histoire de l’habitat : de la
Reconstruction à l’urbanisation intensive, puis raisonnée. La région parisienne connaît alors un développement
exceptionnel façonnant le paysage de l’Îlede-France actuelle.
Réalisée à l’initiative de la DRAC Île-deFrance, une exposition regroupant une quarantaine de photographies d’ensembles de logements édifiés en Île-de-France entre 1945 et 1975 et sélectionnés pour la qualité de leur forme urbaine, leur valeur d’usage ou leurs spécificités techniques, a été présentée, du 5 juillet au 15 septembre 2011, à La Maison de l’architecture en Île-de-France. Cette exposition a fait l’objet d’une publication dans la revue Beaux Arts Editions. @ Où en est l'histoire urbaine des sociétés contemporaines ? Cet ouvrage, inspiré par Annie Fourcaut, qui contribua de manière décisive à son développement, propose un état des lieux de ce champ et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine à une variété de " genres ".où en est l'histoire urbaine des sociétés contemporaines ? Cet ouvrage, inspiré par Annie Fourcaut, qui contribua de manière décisive à son développement, propose un état des lieux de ce champ. De Femmes à l'usine (1981), Bobigny, banlieue rouge (1986), à La banlieue en morceaux (2000), en passant par les publications collectives qu'elle a coordonnées et les travaux qu'elle a encadrés, la trajectoire de cette historienne a conduit l'histoire sociale et politique – telle qu'on la pratiquait dans les années 1970 – vers une histoire urbaine renouvelée. Le livre revient sur cette évolution et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine à une variété de " genres ". Les auteurs, historiennes et historiens, sociologues, politistes, géographes, architectes, urbanistes et décideurs politiques proposent une histoire urbaine à la fois interdisciplinaire et ancrée dans la fabrique de la ville et ses représentations, portant la marque de sa dédicataire. Les quatre sections de l'ouvrage dessinent les chantiers qu'Annie Fourcaut a investis : " Du social à l'urbain " met en avant la conviction qu'étudier l'histoire des villes, c'est toujours faire de l'histoire sociale ; " Qu'elle était belle la banlieue " est centré sur les banlieues, son territoire d'étude de prédilection ; " Les habits neufs des politiques de la ville " interroge les politiques urbaines successives et leur transformation ; enfin, " Banc d'essai des modernités " propose une analyse historique de l'urbanisme, comme discipline et comme pratique.Le thème du logement. « Il s’agit du premier label Patrimoine XXe siècle attribué en Île-de-France. La DRAC, qui l’a mise en œuvre, a choisi de s’intéresser en tout premier lieu à cette production de
logements de masse d’une ampleur inégalée construits dans notre région après la guerre. Ce sont des créations emblématiques d’une architecture contemporaine dépréciée ; à ce titre, elles sont au premier chef concernées par les recommandations du Conseil de l’Europe. De plus, par l’ampleur des programmes, les étendues qu’ils recouvrent, ces ensembles sont sont plus éloignés du champ
traditionnel des monuments historiques. L’outil label a semblé approprié. Le choix de labelliser les ensembles de logements est donc audacieux : nous espérons que le regard porté sur ces immeubles Change. » Valérie Gaudard, Conservation régionale des monuments historiques, DRAC-Île-de-France.
(extrait d’un entretien publié dans Beaux Arts éditions « 1945-1975, Une histoire de l’habitat – 40 ensembles « patrimoine du XXe siècle »). Créé en 1999 par le ministère de la Culture et de la Communication, le label Patrimoine du XXe siècle
vise à signaler au public, aux décideurs et aux aménageurs, "les édifices et ensembles urbains qui sont autant de témoins matériels de l’évolution technique économique, sociale, politique et culturelle de notre société". Liens Le label patrimoine XXe - www.culturecommunication.gouv.fr/Regions/DRAC-Ile-de-Fran... La Maison de l'architecture - www.maisonarchitecture-idf.org/spip.php
www.twitter.com/Memoire2cite www.beauxarts.com/produit/une-histoire-de-lhabitat/ @ LES GRANDS ENSEMBLES @ L EXEMPLE DE DIJON «LE BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE»Sylvain TABOURY, sociologue, enseignant à l’école d’architecture de Versailles. Co-auteur avec Karine Gougerot, photographe, de Billardon, histoire d’un grand ensemble, paru aux éditions Créaphis en 2004. Texte communiqué à partir de la rencontre-débat du 20 mai 2005 Organisée par le Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne en partenariat avec Maison de Banlieue et de l’Architecture, le CAUE 91 et CINEAM dans le cadre de l’exposition «Des ensembles assez grands: mémoire et projets en Essonne». Cet ouvrage retrace l’histoire de la cité Jean-Billardon, barre de 14 étages et de 250 logements, à Dijon, premier grand ensemble de la ville, construit entre 1953 et 1955, démoli en 2003. Sélectionné parmi les immeubles significatifs de l’architecture du XXe siècle par la direction de l’Architecture et du Patrimoine (DAPA) du ministère de la Culture, Billardon était un symbole incontournable de l’histoire du quartier des Grésilles et de l’agglomération dijonnaise, ainsi qu’un formidable témoin de l’architecture novatrice de l’après-guerre. Sollicités par le service Inventaire de la Direction régionale des affaires culturelles de Bourgogne (Drac) et par l’Office public d’aménagement et de construction de Dijon (Opac), dans le cadre de l’opération de renouvellement urbain (ORU) du quartier des Grésilles, nous avons collecté et rassemblé, de janvier à juillet 2003, les traces de cette histoire, les archives, mais aussi les témoignages, recomposant des trajectoires familiales, professionnelles, des documents iconographiques et sonores. La restitution auprès des habitants et des partenaires du projet en octobre 2004, accompagnée d’une table ronde avec différents intervenants et acteurs du quartier, a été un moment fort, inscrit dans le processus de transformation engagé sur le quartier des Grésilles. Une exposition, intitulée «Mémoires de Billardon, fragments de vies», a également été présentée dans les locaux prestigieux du musée de la Vie bourguignonne de Dijon, du 14 octobre 2004 au 31 janvier 2005.Garder une trac De fait, la démolition de la Cité Billardon, le 4 juillet 2003, restera sans aucun doute un événement sensible dans la mémoire de nombre d’habitants de l’agglomération dijonnaise. Cette barre fut la première construction d’un tout nouveau quartier – le quartier des Grésilles –, à Dijon, où près de 4000 logements ont été construits Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne entre 1953 et 1966 – 14970 habitants en 1968, 8263 en 2003 – sur un terrain agricole demeuré nu, à l’est du territoire communal. Les 14 étages et 250 logements de l’immeuble, élevés au milieu des champs et des jardins familiaux, où un écriteau «Chasse interdite» était encore visible quelques années auparavant, faisaient alors l’admiration des très nombreux badauds venus visiter cette toute nouvelle Cité radieuse, construite tel un
Meccano de béton et d’acier. « Immeuble révolutionnaire», «Meccano géant à l’échelle du monde moderne», les titres de la presse de l’époque donnent un aperçu de l’impact national et international de l’événement. «Des visiteurs étaient venus de toute la France et même de l’étranger, jeter un coup d’œil au chantier», rappelait un article de la presse locale le jour de la démolition. Cette « barre » de 14 étages et de 250 logements, desservis par des coursives placées tous les trois niveaux, était une déclinaison appauvrie du modèle de la Cité radieuse du Corbusier, inaugurée le 14 octobre 1952. Les appartements étaient de deux types: les uns de deux et trois pièces, situés dans les ailes, de disposition traditionnelle, orientés au sud et pourvus de loggias; les autres, de cinq pièces, situés au centre du bâtiment, du type « duplex ». Huit espaces commerciaux avaient été aménagés en rez-dechaussée. Cependant, en dépit des ressemblances et de la qualité architecturale de l’édifice, l’immeuble n’était pas une unité d’habitation au sens où Le Corbusier l’entendait. L’originalité de la Cité Billardon tient en réalité au procédé constructif qui fut utilisé lors de son édification. Elle fut la toute première à expérimenter en France le procédé de préfabrication Estiot, réutilisé par la suite pour la construction de plusieurs grands ensembles, comme le Noyer-Renard à AthisMons, la Cité des 4000 à la Courneuve, la Grâce-de-Dieu à Caen, la Croixdes-Oiseaux et Champ-Fleury à Avignon, le Gros Buisson à Épinay, SainteBarbe à Metz, le Haut-du-Lièvre à Nancy, les tours du Lancy à Genève ou encore des bâtiments d’habitation à Alger. Le mode constructif, repris sur celui des gratte-ciel américains, associait l’acier en ossature et le béton en pré-enrobage avec une majeure partie réalisée en atelier. Le procédé donnait des résultats évidents: précision remarquable, rapidité d’exécution, peu ou pas d’installations de chantier – suppression des coffrages, des étayages, des échafaudages – et surtout économie considérable de main-d’œuvre. Il s’agissait des prémices d’industrialisation dite lourde du bâtiment. Forte de cette première expérience, la commune avait ensuite réalisé deux autres cités de même type, Épirey, puis Lochères. Mais le modèle de Billardon fut perverti: dans une logique de réduction des coûts de production et de rapidité d’exécution, tous les espaces peu productifs comme les logements en duplex, les cellules commerciales, ou les très grands halls, ont été supprimés. Les deux cités comprennent 348 logements, relativement mal desservis et sans attrait, des petits logements sur un seul niveau La démolition de Billardon n’a donc évidemment pas la même signification, Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne « BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE » Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne ni les mêmes conséquences que celles d’Épirey ou des Lochères, déjà démolies en 1992 et 2000. Cet immeuble possédait une fonction symbolique incontestable, une place à part dans la vie des résidents qui s’y sont succédé, comme dans la mémoire des habitants du quartier. Les récits que nous avons pu recueillir auprès d’une trentaine d’anciens résidents de l’immeuble nous offrent différentes représentations de l’histoire de
Billardon, et des personnes qui y ont vécu ou travaillé d’avril 1955 à décembre 2002. Les témoignages des plus anciens, arrivés parmi les premiers, en 1955, répondent aux histoires des plus jeunes, derniers occupants du rafiot, aujourd’hui démoli. Ils sont venus d’horizons divers, de Côte-d’Or, de Bretagne, d’Alsace, de la région parisienne, du Maroc, d’Algérie, du Portugal, du Cambodge ou d’ailleurs et leurs paroles traduisent l’enracinement profond de leurs souvenirs de Billardon, que certains n’auraient jamais voulu quitter. Bien sûr, la mémoire n’est pas «objective». Le discours s’élabore toujours à partir d’un présent et la disparition engendre certainement une nostalgie conduisant à magnifier les bons moments et à tempérer les plus pénibles. Mais en faisant imploser Billardon, c’est bien tout un pan de leur vie que l’on a réduit en poussière. Chaque témoin traduit avec ses mots ces petits faits de la vie quotidienne, souvent jugés sans importance, petits riens ou traumatismes, anecdotes ou événements tragiques, qui ont marqué leur sensibilité.« Une verrue dans le quartier»C’est pour ces différentes raisons esthétiques, historico-culturelles – témoignage de l’histoire des villes – et socio-symboliques – mémoire des hommes – que la Direction de l’Architecture et du Patrimoine (DAPA) du ministère de la
Culture avait décidé de répertorier la Cité Billardon parmi les immeubles représentatifs de l’architecture du XXe siècle. L’immeuble avait reçu le label «Patrimoine du XXe siècle» à la fin des années 1990. Or, ce processus de «patrimonialisation» était inconcevable pour de nombreuses personnalités locales, voire de nombreux habitants du quartier. Stigmatisé comme une «verrue» dans le quartier, l’immeuble était devenu un véritable cauchemar: dégradations, violence, difficultés et «mal-vivre» constituaient le quotidien de locataires excédés, souvent «assignés à résidence». Bagarres, agressions, cambriolages, drogue, vitres brisées, ascenseurs en panne, alimentaient manchettes de journaux et témoignages, décrivant le naufrage d’un immeuble à la dérive, devenu symbole de tous les maux. La démolition paraissait donc inéluctable, comme une délivrance, la promesse d’un avenir meilleur. Les partenaires institutionnels se devaient de mettre en scène leur capacité à changer la vie des habitants du quartier, réparer les erreurs d’une période de l’urbanisation contemporaine, dont Billardon était l’un des symboles les plus représentatifs. L’idée d’une enquête ethnographique sur l’édifice et ses locataires avait donc « BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE » Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne du mal à passer dans la réflexion de certains décideurs. La mise en œuvre du projet, initié par le service Inventaire de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) de Bourgogne, sur les budgets de l’opération de renouvellement urbain du quartier, fut bloquée administrativement pendant plusieurs mois. Entre-temps, tous les locataires de l’immeuble avaient été relogés… (la dernière famille quitte son logement le 23 décembre 2002).
