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Jakob sourit :

 

- Vous croyez si fort en moi, père. Comment cela est-il possible ?

 

- Tu es mon fils et le porteur de l’anneau de feu. Alors je sais que tu vas réussir à vaincre les forces du mal, même si cela prendra du temps. Ce n’est pas une question de durée, c’est une question de foi. Et Marie t’aidera, j’en suis persuadé. Je sais qu’elle a le caractère suffisamment affirmé pour cela. C’est toi qui manques de confiance, mon garçon. Pourtant, le Ciel et les forces célestes veillent sur toi et sur ta dulcinée, ils vous protègent tous deux et vous guident. Alors qu’est-ce qui te tracasse tant ?

 

- Le pouvoir d’Oswald m’angoisse. Ce qu’il a fait à mère, à mes frères, à vous et à tous ces royaumes et ces jeunes gens est véritablement abominable. Et je ne sais pas si j’aurai la force et le pouvoir suffisants pour détruire cette magie maléfique qu’il déploie. Et puis...il y a pire...Je...c’est sans doute idiot mais...je me suis rendu compte que le mal n’était pas forcément si radical. Qu’il était le plus souvent le résultat de souffrances, de peurs...En discutant avec Ulf, le chef des vampires, j’ai entrevu quelque chose qui m’a troublé. Comme un espace où il n’y aurait finalement ni bien ni mal, mais plutôt des circonstances malheureuses...J’ai compris que c’était le cas pour Ulf et en arrivant ici, je me suis aussi posé la question pour Oswald. Que lui est-il arrivé pour qu’il devienne aussi maléfique ?

 

- Il n’a jamais connu ni son père ni sa mère. La fille d’Osmond est morte moins d’un an après sa naissance. D’une mauvaise fièvre que son père n’a pas su guérir. Alors Osmond s’est enferré dans toutes sortes de magie et a elevé Oswald à son image et selon ses codes.

 

- Et son père ?

 

- Je crois que personne ne sait qui il était exactement...Oswald a considéré son grand-père comme père et mère tout à la fois. Tout en ayant peur de lui déplaire, peur de sa magie aussi. C’est pourquoi il souhaite tout contrôler autour de lui. Tout posséder et dominer. C’est un être en perpétuelle quête de sécurité. Et la sécurité qu’il souhaite, c’est le pouvoir suprême. Une sorte de Saint Graal, un entêtement maladif pour soulager ses angoisses. Mais une fois qu’il l’aura, ce pouvoir ne pourra que le détruire.

 

- Alors pourquoi ne pas le lui donner tout de suite ?

 

- Parce que ce pouvoir suprême s’il tombait entre ses mains maléfiques nous tuerait tous.

Est-ce vraiment cela que tu souhaites, fils ?

 

-Non, évidemment, mais je cherchais une solution alternative qui…

 

-Puisse fonctionner sans l’affronter directement, c’est cela ?

 

- Oui...vous savez à quel point je déteste toute forme de violence.

 

- Pourtant tu sais bien que dans certains cas, c’est inévitable, même si je n’aime pas plus que toi ce genre de solution. Depuis mon internement et ton arrivée à Kalamine, n’as-tu pas été confronté à ce genre d’extrémité ?

 

- Si, une fois. Lorsque Tito le serpent et sa bande de brigands, la voleuse d’âmes voulaient s’en prendre à moi et à Gontrand...Mais croyez bien que je n’ai pas fait cela de gaieté de coeur et si Gontrand n’avait pas été là, de même que Ulf pour me pousser à l’action, je pense que je n’aurais pas été jusqu’à leur destruction.

 

- Et tu ne serais peut-être plus là pour nous en parler. Réfléchis à ça, Jakob, je t’en prie. Au besoin parles-en avec Marie. A présent, c’est ensemble que vous devez affronter Oswald et pas seulement individuellement, chacun de votre côté.

 

- Ton père a raison, intervint le triton. Ta fiancée peut t’aider à prendre la bonne décision. Ce n’est pas la fille d’Héloïse Smiroff pour rien. Fais lui confiance et confies-toi à elle. A deux, vous trouverez la juste attitude. Ca et ton poudrier magique, ça devrait t’ôter le doute et te remettre dans de bonnes dispositions. Maintenant, en échange de nos précieux conseils, je vais te demander un service, jeune homme ! Pourrais-tu t’arranger avec Chariot pour que Marie vienne nous rendre visite également ? Je sais que c’est un peu risqué, mais...même si ça n’est pas possible avant quelques jours…

 

Hélas, au moment où le triton faisait cette requête, Chariot démarra la chanson d’alerte et Jakob sursauta :

 

- Ecoutez, ce sera avec plaisir, mais je ne peux rien vous promettre. D’autant que je dois m’en aller si je ne veux pas être surpris ici par le corbeau ou Oswald lui-même. Père, tenez bon, jusqu’à ce que je trouve le moyen de vous délivrer. Le reste, je m’en charge, vous pouvez compter sur moi.

 

- Je t’aime mon fils...prends soin de toi ! Murmura le roi des elfes, avec un sanglot dans la voix.

 

Jakob inclina la tête, lui aussi très ému. Puis saluant les autres prisonniers, il s’éclipsa hors du cachot.

 

Juste à temps pour éviter de croiser la corneille, qui ayant fini son jeu de dupes avec la psyché d’Oswald, venait s’enquérir de l’avancée du ménage de l’apprenti sorcier.

 

- Tu as déjà terminé ? Croassa le volatile en jouant l’inspecteur du laboratoire.

 

Il passa en revue toutes les étagères et tables et ne voyant rien à redire, il fixa le jeune garçon avec intérêt et déclara :

 

Eh bien...tu dois être un apprenti méticuleux...et c’est une qualité que le maître apprécie. Tu as passé la première épreuve, la plus facile. Mais attends-toi à une prochaine un peu plus épineuse et difficile...J’ai faim ! Que fait donc Oswald ?

 

- Si tu veux, je peux t’apporter une poignée de grains d’orge...cela te fera attendre, suggéra Chariot. Moi aussi j’ai faim et je suppose que l’apprenti sorcier est sur le même ressenti . Alors je vous invite tous deux à la cuisine. Nous dînerons ensemble au lieu de manger seuls chacun devant son assiette.

 

- Sans le maître ? S’offusqua le corbeau .

 

- De toute façon, il dîne toujours seul, alors qu’est-ce qu’il pourrait trouver à y redire.

 

Vaincu par cet argument de Chariot, et poussé par la faim, l’oiseau ne se fit plus prier pour suivre Jakob à la cuisine.

Ce qui permit au jeune garçon, d’observer les usages de la maisonnée et les rapports sociaux qu’entretenait le corbeau avec le domestique.

 

La vie au sein de la tour semblait assez morne et triste en dehors des coups de colère et d’éclat d’Oswald et du mimétisme de son favori qui ne voyait que par son maître et répétait comme un automate le même discours pervers que le sorcier, sans même forcément le comprendre.

Intérieurement, Jakob, tout en mangeant, espérait que ce dîner soit très court, juste pour apaiser leur faim pour échapper au tourbillon volubile du corbeau. Chariot semblait résigné et habitué à subir cet incessant monologue. Une fois de plus, Jakob eut pitié du vieux cuisinier et même s’il ne pouvait lui faire aucune confidence de crainte d’une trahison, résolut de l’aider à sortir de l’emprise d’Oswald.

Il pensait à Marie aussi...Marie, dont il avait peur de la réaction, suite à leur rendez-vous manqué de la veille.

Aurait-il droit à sa bienveillance et sa compréhension ? Ou bien aurait-elle une réaction de colère et un sentiment de trahison vis à vis de son absence ?

Il avait beau se convaincre qu’elle l’aimait et qu’elle lui pardonnerait volontiers son échappée belle de la nuit dernière avec Ulf, il n’arrivait pas à se trouver tout à fait tranquille en pensant à leurs retrouvailles.

Et ce doute creusait la mélancolie sur son jeune visage comme une rivière creuse un lit dans la terre et la mousse tendre.

 

C’est avec ce visage plein d’incertitudes qu’il apparut à Oswald, rentré de sa journée forestière avec Marie. La jeune femme, toute aussi contrariée qu’il l’était lui-même sans pour autant que ce soit pour les mêmes raisons, ne fit aucun cas de sa présence et regagna sa chambre rapidement, sous le regard inquiet d’Oswald.

 

- Qu’ai-je fait encore pour lui déplaire ? Maugréa le sorcier. Je savais que les femmes étaient de nature capricieuse, mais celle-là dépasse tous les records en la matière. Elle devrait pourtant être contente que j’ai utilisé des sorts pour faire pousser plus vite ses graines. Au moins nous économiserons de l’eau et du travail…

 

Jakob se mordit la lèvre pour ne pas répliquer et Chariot en écho soupira.

Ce silence éloquent, pas même rompu par la corneille qui fixait le sorcier d’un air ébahi, finit par indisposer Oswald qui cherchait une explication logique au comportement de son épouse et n’en trouvait pas. Avisant son nouveau jeune apprenti, il lui lança :

 

- Et toi ? Qu’as-tu donc fait durant mon absence ? Le laboratoire est-il en ordre et propre ?

 

- Je pense que vous devriez être satisfait.

 

- Tu penses...cela veut donc dire que tu as des doutes sur la qualité de ton travail ? Attention, Matthias, si tu m’as trompé, je le saurai...Je te l’ai dit, je n’ignore rien de ce qui se passe ici et sur mes terres.

 

Jakob sourit.

 

- Voyez par vous-même…

 

Le sorcier se dirigea lentement vers le laboratoire et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il constata, en lieu et place d’un espace en désordre et sale, un laboratoire propre et rangé. Sans pour autant que les potions aient diamétralement changé de place.

Furieux, il passa plusieurs fois entre les allées, mais constatant que tout avait été bien fait, il interpella son apprenti et déclara :

 

- Très bien, l’épreuve était sans doute trop simple pour toi. Alors dès demain, je te mettrai à la fabrication d’une potion. Que tu devras tester devant moi après avoir appris par coeur la recette.

Et gare à toi si le dosage n’est pas respecté. As-tu un grimoire ?

 

- Oui, bien sûr...et je l’ai amené avec moi. Il doit être dans mon baluchon.

 

- Fais voir…

 

Jakob alla chercher le livre où Erminie avait écrit en imitant l’écriture de Jakob quelques formules magiques assez sommaires et le tendit à Oswald.

Ce dernier, après avoir feuilleté l’ouvrage le rendit à son propriétaire avec une pointe de mépris :

 

- D’après ce que je vois, tu ne sais quasiment rien de la magie maléfique ou presque. Il me faudra donc tout t’apprendre. Et pourtant, tu sembles instruit...et très habile aussi. Et tu as réussi instinctivement à contourner les pièges semés dans mon laboratoire pour le nettoyer. Tu es décidément très intriguant, jeune Matthias. Mais je te dresserai et je finirai par percer tes mystères.

Sois en persuadé !

 

- Mais j’y compte bien, seigneur Oswald. Cela me permettra d’en apprendre davantage sur mes capacités car en vérité, je ne sais comment ni pourquoi j’agis comme cela. Si donc votre seigneurie veut bien me donner quelques lumières et maléfices, j’en serai ravi.

 

Le sorcier plissa les yeux en considérant le jeune garçon. Matthias le séduisait mais il l’agaçait aussi. Il était comme le sable qu’on ne parvient pas à emprisonner dans sa main et qui, infatigable, continue de couler jusqu’à disparition. Ce garçon lui rappelait un peu Marie son épouse, dont il ne parvenait pas à décoder ni les changements d’humeur ni la personnalité. Deux êtres qui s’ignoraient superbement, ne se connaissaient pas, mais pareillement indéchiffrables, brouillant les pistes quant à leur caractère et leur identité.

 

- Allons, finit-il par conclure, il est peut-être temps d’aller dormir. Chariot t’amenera à ta chambre. Mais ne t’attends pas à plus qu’il ne convient. Et sois exact demain à 7H30 au laboratoire. J’y serai déjà et je te montrerai ce que tu auras à faire.

 

- Bien, maître. Alors à demain, dormez bien !

 

Oswald eut un rictus : il ne dormait que très rarement. Et encore moins depuis qu’il voulait retrouver l’anneau de feu et conquérir tous les pouvoirs…

  

Chariot amena Jakob dans une petite pièce qui ressemblait à un couloir, percé d’une porte et d’une petite lucarne qui donnait sur la forêt et apportait un peu de fraîcheur à la chambre, quand on l’ouvrait.

 

- Je suis content que le maître t’ ait accordé cet endroit. Ce n’est pas grand, mais toujours mieux que partager avec moi et les ustensiles de ménage, le réduit sous l’escalier.

 

- Assurément. Sais-tu si je pourrais avoir une petite table avec un nécessaire pour écrire les maléfices et feuilleter et annoter mon grimoire ?