Une histoire des grands ensembles? Le travail de recherche historique sur les grands ensembles est rendu aujourd’hui d’autant plus difficile à faire comprendre que la ville issue des Trente Glorieuses est souvent considérée, avec la politique publique qui l’a programmée, comme une vaste erreur collective (A. Fourcaut). L’architecture des «tours» et des «barres», du «chem« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE » Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne. Photographie, histoire et sociologie, de monographies locales – Saint-Étienne, Villeurbanne, etc. – publiés ces dernières années sur ce thème en témoigne clairement.Cependant, on est encore loin du compte. Si plusieurs urbanistes, historiens, géographes ou sociologues1 ont récemment contribué à une meilleure connaissance du sujet au niveau national et international, l’histoire de ces quartiers d’habitat collectif reste un terrain largement méconnu, à peine exploré par les historiens locaux. En Essonne, à quelques exceptions près – Draveil, Viry-Châtillon, les Ulis, Athis-Mons ou Grigny –, rares sont les monographies ou les études locales à accorder une place de choix à l’analyse et à la présentation de ces bouleversements. Les mauvaises volontés, auxquelles nous avons parfois été confrontés dans le cadre de nos recherches dans le département témoignent des réticences que continue de susciter toute démarche d’enquête et d’analyse sur la mémoire et le devenir des grands ensembles.
La transformation en cours ou à venir d’une vingtaine de sites en Essonne dans le cadre du Programme national de rénovation urbaine, institué par la loi Borloo du 1er août 2003, et la priorité donnée à la démolition-reconstruction,
sur fond de crise du logement social, devraient pourtant poser avec plus d’acuité la question de l’appréciation de ce patrimoine départemental. De nombreuses communes mobilisées dans des programmes d’intervention n’ont qu’une vision très partielle de l’histoire de ces quartiers, de leurs évolutions, dont les conséquences ne sont envisagées le plus souvent qu’à travers le prisme d’une crise sociale impossible à juguler. Or, n’est-il pas singulier, voire dangereux, d’entreprendre des opérations de transformation urbaine aussi radicales, sans même commencer par chercher à comprendre comment, par qui et pour quelles raisons ces espaces ont été construits ou transformés, sans évaluer dans certains cas l’impact des politiques précédemment engagées?Richesse patrimoniale ou héritage encombrant, définir une nouvelle vision de la ville exige un travail d’enquête, d’expertise, une capitalisation des expériences, rarement mis en œuvre.Et c’est sans doute là le talon d’Achille d’une politique de transformation
urbaine menée dans l’urgence, qui ne peut se nourrir de capitalisation critique, et occulte le rôle crucial de l’accompagnement qualitatif et de la sensibilisation et/ou de la formation des élus, des services de l’État et des collectivités, des opérateurs et des aménageurs, des bailleurs.Ces images devenues presque ordinaires de parpaings, pans de bétons fracassés, vitres brisées laissent songeur: quel regard les résidents – et notamment
les plus jeunes – pourront-ils bien porter à l’avenir sur un environnement si violemment rejeté? Pourquoi respecter ce qui n’est bon qu’à être démoli?
Pour n’en citer que quelques-uns : FORTIN J-P., Grands ensembles. L’espace et ses raisons, Plan Urbanisme Construction Architecture (PUCA), 1997 ; PEILLON P., Utopie et désordre urbains. Essai sur les grands ensembles d’habitation, La Tour d’Aigues, Editions de l’Aube, 2001 ; DUFAUX F., FOURCAUT A., SKOUTELSKY R., Faire l’histoire des grands ensembles. Bibliographie 1950-1980, ENS éditions, 2003 ; TOMAS F., BLANC J-N., BONILLA M., Les grands ensembles, une histoire qui continue…, Publications de l’université de Saint-Etienne, 2003 ; DUFAUX F., FOURCAUT A. (dir.), Le monde des grands
ensembles, Créaphis, 2004.« Pour une histoire des grands ensembles en Essonne », Les Cahiers de la Maison de Banlieue et de l’Architecture, n° 11, mai 2005« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE »
Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne
Les enjeux du projet
À Dijon, le projet a mis de long mois à se concrétiser. L’enjeu de ce travail était double:
■ Un enjeu de connaissance et d’analyse de l’histoire et des différentes étapes de l’évolution urbaine et sociale de l’immeuble et du quartier, des vécus, trajectoires résidentielles et familiales des habitants de la cité. Il a été réalisé à travers:
– une recherche historique dans les archives du bailleur, de la commune, des journaux locaux, de l’agence d’urbanisme, etc., replaçant l’étude dans le contexte général de l’histoire de la France de la Reconstruction et des quarante dernières années;– une écoute, dévoilant les différentes représentations de ce quartier, non plus
à partir de critères ou de théories de spécialistes, mais en suivant pas à pas(mot à mot) les trajets, les images qu’y déposent les habitants et les acteursdu quartier. Le travail artistique – photographies, textes – ayant alors pour fonction de réintroduire ces regards croisés dans la circulation de la ville,d’en faire des éléments de partage, de réflexio« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE »Centre de Ressources Politique de la Ville en EssonneCes recherches ont permis de retracer les différentes étapes de construction et de transformation de cet immeuble dans son territoire, ainsi que l’évolution d sa composition socio-démographique. Une iconographie importante a pu être collectée et répertoriée sur CD-Rom. Une présence longue – deux à trois jours par semaine pendant cinq mois – a été assurée sur le terrain, favorisant notre immersion et l’observation du quotidien des habitants du quartier, le recueil d’une parole informelle, permettant d’expliciter notre démarche, ses objectifs, son intérêt, l’instauration d’une quotidienneté, de relations de confiance. Pour cela, une présence régulière aux différentes manifestations, aux réunions et aux événements publics liés au quartier et une fréquentation de lieux de rencontre et d’échanges préalablement identifiés ont été nécessaires.Des rencontres collectives et individuelles ont été organisées avec les partenaires – associations, structures et personnes-relais sur le quartier – nous permettant d’être rapidement identifiés et de baliser précisément notre rôle – le rôle de chacun – dans le projet, de recueillir leur connaissance du terrain, leurs représentations et leurs réflexions sur le projet. Les ateliers avec les techniciens, les élus et les associations concernées devaient définir précisément: ● les objectifs à court, moyen et, le cas échéant, long terme;
● les actions à court, moyen et long terme;
● les modalités de leur déroulement.
Ces rencontres avaient également pour objectif de faire fonctionner le«bouche-à-oreille», qui demeure bien souvent le principal vecteur d’information pour ce type de démarche. Elles nous permettaient également de nouer des premiers contacts avec les habitants et les personnes-relais impliqués dans la vie du quartier. Ont été mis en œuvre:
● un moment de rencontre-discussion avec les habitants sous la forme d’une soirée projection-débat: présentation du travail de recueil de mémoire, personnes et structures porteuses, méthodes, finalités; définition en commundes modalités de leur participation au projet.
● sollicitation et information de la presse locale (journaux, radio, télévision), des bulletins associatifs, de la communication institutionnelle (ville, communauté
d’agglomération, bailleur, etc.) pour relayer et présenter le plus précisément possible la démarche entreprise et les personnes en charge de ce travail;
● des entretiens compréhensifs, individuels, en couple ou en petits groupes sous la forme d’entretiens semi-directifs de type «récits de vie(s)», recueillisauprès d’habitants ou d’anciens habitants du quartier, de professionnels travaillant ou ayant exercé leur activité dans le quartier, d’élus ou de responsables associatifs.
« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE »
Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne
Les entretiens ont été enregistrés et traités sur support numérique – mini-disc –, et les documents et les objets soigneusement inventoriés et/ou scannés.Ces entretiens avaient pour objectifs d’enregistrer non pas l’histoire de ce quartier, mais la manière qu’avaient nos interlocuteurs de dire leur propre histoire, cequi faisait mémoire pour ces personnes en contact étroit avec le quartier, natifs ou de passage, enracinés ou nouveaux venus. Il s’agissait de souvenirs, d’impressions d’enfance, de petits faits de la vie quotidienne parfois jugés sans importance, d’événements heureux ou tragiques, qui ont marqué leur sensibilité. Cela supposait donc que l’on prenne le temps, précisément de parler et d’écouter. Les entretiens se sont déroulés de préférence au domicile des personnes, pas dans la rue ou une salle impersonnelle, mais dans la sphère privée plus à même de laisser subvenir ces épopées de l’intime. L’objectif n’était pas de faire une archéologie du quartier, ni même d’enfermer nos interlocuteurs dans la norme de la personne-type qui habite un grand ensemble, mais bien de montrer que cet immeuble était composé de fragmentsde vies, de destins d’hommes et de femmes singuliers. Il s’agissait de montrer
comment, à un moment donné, ces personnes, venues parfois d’horizons lointains, se sont arrêtées là et ont enrichi ce lieu de leurs histoires et de leurs trajectoires particulières.