 

- Ca devrait pouvoir s’arranger. Mais pas avant demain. D’ici là, je vais t’apporter un broc d’eau douce, un cuveau et un peu de savon, une grande serviette et tu pourras te mettre au lit. Je viendrai te réveiller demain pour t’éviter une réprimande. Le maître est toujours matinal et si tu ne réponds pas immédiatement à l’appel, il s’arrange pour nous pourrir la journée…

 

- Compris, je tâcherai de ne pas l’oublier. Merci pour ton aide…

 

- Ca fait partie de mon travail ici. Et puis, je te l’ai dit, tu m’es sympathique. Alors si je peux faciliter ton acclimatation…Mais ne montre pas trop de courtoisie à mon égard. Oswald déteste les amitiés particulières et il y voit toujours un motif de rébellion. A cela aussi tu dois faire attention. Et surtout, un dernier conseil : n’essaie pas de communiquer avec l’épouse du maître. Oswald est terriblement jaloux. Et si jamais il apprenait que sa prisonnière principale s’entretient en privé avec son apprenti, il serait capable du pire, aussi bien contre elle, que contre toi.

 

Jakob hocha la tête et soupira :

 

- De toute façon, cette dame n’a même pas remarqué ma présence. Elle a l’air seulement triste, presque autant que toi.

 

- Les apparences sont trompeuses, crois-moi. Marie est une créature charmante et enjouée. Mais la compagnie du maître n’est pas pour favoriser sa bonne humeur. C’est même tout le contraire. J’espère seulement qu’elle finisse par triompher de son geôlier et retourner dans son royaume qu’elle n’aurait jamais dû quitter. Un jour, peut-être…Elle est comme toi, jeune et déterminée à tenir tête à Oswald et à imposer ses vues. Alors le Ciel ne devrait pas rester indifférent à vos détresses…

 

Jakob sourit :

 

- Tu crois en Dieu ?

 

- Plus qu’en la magie qui fait souvent plus de mal que de bien, si elle vient des forces du mal. Et encore moins lorsqu’elle se retourne contre toi...Mais Dieu lui, ne t’enfermera pas dans une loi du triple retour et Il te fera progresser sur ton chemin, si tu demandes Son Aide et celle des anges.

 

- Je n’ai jamais vraiment prié mais...peut-être parce que je n’en jamais eu l’occasion ni le besoin jusque là.

 

- Alors c’est le moment d’essayer. Si tu as des intentions particulières, confie-les simplement sans mantra ni salamalecs. Dieu se fiche des rituels. Ce qui compte, c’est l’ouverture de ton coeur et de ton âme. Et la foi que ta prière est déjà exaucée à peine l’auras-tu formulée…

 

En entendant ces paroles vibrantes, Jakob considéra le cuisinier avec un peu de circonspection mais sentant intuitivement que son interlocuteur avait vérifié concrètement ce qu’il affirmait avec tant d’assurance, il répondit :

 

- Après tout...qui ne tente rien, n’a rien. Et au moins pour réussir la seconde épreuve, j’aurai besoin d’aide divine. Alors je vais suivre ton conseil. Et s’il me réussit, tu me raconteras comment tu as découvert Dieu ?

 

- C’est promis.

 

Un peu plus tard, après s’être délassé dans un bon bain et allongé sur son lit, Jakob repensa à la prière suggérée par Chariot. Et parce qu’il avait peur de ne pas retrouver Marie, qu’elle ne soit pas au rendez-vous de la nuit, il murmura en chantonnant:

 

www.youtube.com/watch?v=LnHoqHscTKE

 

Après cette étrange prière, curieusement un peu plus apaisé, mais aussi épuisé par ce premier jour chez Oswald, Jakob cligna des paupières et ne tarda pas à s’endormir. Il ne savait pas si Marie le rejoindrait dans son sommeil, mais il n'avait plus peur de sa réaction. L'invocation lui avait rendu espoir et foi en leur mutuelle affection.

 

Silencieux, dissimulé dans l’ombre de la chambrette et heureux d'un tel dénouement, l’ange de l’anneau de feu, souriait...

Audrey is like having a blanket that is too small for the bed, you pull the blanket up to keep your chest warm, and your feet stick out. Having her lie on me is like a small blanket made of cashmere. It’s just so good. Find your “blanket”. In difficult times, it keeps you, at least, comfortable.

This snowy egret reminds me of US Senator, Al Franken who used to play his alter ego in SNL named Stuart Smalley. He would look into the mirror and say something positive to himself in order to raise his self-esteem. I remember in one of the episodes, Hall of Fame basketball player Michael Jordon had joined him in the show. That was really a classic. Check this out: www.bing.com/videos/watch/video/daily-affirmation/17wr4z7ik

 

Every morning I read my affirmation; “I learn from both my success and my errors”. “I am a kind and gentle member of the bar”. “I see my name in the pass list for the bar exam”. I’ve failed the bar 3 times. When do these spells start working?

Photo taken at 76 Minds Studios - October 2019

 

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My affirmation feather, week five bonus lesson.

“For we affirm that the Divine nature is beyond doubt impassible, and that God cannot at all be brought down from his exaltation, nor toil in anything which he wishes to effect. But we say that the Lord Jesus Christ is very God and very man, one person in two natures, and two natures in one person. When, therefore, we speak of God as enduring any humiliation or infirmity, we do not refer to the majesty of that nature, which cannot suffer; but to the feebleness of the human constitution which he assumed. And so there remains no ground of objection against our faith. For in this way we intend no debasement of the Divine nature, but we teach that one person is both Divine and human. In the incarnation of God there is no lowering of the Deity; but the nature of man we believe to be exalted.”

― Anselm of Canterbury, in 'Cur Deus Homo'.

 

Today, 21 April, is the feast of St Anselm, Doctor of the Church, and this statue of him is in the monastic church of San Anselmo in Rome.

© Andy Marfia 2013 All Rights Reserved

This was made for a Challenge on the Three Muses site. My beloved grandfather taught me lots of old songs and he often sang 'Into each life a little rain must fall'. I just added the rainbow quote as well. He was a great influence on my life and I think of him every day! xxx

Ilford SXF 200 w/ Nikon FE

blogged

 

new prints available in the shop.

This is my neice, Sumehra, who you might remember from here .

 

The reason this photograph is really, really special to me is because this was the first time she's been around me and not bawled her eyes out. Turns out she's just not much of a people person, and whenever I have met her this year we've been in company of the loud and generally suffocating type, which would have the poor darling crying like crazy, and it's not because she thinks I'm some kind of horrible child-eating troll or something of the sort.

 

So yesterday, we got acquainted, and she calls me "Cheese Mama" (mama being maternal uncle thingummy in Bengali) because I happened to be carrying my camera, and there was a beautiful window with frosted glass through which the gentle morning sunshine came pouring in softer than you could imagine.

 

There are very few feelings in the world that can compare to being trusted by a child you love.

 

Like I said before, she's a complete angel.

Affirmation.

Kichijoji, Tokyo.

Nikon D200 + AF-S DX NIKKOR 35/1.8 G

Just looking back at it, Raxus was a nightmare. Utterly terrible. A whole team lost, aside from Acqaint and I. Command had a nice long talk with me when I returned with no one other than a burnt comrade and a failed objective. Time for a change of scene, for change of characters.

  

From Left to Right:

 

Number: CT-7741

Alias: Arsenal

Class: Assault

Bio: Former unofficial leader of the 207th. Relieved of said duty after failed mission and loss of 3/4 team. Made leader of [CLASSIFIED]. Switched from Recon class to Assault Class with the addition of CT-6994

 

Number: CT-6994

Alias: Quad

Class: Recon

Bio: Was part of the 202nd Battalion. Reason for change unkown, but romours indicate that it had something to do with exceptional accuracy and feriocity.

 

Number: CT-6997

Alias: Trace

Class: Engineer

Bio: Information has been marked as CLASSIFIED with Level 5 clearance.

 

Number: CT-5754

Alias: Acqaint

Class: Support

Bio: Suffered damage to arms, legs and torso while on Raxus. Rehabilitation on the Venator class Republic ship "Democracy". Quite popular with Republic staff and other comrades. Assigned to [CLASSIFIED] after being affirmed as "ready-for-action".

 

Thanks guys, for all the views on my last picture. ;) <3

 

Hilary Duff Red Carpet Glam

Made by Mattel in 2006 (#K2896)

 

I can affirm this time that I have all her accessories, I'm sure of it lol, even the tickets and booklet that I thought I lost for more than an hour but NO I have it lol

 

I honestly couldn't have lose her accessories as I really love those, especially the lil Barbie figure which is just awesome !! I would love Mattel to reuse it for like Barbie I Can Be Movie Star dolls and stuffs like that instead of the simple award, it would be so much better ^^

I also really like the dress she's wearing, it's simple and classy, totally the kind of thing I like

But please mattel next time, make a shorter shawl, when I was younger, I used it as a red carpet lol it's way to thick and long

 

Her face is too me better than the other Hilary, I prefer her makeup and her hairstyle that let me see the face completely ^^ I also like her lil red earring, it's really classy (I maybe should remove the glasses to see how she looks without it, it's still attached lol)

Biennalist :

Biennalist is an Art Format commenting on active biennials and managed cultural events through artworks.Biennalist takes the thematics of the biennales and similar events like festivals and conferences seriously, questioning the established structures of the staged art events in order to contribute to the debate, which they wish to generate.

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links about Biennalist :

 

Thierry Geoffroy/Colonel:

en.wikipedia.org/wiki/Thierry_Geoffroy

 

en.wikipedia.org/wiki/Emergency_Room_(art)

 

www.emergencyrooms.org/formats.html

 

www.colonel.dk/

 

—--Biennale from wikipedia —--

 

The Venice International Film Festival is part of the Venice Biennale. The famous Golden Lion is awarded to the best film screening at the competition.

Biennale (Italian: [bi.enˈnaːle]), Italian for "biennial" or "every other year", is any event that happens every two years. It is most commonly used within the art world to describe large-scale international contemporary art exhibitions. As such the term was popularised by Venice Biennale, which was first held in 1895. Since the 1990s, the terms "biennale" and "biennial" have been interchangeably used in a more generic way - to signify a large-scale international survey show of contemporary art that recurs at regular intervals but not necessarily biannual (such as triennials, Documenta, Skulptur Projekte Münster).[1] The phrase has also been used for other artistic events, such as the "Biennale de Paris", "Kochi-Muziris Biennale", Berlinale (for the Berlin International Film Festival) and Viennale (for Vienna's international film festival).

Characteristics[edit]

According to author Federica Martini, what is at stake in contemporary biennales is the diplomatic/international relations potential as well as urban regeneration plans. Besides being mainly focused on the present (the “here and now” where the cultural event takes place and their effect of "spectacularisation of the everyday"), because of their site-specificity cultural events may refer back to,[who?] produce or frame the history of the site and communities' collective memory.[2]

 

The Great Exhibition in The Crystal Palace in Hyde Park, London, in 1851, the first attempt to condense the representation of the world within a unitary exhibition space.

A strong and influent symbol of biennales and of large-scale international exhibitions in general is the Crystal Palace, the gigantic and futuristic London architecture that hosted the Great Exhibition in 1851. According to philosopher Peter Sloterdijk,[3][page needed] the Crystal Palace is the first attempt to condense the representation of the world in a unitary exhibition space, where the main exhibit is society itself in an a-historical, spectacular condition. The Crystal Palace main motives were the affirmation of British economic and national leadership and the creation of moments of spectacle. In this respect, 19th century World fairs provided a visual crystallization of colonial culture and were, at the same time, forerunners of contemporary theme parks.

The Venice Biennale as an archetype[edit]

 

The structure of the Venice Biennale in 2005 with an international exhibition and the national pavilions.

The Venice Biennale, a periodical large-scale cultural event founded in 1895, served as an archetype of the biennales. Meant to become a World Fair focused on contemporary art, the Venice Biennale used as a pretext the wedding anniversary of the Italian king and followed up to several national exhibitions organised after Italy unification in 1861. The Biennale immediately put forth issues of city marketing, cultural tourism and urban regeneration, as it was meant to reposition Venice on the international cultural map after the crisis due to the end of the Grand Tour model and the weakening of the Venetian school of painting. Furthermore, the Gardens where the Biennale takes place were an abandoned city area that needed to be re-functionalised. In cultural terms, the Biennale was meant to provide on a biennial basis a platform for discussing contemporary art practices that were not represented in fine arts museums at the time. The early Biennale model already included some key points that are still constitutive of large-scale international art exhibitions today: a mix of city marketing, internationalism, gentrification issues and destination culture, and the spectacular, large scale of the event.

Biennials after the 1990s[edit]

The situation of biennials has changed in the contemporary context: while at its origin in 1895 Venice was a unique cultural event, but since the 1990s hundreds of biennials have been organized across the globe. Given the ephemeral and irregular nature of some biennials, there is little consensus on the exact number of biennials in existence at any given time.[citation needed] Furthermore, while Venice was a unique agent in the presentation of contemporary art, since the 1960s several museums devoted to contemporary art are exhibiting the contemporary scene on a regular basis. Another point of difference concerns 19th century internationalism in the arts, that was brought into question by post-colonial debates and criticism of the contemporary art “ethnic marketing”, and also challenged the Venetian and World Fair’s national representation system. As a consequence of this, Eurocentric tendency to implode the whole word in an exhibition space, which characterises both the Crystal Palace and the Venice Biennale, is affected by the expansion of the artistic geographical map to scenes traditionally considered as marginal. The birth of the Havana Biennial in 1984 is widely considered an important counterpoint to the Venetian model for its prioritization of artists working in the Global South and curatorial rejection of the national pavilion model.