Nous avons donc insisté sur les trajectoires familiales et professionnelles de chacun: origines, parcours résidentiels, étapes et ruptures de vies – mariage, naissances, emplois successifs, divorces, décès, etc. –, points de repères autour desquels chacun construit «son temps», étapes qui organisent la durée, le vécu familial, domestique, les faits d’une vie et les événements de l’histoire. Le souvenir trouve également un support concret dans l’espace et les multiplesbouleversements du bâti et du cadre de vie. Démolitions, reconstructions,aménagements, suscitent une perte de repères, et invitent d’autant plus à faireun travail de mémoire. Dans cette perspective, ont été évoqués les souvenirs attachés plus précisément au quartier des Grésilles et à l’immeuble Billardon.Les personnes interrogées ont été invitées à s’appuyer le plus largement possible sur des descriptions détaillées (déménagement, logements successifs, accessibilité au travail ou aux équipements et services, nombre et identité des commerces, relations de voisinage, espaces collectifs), leurs pratiques (loisirs, vie scolaire, pratiques commerciales, etc.), les événements (fêtes, accidents, etc.) ou personnes marquantes; leurs perceptions du quartier et de son évolution – qu’ils y habitent toujours ou pas –, leurs projections éventuelles dans l’avenir (liste de thèmes non exhaustive).De février à juin 2003, une quinzaine d’entretiens ont pu être réalisés auprès d’une trentaine d’anciens locataires de l’immeuble, des premiers résidents de
Billardon dans les années 1950 aux derniers occupants, récemment relogés. « BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE » Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne Des outils pour l’action: la restitution Tout au long de l’étude, nous avons rencontré et consulté régulièrement l’ensemble des institutions et des partenaires concernés par la démarche, afin de leur soumettre les premiers éléments de notre travail, recueillir leurs commentaires, leurs suggestions et critiques. Ces rencontres ont été l’occasion de partager une réflexion, d’élaborer des propositions de restitution aux différents publics.Malgré nos craintes initiales, une restitution de qualité a pu être proposée aux habitants, grâce à l’implication très forte de l’Opac de Dijon, véritable porteur du projet, et dans une moindre mesure du service Inventaire de la Direction régionale des affaires culturelles de Bourgogne. Leur implication a permis de trouver différents partenaires financiers, comme la Caisse des Dépôts et Consignations ou la communauté d’agglomération.
De notre côté, sur la base du rapport et du reportage photographique que nous avions remis à nos commanditaires, nous avons pu convaincre les éditions
Créaphis, reconnues pour la qualité de leurs publications de documents d’histoire, de sciences sociales et de photographie, de formuler une proposition éditoriale de qualité. Sur la base de nos recommandations, deux pistes de restitution ont été privilégiées:
● une exposition, événement fort et fédérateur, pouvant susciter des échanges,des moments de rencontre entre habitants du quartier et résidents extérieurs,
dans une optique d’ouverture du quartier au reste de la ville, les productions de certains groupes d’habitants pouvant être également valorisées, ainsi que les objets ou films recueillis dans le cadre du projet;
● une publication, associant textes et documents d’archives sur l’histoire du quartier, une sélection de témoignages et de photographies professionnelles
et amateurs, et accompagnant cette exposition, pour une diffusion plus large des résultats de l’opération, et une appropriation durable du projet par les habitants du quartier et les autres résidents de l’agglomération.Cette restitution avait également pour objectif de mettre en lumière les différentes préoccupations des habitants, permettant aux acteurs de terrain de disposer d’une base de connaissances pour définir et programmer leurs interventions, à court, moyen et long terme. Un tel travail fait émerger des représentations collectives, des divergences, des tensions qu’il faut savoir analyser et traiter pour améliorer les rapports sociaux et les conditions de vie des habitants.Encore faut-il que ces paroles soient prises en compte pour permettre aux institutions de redéfinir leurs modes d’intervention sur la ville: vaste chantier… Sylvain TABOURY,sociologue, enseignant à l’école d’architecture de Versailles Les 30 Glorieuses . com et la carte postale.. Il existe de nos jours, de nombreux photographes qui privilégient la qualité artistique de leurs travaux cartophiles. A vous de découvrir ces artistes inconnus aujourd’hui, mais qui seront peut-être les grands noms de demain. Jérôme (Mémoire2Ville) #chercheur #archiviste #maquettiste dans l #histoire des #logementssociaux #logement #HLM #logementsocial #Patrimoine @ Les films du MRU -Industrialiser la construction, par le biais de la préfabrication.Cette industrialisation a abouti, dans les années 1950, à un choix politique de l'Etat, la construction massive de G.E. pour résoudre la très forte crise du logement dont souffrait la France www.youtube.com/watch?v=zR_jxCANYac&fbclid=IwAR2IzWlM... … Le temps de l'urbanisme, 1962, Réalisation : Philippe Brunet www.dailymotion.com/video/xgj2zz?playlist=x34ije … … … … -Les grands ensembles en images Les ministères en charge du logement et leur production audiovisuelle (1944-1966) MASSY - Les films du MRU - La Cité des hommes, 1966, Réalisation : Fréderic Rossif, Albert Knobler www.dailymotion.com/video/xgiqzr?playlist=x34i - Les films du MRU @ les AUTOROUTES - Les liaisons moins dangereuses 1972 la construction des autoroutes en France - Le réseau autoroutier 1960 Histoire de France Transports et Communications - www.dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije … - A quoi servaient les films produits par le MRU ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme ? la réponse de Danielle Voldman historienne spécialiste de la reconstruction www.dailymotion.com/video/x148qu4?playlist=x34ije … -les films du MRU - Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : la préfabrication en usine, le coffrage glissant... www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije … - TOUT SUR LA CONSTRUCTION DE NOTRE DAME LA CATHEDRALE DE PARIS Içi www.notredamedeparis.fr/la-cathedrale/histoire/historique... -MRU Les films - Le Bonheur est dans le béton - 2015 Documentaire réalisé par Lorenz Findeisen produit par Les Films du Tambour de Soie içi www.dailymotion.com/video/x413amo?playlist=x34ije Noisy-le-Sec le laboratoire de la reconstruction, 1948 L'album cinématographique de la reconstruction maison préfabriquée production ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, 1948 L'album cinématographique içi www.dailymotion.com/video/xwytke archipostcard.blogspot.com/search?updated-max=2009-02-13T... - - PRESQU'ILE DE GENNEVILLIERS...AUJOURD'HUI...DEMAIN... (LA video içi parcours.cinearchives.org/Les-films-PRESQU-ILE-DE-GENNEVI... … ) Ce film de la municipalité de Gennevilliers explique la démarche et les objectifs de l’exposition communale consacrée à la presqu’île, exposition qui se tint en déc 1972 et janvier 1973 - le mythe de Pruitt-Igoe en video içi nextcity.org/daily/entry/watch-the-trailer-for-the-pruitt... … - 1964, quand les loisirs n’avaient (deja) pas le droit de cité poke @Memoire2cite youtu.be/Oj64jFKIcAE - Devenir de la ZUP de La Paillade youtu.be/1qxAhsqsV8M v - Regard sur les barres Zum' youtu.be/Eow6sODGct8 v - MONTCHOVET EN CONSTRUCTION Saint Etienne, ses travaux - Vidéo Ina.fr www.ina.fr/video/LXF99004401 … via - La construction de la Grande Borne à Grigny en 1969 Archive INA www.youtube.com/watch?time_continue=12&v=t843Ny2p7Ww (discours excellent en seconde partie) -David Liaudet : l'image absolue, c'est la carte postale" phothistory.wordpress.com/2016/04/27/david-liaudet-limage... … l'architecture sanatoriale Histoire des sanatoriums en France (1915-1945). Une architecture en quête de rendement thérapeutique..
passy-culture.com/wp-content/uploads/2009/10/Les-15-Glori... … … & hal.archives-ouvertes.fr/tel-01935993/document Gwenaëlle Le Goullon (LAHRA), auteur du livre "la genèse des grands ensembles",& Danièle Voldman (CHS, Centre d'Histoire Sociale), expliquent le processus qui a conduit l'Etat, et le ministère de l'urbanisme &de la reconstruction à mener des chantiers exp www.youtube.com/watch?v=zR_jxCANYac&fbclid=IwAR2IzWlM... mémoire2cité & l'A.U.A. - Jacques Simon (1929 - 26 septembre 2015) est un architecte paysagiste formé à l'École des beaux-arts de Montréal et à l'École nationale supérieure du paysage de Versailles. Fasciné par la campagne qui témoigne d'une histoire de labeur, celle des agriculteurs "ses amis", "les génies de la terre", Jacques SIMON, paysagiste dplg, Premier Grand Prix du Paysage en 1990*, réalise avec eux des installations paysagères éphémères principalement dans des champs et visibles du ciel. Avec sa palette d'artiste, Jacques SIMON réinvente des paysages comme les agriculteurs eux-aussi à leur façon les créent et les entretiennent. Le CAUE du Rhône vous invite à venir découvrir ses travaux au travers d'un kaléidoscope de photographies empreintes de spontanéité, de fraîcheur et d'humour. Cette exposition nous interpelle sur le caractère essentiel d'une nature changeante, fragile, sur l'importance d'une activité agricole diversifiée et sur la nécessaire évolution du métier de paysan. Elle nous amène aussi à voir et à interpréter ce que l'on voit, elle éveille en nous le sens de la beauté du paysage en conjuguant les différentes échelles de perception et de lecture; à pied et à vol d'oiseau, à la fois l'échelle humaine, terrestre, géologique, forestière, hydrologique, biologique mais aussi esthétique et symbolique. Jacques Simon, paysagiste cosmopolite est l'un des principaux acteurs du renouveau de la pensée paysagère en France dans les années 60 et 70 conjuguant avec cohérence sa pratique de paysagiste, de voyageur, d'éditeur, d'enseignant avec son approche plus artistique du paysage, subtile, sensible et humaine de la nature avec la réalisation de "performances". Ses projets paysagers comme ses interventions paysagères éphémères sont marqués par la mobilité, la fragilité, une empathie avec le lieu, par la dualité même du voyage : découverte / évanouissement, création / disparition. Jacques Simon dessine, écrit sur le paysage, "une surface", un peu à la manière du land'art avec les techniques et les outils du jardinier, du cultivateur. Il ne s'agit plus de représenter la nature mais de l'utiliser en créant avec et dans le paysage. L'intention de Jacques Simon n'est pas d'apposer sa marque sur le paysage mais de travailler instinctivement avec lui afin que ses travaux-installations manifestent même brièvement un contact en harmonie avec le monde naturel. "On dit qu'il a bouleversé l'esprit du paysage, il a remis les choses essentielles à leur place. Il rit de l'importance qu'on veut bien lui donner, fils de l'air, il ne veut rien de plus que passer dans les cerveaux pour les ventiler, les rafraîchir et non pour les modeler; son "importance", il l'a ailleurs et autrement; il est historique parce que dans son temps, dans celui qui s'écoule et non dans celui qui passe". Extrait de "Jacques Simon, tous azimuts", Jeanne-Marie Sens et Hubert Tonka, Pandora Editions, 1991. Il a introduit une nouvelle conception de l'art du paysage proche du Land art, Jacques Simon est l'auteur d'une série d'ouvrages sur différents aspects du paysage et abordés d'un point de vue technique. Il a travaillé de 1964 à 1966 en collaboration avec Michel Corajoud. Il a conçu le Parc de la Deûle (qui lui a valu le Grand Prix national du Paysage en 2006, après l'avoir reçu une première fois en 19901).
Il est mort le 29 septembre 20151 et a été incinéré à Auxerre Le paysagiste Jacques Simon s'est éteint le 26 septembre dernier à l'âge de 86 ans. Diplômé de Versailles en 1959, il fut sans doute l'une des figures les plus emblématiques, les plus géniales et les plus originales du paysagisme contemporain. Premier grand prix du paysage et prix du Conseil de l'Europe pour le parc de la Deule, on lui doit des principes de compositions très forts, autour du nivellement, du traitement du végétal ou de la place laissée au vide. Ses intuitions comme ses travaux ont inspiré tous les paysagistes avec lesquels il a travaillé, à commencer par Michel Corajoud ou Gilles Vexlard. On lui doit un profond renouvellement dans la composition des grands ensembles, ses réalisations -comme le parc Saint-John Perse à Reims- restant des modèles pour tous les professionnels. Jacques Simon développa également une production d'œuvres plus éphémères, attentif aux mouvements et aux transformations. Pédagogue talentueux et généreux, il le fut autant par les documents techniques et la revue qu'il publia, que par ses interventions en atelier devant plusieurs générations d'étudiants de l'école. Les paysagistes perdent un de leurs plus féconds inspirateurs. L'ENSP s'associe au deuil de sa famille et de ses proches. Témoignages à la mémoire de Jacques Simon
Dans les années 1990 à l'école du Paysage de Versailles, lorsque nous entrions en première année, la première satisfaction était d'acquérir du nouveau matériel d'expression plastique. Encre, feutres, supports en grand format et sur papier calque...mais aussi découvrir des livres de notre professeur Jacques Simon : des carnets de dessins et de croquis, des photomontages découpés aux ciseaux.
En amphithéâtre lors de conférences et séances de projections de diapositives, Jacques Simon évoquait surtout sa capacité à piloter un hélicoptère. Je viens de retrouver un extrait d'un article à ce sujet..« (...) Car depuis une dizaine d'années, le Bourguignon a trouvé une solution à son imagination en bourgeonnement permanent. Jacques Simon crée ‘pour lui tout seul'. Ni commande ni concours. Mais des messages géants écrits dans les champs et seulement visibles d'avion ou d'hélicoptère. Un art éphémère et privé dont il s'amuse, les veilles de moissons, tout autour de sa ferme de Turny, dans l'Yonne.Et là, plus rien ne l'arrête. Les agriculteurs du coin ont pris l'habitude de le voir faucher des allées entières de luzerne. De l'apercevoir écraser d'interminables chemins de phacelia, un graminé californien qui existe en trois couleurs (blanc, bleu, rouge). De l'observer dans son hélicoptère photographiant le résultat. Ses messages sont des hommages ou des avertissements. L'un prévient : ‘Hé, si tu n'as plus de forêt t'es foutu.' Un autre : 'Sans les paysans, je m'emmerde. Signé : la Terre.' Même l'hiver, Jacques Simon s'adonne à cette calligraphie paysagère. (...) ».Extrait paru dans La Croix l'événement du dimanche 11 et lundi 12 juin 1995, par Frédéric Potet, rubrique Culture. son site simonpaysage.free.fr/
file:///C:/Users/user/Downloads/B_Blanchon_AUA.pdf Interview to Jacques Simon incleded on the dvd that accompanies book "Metropoles en Europe", from the exhibition "Lille - Metropoles en Europe". The French landscape architect Jacques Simon's love for nature first developed on his father's tree farm and then deepened when he traveled as a young man to Sweden and then Canada, where he attended art school in Montreal while working as a lumberjack. Between 1957 and 1959, Simon studied at the École Nationale de Horticulture. He has since become an important link in the renewal of French landscape architecture, combining the Anglo-Saxon and Scandinavian garden cultures he absorbed in his travels with classic Latin structures. He works as often as possible in situ, and does not shy away from driving the tractor himself.
www.youtube.com/watch?v=OyBnqrUlK9U turny.chez.com/A0archives/jSIMMON.htm Jacques Simon, Il crée la revue Espaces verts en 1968, l’anime jusqu’en 1982, publie des cahiers spéciaux dédiés à « l’Aménagement des espaces libres ». Même l'hiver, il s'adonne à cette calligraphie paysagère».La Croix dimanche 11 et lundi 12 juin 1995, simonpaysage.free.fr/ Jacques Simon écrit ses premiers articles dès la fin des années 1950 pour des revues comme Maison et Jardin et Urbanisme. En 1965, il signe l’un de ses premiers livres, L’Art de connaître les arbres. strabic.fr/Jacques-Simon-Gilles-Vexlard … jacques simon & Le parc des Coudrays - Élancourt-Maurepas, 1970 strabic.fr/Jacques-Simon-Gilles-Vexlard … simonpaysage.free.fr/ Jacques Simon - Espaces verts n° 27, avril-mai-juin 1971, p. 44-45 Fasciné par la campagne qui témoigne d'une histoire de labeur, celle des agriculteurs "ses amis", "les génies de la terre" paysagiste dplg, Premier Grand Prix du Paysage en 1990*, www.youtube.com/watch?v=OyBnqrUlK9U …ici es EDITIONS DU CABRI PRESENTE PARIS LA BANLIEUE 1960-1980 -La video Içi www.youtube.com/watch?v=lDEQOsdGjsg ,
A partir des années 1950, le trafic de la banlieue parisienne suit l’urbanisation galopante et les dessertes ferroviaires doivent s’adapter et se moderniser.Quelques amateurs ont su immortaliser un monde ferroviaire qui était alors en voie de disparition. Dans ce film, nous retrouvons les dessertes 750 volts par troisième rail en rames « Standard » sur les lignes de Versailles-RD, sur la ligne d’Auteuil et entre Puteaux et Issy-Plaine mais aussi les derniers trains à vapeur à St Lazare, à La Bastille et sur le Nord et quelques ultimes voyages sur les lignes de Ceinture --------------De la révolution industrielle à aujourd’hui, un décryptage minutieux de la course au développement qui a marqué le point de départ de l’ère de l'anthropocène (ou l'ère de l'Homme) et de la déterioration continue de la planète. www.arte.tv/fr/videos/073938-000-A/l-homme-a-mange-la-terre/ Quelque 1 400 milliards de tonnes de CO2 sont aujourd’hui prisonnières de la basse atmosphère. Réchauffement climatique, déforestation, inondations, épuisement des ressources, pollutions, déchets radioactifs... : en deux siècles, la course au progrès et à la croissance a durablement altéré la planète, la crise environnementale se doublant d’une rupture géologique, avec l’avènement de l’ère anthropocène. Portée par l’exploitation des énergies fossiles – du charbon de la révolution industrielle en Angleterre au tout-pétrole de la domination économique des États-Unis –, l’industrialisation et ses corollaires, taylorisme et colonialisme, entraînent une exponentielle production de masse. Un processus qu’accélère la Première Guerre mondiale, les firmes chimiques mobilisées pour tuer l’ennemi se reconvertissant dans la destruction du vivant avec les herbicides, insecticides et fertilisants de l’agriculture intensive. Alors que l’urbanisation s’étend, la voiture, qui sonne le glas du tramway, se généralise, et l’Amérique s’inspire du modèle autoroutier nazi. La Seconde Guerre mondiale engendre une nouvelle organisation du travail, laquelle devient la norme, et annonce l’ère nucléaire de la guerre froide. Dans sa démesure, l’homme rêve déjà d’usages civils de l’atome (y compris pour l’abattement de montagnes et la dissolution des calottes glaciaires !). Le plastique et le béton deviennent les piliers de la consommation de masse, dévoreuse de matières premières et antidote à la contestation sociale, jusqu’à la révolution numérique. Liaisons dangereuses
En balayant, avec de formidables archives issues du monde entier, deux siècles de progrès jusqu’à l’ère du big data, le film remonte aux sources de la crise écologique, en interrogeant avec précision les enjeux scientifiques, économiques et politiques qui y ont conduit. Fourmillant d’informations, il éclaire l’histoire de cette marche folle, et les liaisons dangereuses entre industries militaire et civile. Entre capitalisme et mondialisation imposés par les grandes puissances, un décryptage passionnant du basculement dans l’anthropocène, funeste asservissement de la nature par l’homme. le Logement Collectif* 50,60,70's dans tous ses états..Histoire & Mémoire de l'Habitat / Rétro-Villes / HLM / Banlieue / Renouvellement Urbain / Urbanisme URBANISME S’imaginer Paris et le Grand Paris @ Les 50ans d'Apur (link: 50ans.apur.org/#intro) 50ans.apur.org/#intro @ Où en est l'histoire urbaine des sociétés contemporaines ? Cet ouvrage, inspiré par Annie Fourcaut, qui contribua de manière décisive à son développement, propose un état des lieux de ce champ et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine à une variété de " genres ". Où en est l'histoire urbaine des sociétés contemporaines ? Cet ouvrage, inspiré par Annie Fourcaut, qui contribua de manière décisive à son développement, propose un état des lieux de ce champ. De Femmes à l'usine (1981), Bobigny, banlieue rouge (1986), à La banlieue en morceaux (2000), en passant par les publications collectives qu'elle a coordonnées et les travaux qu'elle a encadrés, la trajectoire de cette historienne a conduit l'histoire sociale et politique – telle qu'on la pratiquait dans les années 1970 – vers une histoire urbaine renouvelée. Le livre revient sur cette évolution et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine à une variété de " genres ". Les auteurs, historiennes et historiens, sociologues, politistes, géographes, architectes, urbanistes et décideurs politiques proposent une histoire urbaine à la fois interdisciplinaire et ancrée dans la fabrique de la ville et ses représentations, portant la marque de sa dédicataire.Les quatre sections de l'ouvrage dessinent les chantiers qu'Annie Fourcaut a investis : " Du social à l'urbain " met en avant la conviction qu'étudier l'histoire des villes, c'est toujours faire de l'histoire sociale ; " Qu'elle était belle la banlieue " est centré sur les banlieues, son territoire d'étude de prédilection ; " Les habits neufs des politiques de la ville " interroge les politiques urbaines successives et leur transformation ; enfin, " Banc d'essai des modernités " propose une analyse historique de l'urbanisme, comme discipline et comme pratique. www.benjamingibeaux.fr/portfolio/petite-histoire-de-lhabi... Le Label « Patrimoine du XXe siècle » créé en 1999 par le ministère de la Culture et de la Communication a pour but de faire connaître l’architecture de cette période. La comparaison des labellisations réalisées par les DRAC d’Île-de-France et d’Occitanie (ex Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées) montre la variété des méthodes employées pour rendre compte soit de l’importance numérique des édifices remarquables soit de la difficulté à établir ce corpus et de la nécessité de s’appuyer sur les inventaires ou études thématiques ou monographiques. Si l’attribution du label, désormais appelé "Architecture contemporaine remarquable" s’est faite depuis vingt ans de façon très diverse selon les régions, elle est toujours l’occasion de mettre en lumière et de porter à la connaissance du public des œuvres architecturales remarquables, notamment via une augmentation impressionnante des publications de qualité sur l'architecture du XXe siècle. En 1999, le ministère de la Culture et de la Communication propose la mise en place d’un nouvel outil pour permettre la reconnaissance et la sauvegarde des constructions élevées au cours du siècle qui s’achève. Le label « Patrimoine du XXe siècle » est une déclinaison nationale de la recommandation du conseil de l’Europe sur la prise en compte de l’architecture du XXe siècle. Ce dernier évoque, pour la conservation de ce patrimoine « moins