International biennales[edit]

In the term's most commonly used context of major recurrent art exhibitions:

Adelaide Biennial of Australian Art, South Australia

Asian Art Biennale, in Taichung, Taiwan (National Taiwan Museum of Fine Arts)

Athens Biennale, in Athens, Greece

Bienal de Arte Paiz, in Guatemala City, Guatemala[4]

Arts in Marrakech (AiM) International Biennale (Arts in Marrakech Festival)

Bamako Encounters, a biennale of photography in Mali

Bat-Yam International Biennale of Landscape Urbanism

Beijing Biennale

Berlin Biennale (contemporary art biennale, to be distinguished from Berlinale, which is a film festival)

Bergen Assembly (triennial for contemporary art in Bergen, Norway)www.bergenassembly.no

Bi-City Biennale of Urbanism\Architecture, in Shenzhen and Hong Kong, China

Bienal de Arte de Ponce in Ponce, Puerto Rico

Biënnale van België, Biennial of Belgium, Belgium

BiennaleOnline Online biennial exhibition of contemporary art from the most promising emerging artists.

Biennial of Hawaii Artists

Biennale de la Biche, the smallest biennale in the world held at deserted island near Guadeloupe, French overseas region[5][6]

Biwako Biennale [ja], in Shiga, Japan

La Biennale de Montreal

Biennale of Luanda : Pan-African Forum for the Culture of Peace,[7] Angola

Boom Festival, international music and culture festival in Idanha-a-Nova, Portugal

Bucharest Biennale in Bucharest, Romania

Bushwick Biennial, in Bushwick, Brooklyn, New York

Canakkale Biennial, in Canakkale, Turkey

Cerveira International Art Biennial, Vila Nova de Cerveira, Portugal [8]

Changwon Sculpture Biennale in Changwon, South Korea

Dakar Biennale, also called Dak'Art, biennale in Dakar, Senegal

Documenta, contemporary art exhibition held every five years in Kassel, Germany

Estuaire (biennale), biennale in Nantes and Saint-Nazaire, France

EVA International, biennial in Limerick, Republic of Ireland

Göteborg International Biennial for Contemporary Art, in Gothenburg, Sweden[9]

Greater Taipei Contemporary Art Biennial, in Taipei, Taiwan

Gwangju Biennale, Asia's first and most prestigious contemporary art biennale

Havana biennial, in Havana, Cuba

Helsinki Biennial, in Helsinki, Finland

Herzliya Biennial For Contemporary Art, in Herzliya, Israel

Incheon Women Artists' Biennale, in Incheon, South Korea

Iowa Biennial, in Iowa, USA

Istanbul Biennial, in Istanbul, Turkey

International Roaming Biennial of Tehran, in Tehran and Istanbul

Jakarta Biennale, in Jakarta, Indonesia

Jerusalem Biennale, in Jerusalem, Israel

Jogja Biennale, in Yogyakarta, Indonesia

Karachi Biennale, in Karachi, Pakistan

Keelung Harbor Biennale, in Keelung, Taiwan

Kochi-Muziris Biennale, largest art exhibition in India, in Kochi, Kerala, India

Kortrijk Design Biennale Interieur, in Kortrijk, Belgium

Kobe Biennale, in Japan

Kuandu Biennale, in Taipei, Taiwan

Lagos Biennial, in Lagos, Nigeria[10]

Light Art Biennale Austria, in Austria

Liverpool Biennial, in Liverpool, UK

Lofoten International Art Festival [no] (LIAF), on the Lofoten archipelago, Norway[11]

Manifesta, European Biennale of contemporary art in different European cities

Mediations Biennale, in Poznań, Poland

Melbourne International Biennial 1999

Mediterranean Biennale in Sakhnin 2013

MOMENTA Biennale de l'image [fr] (formerly known as Le Mois de la Photo à Montréal), in Montreal, Canada

MOMENTUM [no], in Moss, Norway[12]

Moscow Biennale, in Moscow, Russia

Munich Biennale, new opera and music-theatre in even-numbered years

Mykonos Biennale

Nakanojo Biennale[13]

NGV Triennial, contemporary art exhibition held every three years at the National Gallery of Victoria, Melbourne, Australia

October Salon – Belgrade Biennale [sr], organised by the Cultural Center of Belgrade [sr], in Belgrade, Serbia[14]

OSTEN Biennial of Drawing Skopje, North Macedonia[15]

Biennale de Paris

Riga International Biennial of Contemporary Art (RIBOCA), in Riga, Latvia[16]

São Paulo Art Biennial, in São Paulo, Brazil

SCAPE Public Art Christchurch Biennial in Christchurch, New Zealand[17]

Prospect New Orleans

Seoul Biennale of Architecture and Urbanism

Sequences, in Reykjavík, Iceland[18]

Shanghai Biennale

Sharjah Biennale, in Sharjah, UAE

Singapore Biennale, held in various locations across the city-state island of Singapore

Screen City Biennial, in Stavanger, Norway

Biennale of Sydney

Taipei Biennale, in Taipei, Taiwan

Taiwan Arts Biennale, in Taichung, Taiwan (National Taiwan Museum of Fine Arts)

Taiwan Film Biennale, in Hammer Museum, Los Angeles, U.S.A.

Thessaloniki Biennale of Contemporary Art [el], in Thessaloniki, Greece[19]

Dream city, produced by ART Rue Association in Tunisia

Vancouver Biennale

Visayas Islands Visual Arts Exhibition and Conference (VIVA ExCon) in the Philippines [20]

Venice Biennale, in Venice, Italy, which includes:

Venice Biennale of Contemporary Art

Venice Biennale of Architecture

Venice Film Festival

Vladivostok biennale of Visual Arts, in Vladivostok, Russia

Whitney Biennial, hosted by the Whitney Museum of American Art, in New York City, NY, USA

Web Biennial, produced with teams from Athens, Berlin and Istanbul.

West Africa Architecture Biennale,[21] Virtual in Lagos, Nigeria.

WRO Biennale, in Wrocław, Poland[22]

Music Biennale Zagreb

[SHIFT:ibpcpa] The International Biennale of Performance, Collaborative and Participatory Arts, Nomadic, International, Scotland, UK.