reconnu », une absence d’intérêt « en raison de sa proximité dans l’Histoire, de l’abondance de ses témoignages et de son caractère hétérogène » et sa crainte de « pertes irréparables »2 . Le label mis en place par la France vise à appeler « l’attention des décideurs, des aménageurs, mais aussi et surtout de ses usagers et du public sur les productions remarquables de ce siècle » Chargées de mettre en place le label, les directions régionales des affaires culturelles (Drac), services déconcentrés du ministère de la Culture, ont à cette date déjà construit, chacune à sa manière, leur approche de la préservation du patrimoine du XXe siècle. Elles s’emparent alors diversement du label, appliquant de facto des labellisations aux immeubles de ce siècle déjà protégés au titre des monuments historiques4 ou mettant en place de véritables stratégies pour répondre pleinement aux attendus de la directive nationale. À partir de nos expériences, il nous a paru intéressant de montrer la diversité de la mise en place du label dans trois Drac parmi d’autres, l’Île-de-France ainsi que Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées qui composent aujourd’hui la région Occitanie5. Pour chacune de ces Drac, il s’agit de montrer comment la connaissance de ce patrimoine, mais aussi ses particularités territoriales ont joué un rôle important dans le choix des méthodologies de sélection des œuvres à labelliser ainsi que la détermination de critères, et de présenter les résultats et les actions de valorisation menées pour faire connaître et apprécier ces créations architecturales récentes. Le label « Patrimoine du XXe siècle » en Île-de-France : gérer l’abondance La Drac Île-de-France s’est emparée tardivement du label « Patrimoine du XXe siècle », pour plusieurs raisons. Parmi les freins à l’action, il faut citer la question du pilotage de la mise en place du label entre différents services de la Drac, les interrogations liées à l’opportunité de ce nouveau dispositif et un relatif scepticisme quant à son efficacité, l’ampleur de la tâche au vu du corpus concerné, le plus important de France en quantité et sans doute en qualité, mais surtout l’engagement pris de longue date par cette Drac et les membres de sa commission régionale du patrimoine et des sites (CRPS) en faveur du patrimoine du XXe siècle. En effet, c’est sans doute dans cette région que l’on protège le plus grand nombre d’édifices contemporains au titre des monuments historiques : dans la première décennie du XXIe siècle, selon les années, 50 à 70 % des protections concernent des édifices construits au siècle précédent. Ainsi, ce nouveau dispositif, dépourvu de dispositions contraignantes, étranger à la culture de la conservation régionale des monuments historiques (CRMH) dont l’action est liée à la protection, peinait à démontrer son intérêt au regard de ce qu’offre la législation sur les monuments historiques. Cependant, au vu de l’enjeu que constitue la préservation de l’architecture contemporaine en Île-de-France, lié à la fois à l’ampleur de la production et aux évolutions urbaines et réglementaires constantes engageant sa conservation, la question de la mise en place du label était régulièrement posée à la Drac. Pilotée par la CRMH, la première expérience de labellisation y fut menée en 2004. Elle s’inscrivait dans la suite de l’étude menée par le groupe d’experts dirigé par Bernard Toulier, conservateur du Patrimoine au département du pilotage de la recherche et de la politique scientifique du ministère de la Culture, qui avait produit une liste d’édifices du XXe siècle repérés en bibliographie, inventaire devant servir de base à la constitution de propositions de labellisations. Selon la méthode suivie par ce groupe d’experts, on fit le choix de présenter tous les immeubles concernés regroupés par larges typologies. Les membres de la CRPS, devant lesquels fut présentée cette liste d’édifices, rejetèrent en bloc la sélection où voisinaient l’aérogare 1 de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle et la modeste mairie du 17e arrondissement de Paris présentée à la demande de son maire, arguant de l’impossibilité à valider le choix d’édifices que rien ne rapprochait. De plus, nombre des immeubles retenus étaient candidats à la protection au titre des monuments historiques, brouillant de fait l’identité du label et réfutant du même coup la conception un temps énoncée du label comme « antichambre » de la protection. En effet, si la grande qualité de la plupart des édifices sélectionnés montrait toute la richesse des créations contemporaines franciliennes, la seule présentation des plus remarquables d’entre eux résultait d’une absence de sélection argumentée, selon l’esprit du label. La présentation de cette première liste en CRPS tourna donc court. - La question des critères de sélection a été débattue à la lumière de l’expérience de la labellisa (...) En 2008, toujours sous l’impulsion du service des monuments historiques, une nouvelle orientation fut prise. Un pilotage, un groupe de travail, un objectif furent mis en place. Trois orientations furent définies : selon les recommandations de la CRMH de la région PACA, procéder par thématiques typologiques, méthode propice à l’élaboration de critères de sélection ; cibler un patrimoine déprécié ou en danger, pour répondre parfaitement aux attendus de la directive européenne ; pour cette première campagne de labellisation, choisir un champ vierge de reconnaissance patrimoniale, éloigné de la protection au titre des monuments historiques afin d’éviter toute confusion entre les édifices labellisés et les édifices protégés. Le thème des ensembles de logements, nombreux dans cette région, s’est naturellement dégagé. À géométrie variable, le groupe de travail dirigé par la cellule protection était formé d’un premier cercle pérenne, garant de la cohérence de la démarche de labellisation et des choix des thématiques, et d’un second, composé de spécialistes de chaque thématique retenue. Le premier cercle était constitué d’agents de la Drac (conservation des monuments historiques, service architecture, un architecte des bâtiments de France, chargé de faire le lien avec l’ensemble des services départementaux de l’architecture et du patrimoine de la région), de représentants du monde universitaire et de la recherche dans le domaine de l’architecture du XXe siècle.
Pour les ensembles de logements, le second cercle du groupe de travail a permis d’associer des acteurs de terrain, des représentants des bailleurs sociaux, des experts. Le sujet fut restreint chronologiquement (1945-1975), son acception précisée (habitat collectif et individuel) et le corpus, basé sur les inventaires existants et la bibliographie, fut établi à partir des critères élaborés par le groupe de travail : histoire, forme urbaine, valeur d’usage, technique, style - Composée d’environ un tiers de ses membres, la délégation permanente est une émanation de la CRPS (...) De façon exceptionnelle, la liste des ensembles de logements fut en premier lieu présentée devant les membres de la délégation permanente de la CRPS7 pour en valider les orientations et s’assurer de l’adhésion des membres, à la fois pour ne pas risquer de réitérer l’expérience malheureuse de 2004 mais surtout pour interroger la commission sur le bien-fondé à distinguer ces ensembles de logements d'après-guerre, constructions parmi les plus décriées du XXe siècle.
La méthodologie proposée a conduit à la labellisation d’une première série d’immeubles, quarante ensembles de logements en 2010 (fig. 2, 3), puis d’une seconde série de soixante-quinze lieux de culte en 2011 (fig. 4, 5). Les critères peuvent être adaptés ou précisés selon le thème retenu : pour les édifices religieux, la qualité et l’originalité du décor furent ajoutés et la valeur d’usage exclue.La méthode choisie a été vertueuse : elle a permis de labelliser un grand nombre d’édifices, d’associer largement les services patrimoniaux de l’État et des collectivités, de créer des synergies avec l’université et les chercheurs, de valoriser l’action de l’État par des présentations en CRPS, des publications, des journées d’études, des expositions, actions relayées par la presse généraliste et spécialisée8 (fig. 6 et 7). Un partenariat pérenne s’est développé avec l’éditeur Beaux-Arts pour la publication de chaque campagne de labellisation, avec diffusion en kiosque au plus près du public concerné pour un prix inférieur à 15 €. Elle a également permis d’impliquer les acteurs de terrain, répondant ainsi à l’objectif visé de sensibilisation du public à cette architecture mal aimée Depuis 2016, la Drac Île-de-France a conduit trois nouvelles campagnes, toutes thématiques, fondées sur des partis méthodologiques diversifiés, adaptés aux sujets d’étude.
- Note méthodologique « Étude du patrimoine du XXe siècle de la métropole du Grand Paris », La manu (...) - La loi relative à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine (LCAP) promulguée (...) Une campagne vise à identifier les édifices et ensembles contribuant à structurer le territoire de la récente métropole du Grand Paris. L’établissement d’une critériologie et la sélection ont été confiés à un bureau d’études, la Manufacture du patrimoine, associé à un groupe de travail conduit par la Drac. Des critères dits généraux, divisés en critères primaires et complémentaires, ont été retenus. Pour la thématique étudiée, se sont ajoutés sept critères spécifiques répondant aux enjeux de « l’émergence et du rayonnement de la métropole »10. Les grands travaux présidentiels ont été concernés dans un premier temps, aboutissant à la labellisation de dix édifices en novembre 2016, avant une présentation plus large d’édifices emblématiques, retenus pour l’obtention d’un label « Architecture contemporaine remarquable »11 en juin 2018.
- Introduite par la loi relative à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine (LC (...) De façon innovante, la Drac a conclu un partenariat avec l’école nationale supérieure d’architecture (ENSA) Paris-Belleville avec laquelle elle s’est associée dès l’élaboration du premier label (colloque, exposition, travaux avec l’IPRAUS). Le thème choisi, inscrit dans la droite ligne du précédent, s’attache à l’étude des villes nouvelles. Par son caractère récent et spécifique dans l’histoire de la planification urbaine, cet objet d’étude implique une nouvelle approche, menée dans le cadre d’une convention triennale de chaire partenariale avec l’ENSA Paris-Belleville. La méthodologie s’appuie sur la grille d’analyse habituellement employée par la Drac, enrichie pour inclure davantage l’espace public. Des édifices de la ville d’Évry (Essonne), qui manifesta en 2016 son souhait de voir son patrimoine labellisé, ont été présentés en novembre 2018 aux membres de la commission régionale de l’architecture et du patrimoine (CRPA)12 en vue d’une labellisation.- Valérie Gaudard remercie vivement Mmes Agnès Chauvin, cheffe du bureau de la protection, et Maria (...)Enfin, le champ de l’architecture scolaire est abordé dès 2010. Au vu de l’immensité du corpus, la Drac a choisi en 2016 de s’attacher dans un premier temps aux lycées, en lien avec le service de l’Inventaire de la région Île-de-France13.
Le label en Languedoc-Roussillon : une succession d’opportunités V- La Poste Art Nouveau de Tuchan, l’hôtel du Belvédère à Cerbère. - Certains construits vers 1900 relèvent davantage d’une esthétique encore XIXe comme la villa Las (...) - Le 3 octobre 2001, une CRPS dédiée a examiné onze propositions de protection, dont deux seulement (...)
14Dans ce territoire riche en monuments anciens, l’attention pour l’architecture du XXe siècle s’observe dès les années 1980 avec la décentralisation. La commission régionale du patrimoine historique archéologique et ethnologique (Corephae) du 15 décembre 1986 a examiné les premiers dossiers14. Parmi des édifices de la première moitié du siècle, bénéficiant du recul et bien documentés, plus faciles à appréhender15, on peut citer les cliniques Saint-Charles à Montpellier, exemple d’architecture des années 1930, ornées des sculptures monumentales de Joachim Costa et des verrières d’Émile Brière, sauvées in extremis de la démolition. En l’an 2000, une campagne de protection thématique est lancée16, distinguant des bâtiments majeurs de l’entre-deux-guerres, comme le théâtre municipal de Carcassonne, le Palais des Arts et du Travail de Narbonne, le lycée technique Dhuoda à Nîmes, l’église Sainte-Thérèse à Montpellier mais également le centre d’apprentissage pour garçons, actuel lycée Mermoz à Béziers, œuvre de Pierre Jeanneret, à laquelle ont collaborés Jean Prouvé et Charlotte Perriand.
- Monument inscrit MH en 2009 Toujours à Odeillo, un petit collectif de maisons solaires, initiativ (...) Plus récemment ont été inscrits au titre des monuments historiques, le centre de vol à voile de la Montagne Noire, à Labécède-Lauragais, haut lieu de formation des pilotes entre 1932 et 1980 ou des installations solaires en Cerdagne, liées à la personnalité de Félix Trombe dont les recherches aboutissent à la construction entre 1962 et 1968 par le CNRS du four solaire d’Odeillo à Font-Romeu-Odeillo-Via Pourtant, cette architecture du XXe siècle, représentant un nombre de réalisations jamais atteint, restait mal appréciée, mal aimé.
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Author: E. Boyden & Son
Publisher: J.H. Bufford's Lith.
Date: 1873
Location: Falmouth Heights (Mass.)
Dimension 54x84cm
Scale: 1:1,920
Call Number: G3764.F352G46 1872 .E2x
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Aqui son las fotos de nuestro evento educativo hoy en el Fuerte Conde
Mirasol.
Repartimos una hoja educativa sobre las metas de 350.org en la apertura
del arte de Glorimar Ojeda Cruz y su hermana Wanda. El evento fue un
homenaje póstumo a Glorimar Ojeda Cruz, maestra quien organizó varias
exhibiciones del arte de sus estudiantes para canalizar sus sentimientos
sobre la contaminación de Vieques causada por 60 años de bombardeo.
Kathy Gannett
Casa de Kathy
WALT DISNEY'S COMICS AND STORIES ( Dell ) # 67 April 1946
Cover: Walt KELLY
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Walt Disney's Comics and Stories
# 1 October 1940 - # 263 August 1962
continues as Walt Disney's Comics and Stories [Gold Key, 1962]
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COVER GALLERY >> WALT DISNEY'S COMICS AND STORIES ( Dell ) # 67
www.comicvine.com/walt-disneys-comics-stories-/37-136981/
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Disney comics @ Wikipedia
en.wikipedia.org/wiki/Disney_comics
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upload.wikimedia.org/wikipedia/en/1/1f/Corpo_celeste_post...
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St. Paul the Apostle is a very revered saint in the Sicilian town of Palazzolo Acreide, the feast in his honor is celebrated on two occasions (very important periods if referring to peasant civilization), on 29 June (the day I took this photo story this year 2023) date of his martyrdom, and January 25, the date of his conversion to Christianity. The "summer party" of June 29, begins with a particular collection of donut-shaped bread (in Sicilian called "cuddura"), donated by the villagers and collected on a cart, this is the "round of bread", these loaves (called "di San Paolo") have decorations that recall snakes: the reference is always to San Paolo, considered the protector from the poisonous bites of vipers, this is the ancestral legacy of an ancient peasant civilization, the wheat harvest period that coincides with the feast, it makes working in sunburnt fields particularly dangerous; once there were characters to whom supernatural gifts were attributed, they were called "ciarauli", capable of protecting from the venomous bites of the viper (This year, a very nice man of Palazzolo Acreide, who was also present last year, was present at the feast to recall these ancient figures. Instead of little snakes, as was once the custom, he had with him a very calm python, also because it was full). The procession takes the name of "sciuta", with reference to the "exit" from the basilica of San Paolo of two floats, first the float comes out with the relic of the saint, carried on the shoulders by the devotees, immediately after, at 13.00 o'clock the exit of the float takes place with the ancient statue of Saint Paul holding a sword in his hand (the iconography represents him with the sword for two reasons, he was beheaded with a sword stroke, and because he, referring to the word of God, defined it more effective and sharper than a double-bladed sword), at this point they begin among the most spectacular and evocative pyrotechnic games that I have ever seen, we witness a phantasmagoric and kaleidoscopic explosion of colors made with enormous colored confetti and with colored ribbons about two meters long called 'nzareddi, which recall the shape and movement of snakes. During the procession we witness the rite of children who, completely naked, are taken by their parents by the expert hands of two devotees present on the float, they are thus placed in front of St. Paul to ask for his intercession and protection, sometimes these children are adorned with paper money, in fact, the donation of money is part of the rites that accompany the procession. Among these rites is the vow of the "bare shoulder" made by devout bearers, and that of women who walk barefoot by vow. The procession with the two vare then arrives, as a sign of devotion, in the church of the Annunziata.
San Paolo Apostolo è un santo molto venerato nel paese siciliano di Palazzolo Acreide, la festa in suo onore viene celebrata in due occasioni (periodi molto importanti se riferiti alla civiltà contadina), il 29 giugno (giorno in cui ho realizzato quest’anno 2023 questo foto-racconto) data del suo martirio, ed il 25 gennaio, data della sua conversione al cristianesimo. La “festa estiva” del 29 giugno, inizia con una particolare raccolta di pane a forma di ciambella (in siciliano detta “cuddura”), donato dai paesani e raccolto su di un carretto, questo è il “giro del pane”, questi pani (detti “di San Paolo”) presentano delle decorazioni che richiamano i serpenti: il riferimento è sempre a San Paolo, ritenuto il protettore dai morsi velenosi delle vipere, questo è il retaggio ancestrale di un’antica civiltà contadina, il periodo della mietitura che coincide con la festa, rende particolarmente pericoloso il lavoro nei campi arsi dal sole; una volta esistevano dei personaggi a cui si attribuivano doti sovrannaturali, erano chiamati “ciarauli”, capaci di proteggere dai morsi velenosi della vipera (quest’anno era presente nella festa, a rievocare queste antiche figure, un simpaticissimo Palazzolese, presente anche l'anno scorso, che al posto delle bisce, come si usava una volta, aveva con se un docilissimo pitone, anche perchè satollo). La processione prende il nome di “sciuta”, con riferimento alla “uscita” dalla basilica di San Paolo di due vare, dapprima esce la vara con la reliquia del santo, portata in spalla dai devoti, subito dopo, alle 13,00 in punto avviene l’uscita della vara con l’antica statua di San Paolo che stringe una spada in pugno (l’iconografia lo rappresenta con la spada per due motivi, egli fu decapitato con un colpo di spada, e perché egli, riferendosi alla parola di Dio, la definiva più efficace e più tagliente di una spada a doppia lama), a questo punto iniziano tra i più spettacolari e suggestivi giochi pirotecnici che io che io abbia mai visto, si assiste ad una fantasmagorica e caleidoscopica esplosione di colori realizzati con enormi coriandoli colorati e con dei nastri colorati lunghi circa due metri chiamati ‘nzareddi, che richiamano la forma ed il movimento dei serpenti. Durante la processione si assiste al rito dei bambini che, completamente nudi, vengono presi dai genitori dalle esperte mani di due devoti presenti sulla vara, vengono così messi al cospetto di San Paolo a chiederne la sua intercessione e protezione, a volte questi bimbi sono adornati con della carta moneta, infatti la donazione di denaro fa parte dei riti che accompagnano la processione. Tra questi riti c’è il voto della “spalla nuda” fatto dai devoti portatori, e quello delle donne che per voto camminano scalze. La processione con le due vare giunge poi, in segno di devozione, nella chiesa dell’Annunziata.
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PRIMER CROSS MEDIA MONTAÑA DE LA ASOCIACIÓN DE ESCLEROSIS MÚLTIPLE DE TOLEDO = ADEM-TO
Cross Solidario www.ademto.org
+ INFO en atletismotoledano.blogspot.com.es/2013/05/cross-ademto-el...
VIDEOS DE AURELIO GOMEZ CASTRO www.youtube.com/user/augocas
CRÓNICA DE Sergio Miguel - lunes, 13 de mayo de 2013 para La Tribuna de Toledo
El deporte sigue siendo un motor solidario en la ciudad y la última prueba se pudo recoger ayer en el paraje natural conocido como la Fuente del Moro, en el barrio de Santa María de Benquerencia. En esta ocasión, la gran beneficiada fue la Asociación de Esclerosis Múltiple de Toledo (Ademto), que se ocupó de llevar a cabo su I Cross de Media Montaña que contó con el seguimiento cerrado del mundo del atletismo y las victorias de Óscar Martín y Miriam Guijarro en las categorías absolutas.
Ya desde el comienzo de la mañana el ambiente en los alrededores del centro comercial Luz del Tajo denotaba ambiente festivo. Sin embargo, para algunos las alegrías se transformaron en un puntito de sufrimiento cuando se situaron en la línea de salida y divisaron la primera de las cuestas que debían sortear.
Y es que, nada más emprender la marcha por el circuito de seis kilómetros, los atletas se tuvieron que enfrentar a una subida de un enorme desnivel que empezó a establecer las primeras diferencias entre los favoritos. Sin embargo, hubo que esperar hasta pasar por el segundo kilómetro para que el gran candidato al triunfo comenzase a marcar el ritmo.
Óscar Martín tomó la cabeza y empezó a abrir una contundente brecha sobre el resto de sus rivales, entre los que se encontraba un Jesús Lungarán que tiene un hechizo especial con el Polígono. No en vano, se ha proclamado en varias ocasiones vencedor de las populares que se celebran en el barrio toledano y ayer no quería dar su brazo a torcer a las primeras de cambio.
Con todo, en el Cross de Media Montaña de Ademto tenía a un rival muy experimentado que en ningún momento flaqueó para adjudicarse una brillante victoria. De esta forma, Óscar Martín se ocupó de controlar bien a sus rivales y no bajar nunca el ritmo hasta que cruzó triunfante la línea de meta.
Por detrás, a unos segundos de distancia y sin posibilidades de echarle el guante, Jesús Lungarán, Miguel Ángel Pulido y Noé Romero Funchal se tuvieron que conformar con ocupar puestos de honor en sus respectivas categorías.
En la carrera de las féminas, el dominio incontestable le correspondió a Miriam Guijarro Leo, que siguió una estrategia similar a la que utilizó Óscar Martín. Como en el caso del fondista toledano, a la ganadora en la Fuente del Moro le bastó imponer un poderoso ritmo para que el circuito se aliara con ella en la selección de favoritas.
Tanto es así que Guijarro consiguió llevarse la victoria por delante de una atleta que, en las últimas semanas, está tocada por una varita mágica. Se trata de Sonia Ruiz Andrade, perteneciente al TrainingRey, quien se tuvo que conformar con la segunda plaza en la categoría sénior, por delante de Susana Romero Hernández, que completó el podio.