 

—---Venice Biennale from wikipedia —

 

The Venice Biennale (/ˌbiːɛˈnɑːleɪ, -li/; Italian: La Biennale di Venezia) is an international cultural exhibition hosted annually in Venice, Italy by the Biennale Foundation.[2][3][4] The biennale has been organised every year since 1895, which makes it the oldest of its kind. The main exhibition held in Castello, in the halls of the Arsenale and Biennale Gardens, alternates between art and architecture (hence the name biennale; biennial).[5][6][7] The other events hosted by the Foundation—spanning theatre, music, and dance—are held annually in various parts of Venice, whereas the Venice Film Festival takes place at the Lido.[8]

Organization[edit]

Art Biennale

Art Biennale

International Art Exhibition

1895

Even-numbered years (since 2022)

Venice Biennale of Architecture

International Architecture Exhibition

1980

Odd-numbered years (since 2021)

Biennale Musica

International Festival of Contemporary Music

1930

Annually (Sep/Oct)

Biennale Teatro

International Theatre Festival

1934

Annually (Jul/Aug)

Venice Film Festival

Venice International Film Festival

1932

Annually (Aug/Sep)

Venice Dance Biennale

International Festival of Contemporary Dance

1999

Annually (June; biennially 2010–16)

  

International Kids' Carnival

2009

Annually (during Carnevale)

  

History

1895–1947

On April 19, 1893, the Venetian City Council passed a resolution to set up an biennial exhibition of Italian Art ("Esposizione biennale artistica nazionale") to celebrate the silver anniversary of King Umberto I and Margherita of Savoy.[11]

A year later, the council decreed "to adopt a 'by invitation' system; to reserve a section of the Exhibition for foreign artists too; to admit works by uninvited Italian artists, as selected by a jury."[12]

The first Biennale, "I Esposizione Internazionale d'Arte della Città di Venezia (1st International Art Exhibition of the City of Venice)" (although originally scheduled for April 22, 1894) was opened on April 30, 1895, by the Italian King and Queen, Umberto I and Margherita di Savoia. The first exhibition was seen by 224,000 visitors.

The event became increasingly international in the first decades of the 20th century: from 1907 on, several countries installed national pavilions at the exhibition, with the first being from Belgium. In 1910 the first internationally well-known artists were displayed: a room dedicated to Gustav Klimt, a one-man show for Renoir, a retrospective of Courbet. A work by Picasso "Family of Saltimbanques" was removed from the Spanish salon in the central Palazzo because it was feared that its novelty might shock the public. By 1914 seven pavilions had been established: Belgium (1907), Hungary (1909), Germany (1909), Great Britain (1909), France (1912), and Russia (1914).

During World War I, the 1916 and 1918 events were cancelled.[13] In 1920 the post of mayor of Venice and president of the Biennale was split. The new secretary general, Vittorio Pica brought about the first presence of avant-garde art, notably Impressionists and Post-Impressionists.

1922 saw an exhibition of sculpture by African artists. Between the two World Wars, many important modern artists had their work exhibited there. In 1928 the Istituto Storico d'Arte Contemporanea (Historical Institute of Contemporary Art) opened, which was the first nucleus of archival collections of the Biennale. In 1930 its name was changed into Historical Archive of Contemporary Art.

In 1930, the Biennale was transformed into an Ente Autonomo (Autonomous Board) by Royal Decree with law no. 33 of 13-1-1930. Subsequently, the control of the Biennale passed from the Venice city council to the national Fascist government under Benito Mussolini. This brought on a restructuring, an associated financial boost, as well as a new president, Count Giuseppe Volpi di Misurata. Three entirely new events were established, including the Biennale Musica in 1930, also referred to as International Festival of Contemporary Music; the Venice Film Festival in 1932, which they claim as the first film festival in history,[14] also referred to as Venice International Film Festival; and the Biennale Theatro in 1934, also referred to as International Theatre Festival.

In 1933 the Biennale organized an exhibition of Italian art abroad. From 1938, Grand Prizes were awarded in the art exhibition section.

During World War II, the activities of the Biennale were interrupted: 1942 saw the last edition of the events. The Film Festival restarted in 1946, the Music and Theatre festivals were resumed in 1947, and the Art Exhibition in 1948.[15]

1948–1973[edit]

The Art Biennale was resumed in 1948 with a major exhibition of a recapitulatory nature. The Secretary General, art historian Rodolfo Pallucchini, started with the Impressionists and many protagonists of contemporary art including Chagall, Klee, Braque, Delvaux, Ensor, and Magritte, as well as a retrospective of Picasso's work. Peggy Guggenheim was invited to exhibit her collection, later to be permanently housed at Ca' Venier dei Leoni.

1949 saw the beginning of renewed attention to avant-garde movements in European—and later worldwide—movements in contemporary art. Abstract expressionism was introduced in the 1950s, and the Biennale is credited with importing Pop Art into the canon of art history by awarding the top prize to Robert Rauschenberg in 1964.[16] From 1948 to 1972, Italian architect Carlo Scarpa did a series of remarkable interventions in the Biennale's exhibition spaces.

In 1954 the island San Giorgio Maggiore provided the venue for the first Japanese Noh theatre shows in Europe. 1956 saw the selection of films following an artistic selection and no longer based upon the designation of the participating country. The 1957 Golden Lion went to Satyajit Ray's Aparajito which introduced Indian cinema to the West.

1962 included Arte Informale at the Art Exhibition with Jean Fautrier, Hans Hartung, Emilio Vedova, and Pietro Consagra. The 1964 Art Exhibition introduced continental Europe to Pop Art (The Independent Group had been founded in Britain in 1952). The American Robert Rauschenberg was the first American artist to win the Gran Premio, and the youngest to date.

The student protests of 1968 also marked a crisis for the Biennale. Student protests hindered the opening of the Biennale. A resulting period of institutional changes opened and ending with a new Statute in 1973. In 1969, following the protests, the Grand Prizes were abandoned. These resumed in 1980 for the Mostra del Cinema and in 1986 for the Art Exhibition.[17]

In 1972, for the first time, a theme was adopted by the Biennale, called "Opera o comportamento" ("Work or Behaviour").

Starting from 1973 the Music Festival was no longer held annually. During the year in which the Mostra del Cinema was not held, there was a series of "Giornate del cinema italiano" (Days of Italian Cinema) promoted by sectorial bodies in campo Santa Margherita, in Venice.[18]

1974–1998[edit]

1974 saw the start of the four-year presidency of Carlo Ripa di Meana. The International Art Exhibition was not held (until it was resumed in 1976). Theatre and cinema events were held in October 1974 and 1975 under the title Libertà per il Cile (Freedom for Chile)—a major cultural protest against the dictatorship of Augusto Pinochet.

On 15 November 1977, the so-called Dissident Biennale (in reference to the dissident movement in the USSR) opened. Because of the ensuing controversies within the Italian left wing parties, president Ripa di Meana resigned at the end of the year.[19]

In 1979 the new presidency of Giuseppe Galasso (1979-1982) began. The principle was laid down whereby each of the artistic sectors was to have a permanent director to organise its activity.