Próximo objetivo. Nada más recuperar el resuello, Óscar Martín reconoció que «es un circuito duro, pero me he entrenado aquí en alguna ocasión y estoy encantado de poder correr en Toledo y por una buena causa como ésta», en referencia a la recaudación benéfica en favor de Ademto.
Aunque no destacó ningún punto especialmente duro en el circuito, porque «había muchas pendientes», admitió que «me he marchado en el segundo kilómetro y luego he ido a mi ritmo». Buena estrategia para lograr una victoria que le debe servir de acicate para su siguiente objetivo, que no es otro que «ganar por cuarto año consecutivo la Carrera del Corpus, que para mí es una clásica, al igual que la San Silvestre». De acuerdo con sus propias palabras, «según estoy, creo que podré llegar bien para disputarla».
Autor: José-María Moreno García. Fotógrafo humanista y documentalista. Una de las mejores formas de conocer la historia de un pueblo es a través de sus imágenes; en ellas se conserva no sólo su realidad tangible, calles, plazas, monumentos, sino también sus costumbres, fiestas, tradiciones, lenguaje, indumentaria, gestos y miradas, que nos dicen sin palabras como se vivía, cuales eran sus esperanzas y temores, qué había en su pasado, qué esperaban del futuro. Uno de los objetivos más ambiciosos es recuperar y catalogar todo el material gráfico existente en nuestra familia desde 1.915, para después ponerlo a disposición de vosotros, que la historia volviera a sus protagonistas, y los que aún siguen con nosotros pudieran disfrutar con ello. VISITA La colección "CIEN AÑOS DE FOTOGRAFÍA FAMILIA MORENO (1915-2015)" en www.josemariamorenogarcia.es y www.madridejos.net
SI ALGUIEN NO DESEA APARECER EN EL ÁLBUM POR FAVOR COMUNICALO A josemariamorenogarcia@gmail.com
The Chadds Ford Historical Society is a non-profit 501c3 community-based organization. We own and preserve three pre-Revolutionary buildings which are open to the public as house museums. The Society was founded in 1968 as part of an effort to save the dilapidated John Chads House (c.1725) which had come up for sale and was rumored to be destroyed. For $25,000, the Society purchased the house and four acres of land. As the Chads House was being restored, the abandoned Barns-Brinton House (1714) came available and the Society purchased this property too. Money was raised for renovations. As the mission and staff of the Society grew, a new Visitors Center was built in 1992 on part of the Chads House four acre property. In addition to maintaining all historic structures, the Society hosts several community events annually along with providing Living History education programs for youth and adults. Our Visitors Center hosts a Spring Lecture Series, Exhibits and provides a research library for the public.
A historical journey back to September 11th 1777 when the British army engaged Washington's troops at Chads' Ford. Two timed skirmishes and a firing demo will take place each day. Additionally, reenactors, camp followers, demonstrators and other historians will be on site for all to engage with. Live music, food, and beverages will be available.
Additionally for the kids, "School of the Soldier" with 1st Delaware. Experience what it would be like to be a soldier in Washington's Army. Youth will join the Regiment on the field using wooden muskets learning drill and firing commands.
รายละเอียด w-beam guard rails แขวงการทางน่านที่ 2 ทางหลวงหมายเลข 1081
ผู้ว่าจ้าง : แขวงการทางน่านที่ 2
งานจ้างเหมาทำการติดตั้ง W-Beam Guard Rails (ราวกันอันตราย) ตามแบบมาตรฐานกรมทางหลวง เลขที่ DWG.NO.RS.-301, 303 หนา (Class II Type “I” THICKNESS 2.5 MM. ชุบสังกะสีหนา 550 กรัม/ตร.ม.) สถานที่ก่อสร้าง ทางหลวงหมายเลข 1081 ตอน หลักลาย – บ้านเวร ระหว่าง กม.65+700 – กม.69+970 (ด้านซ้ายทาง และขวาทาง เป็นช่วงๆ) รวมปริมาณงาน 852 เมตร ดังนี้
กม.65+704.531 – กม.65+860.035 ความยาว 156 ม. ด้านขวาทาง เสาเสริม 99 ต้น
กม.65+892.099 – กม.65+985.987 ความยาว 96 ม. ด้านซ้ายทาง เสาเสริม 54 ต้น
กม.66+510.758 – กม.66+635.394 ความยาว 128 ม. ด้านขวาทาง เสาเสริม 78 ต้น
กม.66+947.603 – กม.67+007.081 ความยาว 60 ม. ด้านขวาทาง เสาเสริม 27 ต้น
กม.67+218.440 – กม.67+295.839 ความยาว 80 ม. ด้านซ้ายทาง เสาเสริม 42 ต้น
กม.67+530.133 – กม.67+611.303 ความยาว 84 ม. ด้านขวาทาง เสาเสริม 45 ต้น
กม.68+407.093 – กม.68+498.702 ความยาว 92 ม. ด้านซ้ายทาง เสาเสริม 51 ต้น
กม.68+485.310 – กม.68+553.965 ความยาว 72 ม. ด้านซ้ายทาง เสาเสริม 36 ต้น
กม.69+881.210 – กม.69+965.043 ความยาว 84 ม. ด้านซ้ายทาง เสาเสริม 45 ต้น
W-Beam Guard Rails รวมความยาว 852 ม. รวมเสาเสริม 477 ต้น
ส่วนหนึ่งของบริการและผลิตภัณฑ์ของบริษัท สยามทราฟฟิค จำกัด ผู้นำด้านการผลิต จำหน่าย และติดตั้งอุปกรณ์จราจรทุกชนิด ด้วยประสบการณ์และความชำนาญในการดำเนินงานมากกว่า 30 ปี ได้รับความไว้วางใจจากหน่วยงานทั้งภาคราชการ รัฐวิสาหกิจ และหน่วยงานเอกชน การันตีความเชื่อมั่นรางวัลด้วยผลิตภัณฑ์ยอดเยี่ยม จากรัฐมนตรีกระทรวงคมนาคม และยังได้รับการรับรองมาตรฐานระบบคุณภาพ ISO 9001
บริษัท สยามทราฟฟิค จำกัดเป็นผู้ผลิต w-beam guard rails พร้อมอุปกรณ์ติดตั้ง มอก.248-2531 มาตรฐานกรมทางหลวงสอบถามราคา w-beam guard rails ได้ที่
โทรศัพท์ : 0 2294 0281-6
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หรือดูรายละเอียดเพิ่มเติมได้ที่ w-beam guard rails
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a campaign created to convey the destructon to life in all its forms caused by plastic bags. agency: meridian communications, bangalore.
New 1960. Daimler CVG6 / Metro-Cammell. Although severely damaged in an accident in June 1970, 284 was not formally withdrawn until late in 1971. Ths picture shows the condition of the vehicle as it awaited collection for scrap.
A test from a near-finished version of my colour.economy project. The particles in this system are trying to trade red, green, and blue to get to a target colour value.
Canon 1DX 062 Disassembly Teardown & Review More Teardowns & Reviews: www.fixyourcamera.org Follow me on twitter: twitter.com/fixyourcamera YouTube videos for all Teardowns and Reviews: www.youtube.com/c/fixyourcameraorg Facebook: www.facebook.com/fixyourcameraorg Flickr: www.flickr.com/photos/fixyourcamera/albums Camera Repair, DSLR Teardowns, DSLR parts pictures, Repair Tips, Repair Guides and more... Your Questions & Comments Are Always Welcome!:)
Redkite’s Colour Ball is like no other charity event: it’s an outrageous, sophisticated stand-up cocktail event with sensational live entertainment, celebrity MCs - and in the 13 years since its inception has raised over $1 million for the children, young people and families that Redkite supports.
This year’s Black and White theme was hosted by Sydney’s spectacular Ivy Ballroom with entertainment from Tall Pop Syndrome and a host of great fundraising activities.
Thanks to our volunteer committee and many generous sponsors who made this year’s event such a success! Participants may download any of the photos via the 'Actions' menu above (‘View all sizes’).
www.travel2help.org/volunteer-abroad-in-schools-in-india#1
Children at a school in Himachal, India, where you can volunteer abroad with Travel2help.org
I got a call yesterday from Linzi Glass from The Forgotten Dog Foundation about a stray dog in South Los Angeles. Josie was used for breeding, and was then dumped on the street. When I arrived in South L.A, I met Amy Silver, along with Samantha Vianos, Kelli Book, and a young girl, Sasana (who was the first to seek help for Josie).
Josie was hiding under a building, so I crawled under, and asked the girls to seal the way out with a trap (so if Josie will try to escape, she will end up in a trap). I crawled all the way to Josie, and she growled a little, then whimpered, and then ran away from me. She headed out, and then ended up in my trap :-)
Josie was scared at first, so first I put my hand inside the trap. She allowed me to touch her, and clean the spider webs off her face. Usually I never take the dogs out of the trap on the street... I prefer taking them to an enclosed area in case the dog tries to run away. With Josie I knew it would be different, so I placed a leash on her, and took her out to meet all the people that helped with her rescue. She was a little nervous at first, but a few minutes later, I felt comfortable enough to kiss her face and hug her (a picture of this hug on my page: www.eldadhagar.com )
I took her to into Samantha Vianos' car, and they headed to the vet. Josie is 2-3 years old, she got a bath, all her shots, flea treatment, she was dewormed. Today, about 15 hours after her rescue she already was good to go to an adoption even where we learned that she LOVES other dogs.
We really want to get her spayed so she can actually be adopted, and we really need your help. Please help us with a small tax-deductible donation for Hope For Paws, and on the comment section (on the paypal page), please write "FOR JOSIE" so I can forward the funds to the vet: www.hopeforpaws.org (her vet: Pet Hospital in Orange, CA (714) 771-3261, however, they won't take credit cards over the phone).
Another really important thing we need is a foster home for Josie in ORANGE COUNTY. We will provide the food, treats, a bed, toys... whatever she needs.
Please call Samantha if you can help with fostering or if you would like to meet Josie: 714-795-0724. I will post the location of next week's adoption even soon.
Thank you so much!
Eldad
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en.wikipedia.org/wiki/Yorkshire_Sculpture_Park
en.wikipedia.org/wiki/Bretton_Hall,_West_Yorkshire
The Yorkshire Sculpture Park (YSP) is an art gallery, with both open-air and indoor exhibition spaces, in West Bretton, Wakefield, in West Yorkshire, England. It shows work by British and international artists, including Henry Moore and Barbara Hepworth. The sculpture park occupies the 500-acre (200-hectare) parkland of Bretton Hall.
History
The Yorkshire Sculpture Park, opened in 1977, was the UK's first sculpture park based on the temporary open air exhibitions organised in London parks from the 1940s to 1970s by the Arts Council and London County Council (and later Greater London Council). The 'gallery without walls' has a changing exhibition programme, rather than permanent display as seen in other UK sculpture parks such as Grizedale Forest.
Exhibition spaces
YSP has a number of settings where its collection is displayed.
Parkland
The park is situated in the grounds of Bretton Hall, an 18th-century estate which was a family home until the mid-20th century when it became Bretton Hall College. Follies, landscape features and architectural structures from the 18th century can be seen around the park including the deer park and deer shelter (recently converted by American sculptor James Turrell into an installation), an ice house, and a camellia house. Artists working at YSP, such as Andy Goldsworthy in 2007, take their inspiration from its architectural, historical or natural environment.