In 1980, the Architecture section of the Biennale was set up. The director, Paolo Portoghesi, opened the Corderie dell'Arsenale to the public for the first time. At the Mostra del Cinema, the awards were brought back into being (between 1969 and 1979, the editions were non-competitive). In 1980, Achille Bonito Oliva and Harald Szeemann introduced "Aperto", a section of the exhibition designed to explore emerging art. Italian art historian Giovanni Carandente directed the 1988 and 1990 editions. A three-year gap was left afterwards to make sure that the 1995 edition would coincide with the 100th anniversary of the Biennale.[13]

The 1993 edition was directed by Achille Bonito Oliva. In 1995, Jean Clair was appointed to be the Biennale's first non-Italian director of visual arts[20] while Germano Celant served as director in 1997.

For the Centenary in 1995, the Biennale promoted events in every sector of its activity: the 34th Festival del Teatro, the 46th art exhibition, the 46th Festival di Musica, the 52nd Mostra del Cinema.[21]

1999–present[edit]

In 1999 and 2001, Harald Szeemann directed two editions in a row (48th & 49th) bringing in a larger representation of artists from Asia and Eastern Europe and more young artists than usual and expanded the show into several newly restored spaces of the Arsenale.

In 1999 a new sector was created for live shows: DMT (Dance Music Theatre).

The 50th edition, 2003, directed by Francesco Bonami, had a record number of seven co-curators involved, including Hans Ulrich Obrist, Catherine David, Igor Zabel, Hou Hanru and Massimiliano Gioni.

The 51st edition of the Biennale opened in June 2005, curated, for the first time by two women, Maria de Corral and Rosa Martinez. De Corral organized "The Experience of Art" which included 41 artists, from past masters to younger figures. Rosa Martinez took over the Arsenale with "Always a Little Further." Drawing on "the myth of the romantic traveler" her exhibition involved 49 artists, ranging from the elegant to the profane.

In 2007, Robert Storr became the first director from the United States to curate the Biennale (the 52nd), with a show entitled Think with the Senses – Feel with the Mind. Art in the Present Tense.

Swedish curator Daniel Birnbaum was artistic director of the 2009 edition entitled "Fare Mondi // Making Worlds".

The 2011 edition was curated by Swiss curator Bice Curiger entitled "ILLUMInazioni – ILLUMInations".

The Biennale in 2013 was curated by the Italian Massimiliano Gioni. His title and theme, Il Palazzo Enciclopedico / The Encyclopedic Palace, was adopted from an architectural model by the self-taught Italian-American artist Marino Auriti. Auriti's work, The Encyclopedic Palace of the World was lent by the American Folk Art Museum and exhibited in the first room of the Arsenale for the duration of the biennale. For Gioni, Auriti's work, "meant to house all worldly knowledge, bringing together the greatest discoveries of the human race, from the wheel to the satellite," provided an analogous figure for the "biennale model itself...based on the impossible desire to concentrate the infinite worlds of contemporary art in a single place: a task that now seems as dizzyingly absurd as Auriti's dream."[22]

Curator Okwui Enwezor was responsible for the 2015 edition.[23] He was the first African-born curator of the biennial. As a catalyst for imagining different ways of imagining multiple desires and futures Enwezor commissioned special projects and programs throughout the Biennale in the Giardini. This included a Creative Time Summit, e-flux journal's SUPERCOMMUNITY, Gulf Labor Coalition, The Invisible Borders Trans-African Project and Abounaddara.[24][25]

The 2017 Biennale, titled Viva Arte Viva, was directed by French curator Christine Macel who called it an "exhibition inspired by humanism".[26] German artist Franz Erhard Walter won the Golden Lion for best artist, while Carolee Schneemann was awarded a posthumous Golden Lion for Lifetime Achievement.[27]

The 2019 Biennale, titled May You Live In Interesting Times, was directed by American-born curator Ralph Rugoff.[28]

The 2022 edition was curated by Italian curator Cecilia Alemani entitled "The Milk of Dreams" after a book by British-born Mexican surrealist painter Leonora Carrington.[29]

The Biennale has an attendance today of over 500,000 visitors.[30][31][32]

Role in the art market[edit]

When the Venice Biennale was founded in 1895, one of its main goals was to establish a new market for contemporary art. Between 1942 and 1968 a sales office assisted artists in finding clients and selling their work,[33] a service for which it charged 10% commission. Sales remained an intrinsic part of the biennale until 1968, when a sales ban was enacted. An important practical reason why the focus on non-commodities has failed to decouple Venice from the market is that the biennale itself lacks the funds to produce, ship and install these large-scale works. Therefore, the financial involvement of dealers is widely regarded as indispensable;[16] as they regularly front the funding for production of ambitious projects.[34] Furthermore, every other year the Venice Biennale coincides with nearby Art Basel, the world's prime commercial fair for modern and contemporary art. Numerous galleries with artists on show in Venice usually bring work by the same artists to Basel.[35]

Central Pavilion and Arsenale[edit]

The formal Biennale is based at a park, the Giardini. The Giardini includes a large exhibition hall that houses a themed exhibition curated by the Biennale's director.

Initiated in 1980, the Aperto began as a fringe event for younger artists and artists of a national origin not represented by the permanent national pavilions. This is usually staged in the Arsenale and has become part of the formal biennale programme. In 1995 there was no Aperto so a number of participating countries hired venues to show exhibitions of emerging artists. From 1999, both the international exhibition and the Aperto were held as one exhibition, held both at the Central Pavilion and the Arsenale. Also in 1999, a $1 million renovation transformed the Arsenale area into a cluster of renovated shipyards, sheds and warehouses, more than doubling the Arsenale's exhibition space of previous years.[36]

A special edition of the 54th Biennale was held at Padiglione Italia of Torino Esposizioni – Sala Nervi (December 2011 – February 2012) for the 150th Anniversary of Italian Unification. The event was directed by Vittorio Sgarbi.[37]

National pavilions[edit]

Main article: National pavilions at the Venice Biennale

The Giardini houses 30 permanent national pavilions.[13] Alongside the Central Pavilion, built in 1894 and later restructured and extended several times, the Giardini are occupied by a further 29 pavilions built at different periods by the various countries participating in the Biennale. The first nation to build a pavilion was Belgium in 1907, followed by Germany, Britain and Hungary in 1909.[13] The pavilions are the property of the individual countries and are managed by their ministries of culture.[38]

Countries not owning a pavilion in the Giardini are exhibited in other venues across Venice. The number of countries represented is still growing. In 2005, China was showing for the first time, followed by the African Pavilion and Mexico (2007), the United Arab Emirates (2009), and India (2011).[39]