Since the 1990s, YSP has made use of indoor exhibition spaces, initially a Bothy Gallery (in the curved Bothy Wall) and a temporary tent-like structure called the Pavilion Gallery. After an extensive refurbishment and expansion, YSP has added an underground gallery space in the Bothy garden, and exhibition spaces at Longside (the hillside facing the original park). Its programme consists of contemporary and modern sculpture (from Rodin and Bourdelle through to living artists). British sculpture is well represented in the past exhibition programme and semi-permanent installations. Many British sculptors prominent in the 1950s and 1960s have been the subject of solo exhibitions at YSP, including Lynn Chadwick, Austin Wright, Phillip King, Eduardo Paolozzi, Hans Josephsohn, and Kenneth Armitage. Exhibitions tend to be monographic – rather than group or thematic.
The redundant Grade II* listed St Bartholomew's Chapel, West Bretton built by William Wentworth in 1744 has been restored as gallery space.
Longside Gallery
Longside Gallery is a space for sculpture overlooking YSP. The gallery is shared with the Arts Council Collection for an alternating programme of exhibitions. Between exhibitions, Longside Gallery is used for educational and outreach activities and events.
The Weston
In July 2019, the new visitor centre housing a gallery, restaurant and shop, made the shortlist for the Stirling Prize for excellence in architecture.
Bretton Hall is a country house in West Bretton near Wakefield, West Yorkshire, England. It housed Bretton Hall College from 1949 until 2001 and was a campus of the University of Leeds (2001–2007). It is a Grade II* listed building.
History
In the 14th century the Bretton estate was owned by the Dronsfields and passed by marriage to the Wentworths in 1407. King Henry VIII spent three nights in the old hall and furnishings, draperies and panelling from his bedroom were moved to the new hall. A hall is marked on Christopher Saxton's 1577 map of Yorkshire.
The present building was designed and built around 1720 by its owner, Sir William Wentworth assisted by James Moyser to replace the earlier hall. In 1792 it passed into the Beaumont family, (latterly Barons and Viscounts Allendale), and the library and dining room were remodelled by John Carr in 1793. Monumental stables designed by George Basevi were built between 1842 and 1852. The hall was sold to the West Riding County Council in 1947. Before the sale, the panelling of the "Henry VIII parlour" (preserved from the earlier hall) was given to Leeds City Council and moved to Temple Newsam house.
The hall housed Bretton Hall College from 1949 until 2001 and was a campus of the University of Leeds from 2001 to 2007.
Plans to convert the hall to a hotel and offices were submitted for planning approval. and were approved in April 2013.
Architecture
The oldest part of the house, the south range dates from about 1720 and was designed by the owner, Sir William Wentworth and Colonel James Moyser. It was enlarged when the north range was added in the 1780s by William Lindley of Doncaster. A bow window and portico were added to the south range and the block linking the two ranges was remodelled between 1811 and 1814 by Jeffrey Wyatt for Colonel Thomas and Diana Beaumont. Around 1852 Thomas Richardson added the projecting dining room on the house's east front for Thomas Blackett Beaumont.
Exterior
The house has a three-storey nine-bay by five-bay main range while the rest is two storeys high. It is built in sandstone ashlar and its roof is hidden behind a balustraded parapet. It has tall ornamental chimney stacks and the Wentworth shield decorates two ornamental rainwater heads. The south range has a symmetrical facade with a central Doric portico. The ground and first-floor windows have 12-pane sashes with triangular pediments to the ground floor and cornices to the first. The shorter second floor windows have casements added later. The south front has a three-bay bow window with tall ground-floor windows. The centre window was originally a doorway accessed by a flight of four steps.
The seven-bay north range has a symmetrical facade where the three centre bays have giant pilasters supporting a pediment. Either side of central eight-panel double door are 12-pane sash windows while the first-floor has nine-pane sash windows. A three-bay link block joins the ranges and terminates in the orangery. The orangery is built on a two-step podium. Its seven bays are divided by square Tuscan piers which support the frieze, cornice and blocking course.
Interior
The entrance hall to the south range has a groin vaulted passage with three arches and piers and its walls are decorated with grisaille paintings. Its main staircase has a wrought iron handrail. On either side the old billiard room and former breakfast room have Adam style ceilings from about 1770. The link range has an entrance vestibule with four piers supporting a glazed dome on pendentives. On the first floor the vestibule opens onto the half-landing of the south range's main staircase. The old drawing room has a Baroque ceiling with pendant bosses. The former library and music room were in the Regency style of the 1811–14 extensions. The library had an apse where there was an organ, a coved ceiling with rinceau decoration, and a marble fireplace. The dining room was decorated in the Rococo style in about.1852. It has an elaborate marble fireplace and frieze and its ceiling is decorated with musical instruments.
Park and gardens
The pleasure grounds and parkland around the hall were the work of landscape gardeners Richard Woods in the 18th century and Robert Marnock, the estate's head gardener, in the 1820s and 1830s. The hall overlooks the River Dearne which flows in an easterly direction through the parkland. It is dammed to form two lakes. Oxley Bank, a linear earthwork forms the park's eastern boundary.
Within and around the Grade II listed parkland and pleasure grounds are several historic structures. Four lodges stand at the estate's main entrances. North Lodge and the grade II listed Haigh Lodge were probably designed by Jeffrey Wyattville at the same time as his 1811–14 extensions at the hall. Archway Lodge, a grade II* listed building by William Atkinson in 1805 takes the form of a giant archway with fluted columns. The extensively altered Hoyland Lodge is on Litherop Lane to the south. The redundant Grade II* listed St Bartholomew's Chapel, West Bretton built by William Wentworth in 1744 has been restored as gallery space.
The parkland is the home of the 224 acre (90 ha) Yorkshire Sculpture Park and the 100 acre (40 ha) Bretton Country Park which has been a designated local nature reserve since 1994. The development of accommodation and car parks for the college and multiple use as a country and sculpture park and general neglect in the second half of the 20th century led to the historic landscape's fragmentation and it was designated "at risk" by English Heritage in 2009. Yorkshire Sculpture Park is now responsible for most of the park and, in partnership with Natural England, who provided funding, and English Heritage, has a conservation management plan for the park. Trees and scrub have been cleared to provide access to a lakeside perimeter walk.
Protei.org
Kwun Ton Ferry Pier, Hong Kong.
Opening Dec 20th, Kwun Tong Ferry Pier Location : goo.gl/maps/qwIPx
Thanks to Nadege Nguyen, Maggie Lin, Jessica Tsui, Chris Gee, Travis Bunt, URBANUS for help.
This exhibition would not be possible without the generous support of :
- Seeeds Studio : www.seeedstudio.com
- Shuttleworth Foundation : www.shuttleworthfoundation.org
- CleanFive : www.cleanfive.fr
- Opflex : www.opflex.com/site/
- Videotage : videotage.org.hk
- SOW Asia : sowasia.org
Lord's Entire new system of ornithology, or, Oecumenical history of British birds ... /.
[London] :pubd. May 14, 1791, by the author, no. 11, Maiden Lane, Covent Garden,[1791-1796].
Door in Levoča, historical region Spiš, Prešovský kraj, Slovakia.
Levoča is a town in eastern Slovakia with a well preserved historical town center. Together with the nearby Spiš Castle, the church of Žehra and other associated monuments, Levoča is inscribed in the World Heritage List of the UNESCO.
---quotation from en.wikipedia.org:---
The old town is picturesquely sited and still surrounded by most of its ancient walls. In associating the town with Spiš Castle and Žehra in June 2009 as the renamed World Heritage Site of "Levoča, Spišský Hrad, and the Associated Cultural Monuments", UNESCO cites the town's historic center, its fortifications, and the works of Master Paul of Levoča preserved in the town.
The main entrance to the old town is via the monumental Košice Gate (15th century) behind which is located the ornate baroque Church of the Holy Spirit and the New Minorite Monastery (c. 1750).
The town square (Námestie Majstra Pavla - Master Paul’s Square) boasts three major monuments; the quaint Old Town Hall (15th-17th century) which now contains a museum, the domed Evangelical Lutheran Church (1837) and the 14th century Roman Catholic Church of St. James (in Slovak: Chrám svätého Jakuba, often mistakenly referred to in English as St. Jacob's). It houses a magnificently carved and painted wooden Gothic altar, the largest in Europe, (18.62 m (61.09 ft) in height), created by Master Paul around 1520. The square is very well preserved (despite one or two modern incursions) and contains a number of striking buildings which were the townhouses of the local nobility in the late Middle Ages. Also notable in the square is the wrought iron "Cage of Shame", dating back to the 17th century, used for public punishment of miscreants. A plaque on one of the houses records the printing and publication in the town of the most famous work of Comenius, the Orbis Pictus. Other buildings on the square house a historical museum and a museum dedicated to the work of Master Paul.
Behind the square on Kláštorská Street are the 14th-century church and remains of the old monastery of the Minorites, now incorporated into a Church grammar school. Nearby is the town's Polish Gate, a Gothic construction of the 15th century.
From the 16th century to the end of 1922, Levoca was the administrative center of the province of Szepes (Spiš). Between 1806 - 1826, the Hungarian architect from Eger Antal Povolny built a grandiose administration building, the Large Provincial House, as the seat of the town's administration. He adjusted its Classicist style to Levoca's Renaissance character by emphasizing the building's horizontal lines. The House is considered the most beautiful Provincial House in the former Kingdom of Hungary. Today, it is reconstructed and it is a seat of the administration.
The State Regional Archives (Štátny oblastný archív) are in a tan stone building on the north side of the square at nám. Majstra Pavla 60.
---end of quotation---
Slovakia holidays May 2016.
Birbirinden güzel Benten oyunlarını oynamak için www.bentenoyunlari.org adresini ziyaret edebilirsiniz.
another unused idea for writtenimages.net -- where a stream of bytes from the web were interpreted as 'commands' for the particles to follow. (this one here is reading from Oprah's Twitter page) Results appear almost like a brownian walk, except they're definately not random - there are subtle 'patterns' of sorts in human-written text not present in a 'pure' random walk.
Zoom into this map at maps.bpl.org.
Publisher: O.H. Bailey & Co.
Date: 1877
Location: Turners Falls (Mass.)
Scale: Not drawn to scale.
Call Number: G3764.T8A3 1877.T8
Hand Cut, Stapled and Assembled In-House. Great for a little journal to write all your secrets and plots in or a great little sketch book to keep you drawing everyday!
Paper: 100% Post Consumer Recycled Paper Stock
Page Number: 20
Size: 4.25 Inches Wide by 5.5 Inches Heigh
Artwork: Original works by Karl Addison
Journal Color: Light Gray
Reversible... Cover is printed on both sides to be used for both Left and Right handed folks. Hooray, everyone wins!
Really, really in to drawing with a lot of black. Sharp contrast and detail. Happy with this dudes fish lips and intense cross hatch. The drawing is comic in style. Been inspired by old horror comics - so good.
Artwork by Karl Addison
See my other artwork at www.partybots.org