The assignment of the permanent pavilions was largely dictated by the international politics of the 1930s and the Cold War. There is no single format to how each country manages their pavilion, established and emerging countries represented at the biennial maintain and fund their pavilions in different ways.[38] While pavilions are usually government-funded, private money plays an increasingly large role; in 2015, the pavilions of Iraq, Ukraine and Syria were completely privately funded.[40] The pavilion for Great Britain is always managed by the British Council[41] while the United States assigns the responsibility to a public gallery chosen by the Department of State which, since 1985, has been the Peggy Guggenheim Collection.[42] The countries at the Arsenale that request a temporary exhibition space pay a hire fee per square meter.[38]

In 2011, the countries were Albania, Andorra, Argentina, Australia, Austria, Bangladesh, Belarus, Belgium, Brazil, Bulgaria, Canada, Chile, China, Congo, Costa Rica, Croatia, Cuba, Cyprus, Czechia and Slovakia, Denmark, Egypt, Estonia, Finland, France, Georgia, Germany, Greece, Haiti, Hungary, Iceland, India, Iran, Iraq, Ireland, Israel, Italy, Japan, Korea, Latvia, Lithuania, Luxembourg, Macedonia, Mexico, Moldova, Montenegro, Netherlands, New Zealand, Norway, Poland, Portugal, Romania, Russia, San Marino, Saudi Arabia, Serbia, Singapore, Slovenia, South Africa, Spain, Sweden, Switzerland, Syrian Arab Republic, Taiwan, Thailand, Turkey, Ukraine, United Arab Emirates, United Kingdom, United States of America, Uruguay, Venezuela, Wales and Zimbabwe. In addition to this there are two collective pavilions: Central Asia Pavilion and Istituto Italo-Latino Americano. In 2013, eleven new participant countries developed national pavilions for the Biennale: Angola, Bosnia and Herzegowina, the Bahamas, Bahrain, the Ivory Coast, Kosovo, Kuwait, the Maldives, Paraguay, Tuvalu, and the Holy See. In 2015, five new participant countries developed pavilions for the Biennale: Grenada,[43] Republic of Mozambique, Republic of Seychelles, Mauritius and Mongolia. In 2017, three countries participated in the Art Biennale for the first time: Antigua & Barbuda, Kiribati, and Nigeria.[44] In 2019, four countries participated in the Art Biennale for the first time: Ghana, Madagascar, Malaysia, and Pakistan.[45]

As well as the national pavilions there are countless "unofficial pavilions"[46] that spring up every year. In 2009 there were pavilions such as the Gabon Pavilion and a Peckham pavilion. In 2017 The Diaspora Pavilion bought together 19 artists from complex, multinational backgrounds to challenge the prevalence of the nation state at the Biennale.[47]

The Internet Pavilion (Italian: Padiglione Internet) was founded in 2009 as a platform for activists and artists working in new media.[48][49][50] Subsequent editions were held since,[51] 2013,[51] in conjunction with the biennale.[52]

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twitter.com/Memoire2cite - Après 1945, les collines agricoles du sud-est de la ville connaissent un programme d’urbanisation de grande ampleur pour répondre à la crise du logement. Près de 4600 logements sociaux vont ainsi être construits en quatre tranches successives de 1953 à 1970 : Beaulieu, la Marandinière, Montchovet, la Métare et la Palle formant aujourd’hui les quartiers sud-est. Touché par la crise économique et urbaine de dingue, le secteur sud-est apparaît à la fin des années 1990 comme un espace monofonctionnel dédié en totalité à l’habitat locatif social et porté par un seul bailleur l'OPAC devenu Métropole Habitat. Bien que bénéficiant de nombreux atouts (accessibilité et environnement agréable...), le quartier souffre du gigantisme de son urbanisation et du manque de résidentialisation des unités d’habitation. Par une action en profondeur et dans la durée, la Ville de Saint-Étienne, à travers son Programme de Rénovation Urbaine (PRU), a amorcé une transformation durable du quartier depuis 1989 avec la 1ere demolition du programme à la rue Pierre Loti le 31 janvier 1989 (BANLIEUE89), 30 ans de renouvellement urbain sur la ville.... une ville pilote en la matiere des 1990. Aujourd'hui et demain Les quartiers sud-est vont poursuivre leur mutation, avec l’appui continu de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine et ses partenaires l'ANRU2. Développer le secteur économiqueL'objectif est de dynamiser l’économie dans ce territoire en portant de nouveaux projets et en restructurant l’offre commerciale de proximité. La Ville de Saint-Étienne a prévu la création de nouvelles zones d’activités permettant l’accueil d’entreprises. Ainsi une zone d’activités économiques, rue Pierre Loti, répondra aux besoins fonciers des entreprises et des artisans locaux. Ce projet de zone économique, en visibilité directe de la RN 88, permettra l’implantation d’une cinquantaine d’entreprises et la création de 300 emplois. Un nouveau centre commercial sur le secteur de la Marandinière, couplé à la démolition des centres commerciaux de la Palle et Sembat, permettra de restructurer et moderniser l’offre commerciale de proximité. Renouveller l'offre d'habitat Une qualité résidentielle s’affirme progressivement au sein des quartiers Sud-Est, grâce à une nouvelle offre d’habitat variée qui émerge depuis plusieurs années. Les nombreuses démolitions réalisées et à venir (Boulevard des Mineurs en 2018 et immeubles Loti en 2020), ainsi que les réhabilitations d’immeubles en cours, vont permettre de diversifier l’offre de logements. L’un des objectifs du projet urbain est donc de conforter la vocation résidentielle du quartier en stimulant l’offre et en accompagnant des projets comme la construction de logements passifs sur le secteur de Beaulieu, la transformation de l’ancienne école Baptiste-Marcet et la réhabilitation de logements à Monchovet. Améliorer le cadre de vie des habitantsLes quartiers sud-est bénéficient d’un environnement naturellement riche et varié, à l’interface entre les grands parcs de la ville (jardin des Plantes, parc de l’Europe, Bois d’Avaize) et le Pilat. Le projet urbain de la Ville de Saint-Étienne prévoit de relier ces espaces naturels entre-eux avec la création d’une continuité verte, qui permettra aux marcheurs et autres randonneurs de bénéficier d’un véritable réseau de chemins autour de la commune. Le boulevard Alexandre-de-Fraissinette, véritable colonne vertébrale du quartier, et la rue Pierre-Loti seront entièrement revus pour assurer un meilleur partage de l’espace entre tous les modes de déplacements (voiture, vélo et piéton) et assurer un maillage inter-quartiers plus efficace. fr.calameo.com/read/0005441131b4119eaa674Depuis 2014, la rénovation urbaine dans les quartiers sud-est s’est traduite par de nombreux travaux: la construction du centre commercial de la Grande Marandinière, l’aménagement d’un lotissement de treize maisons individuelles passives, impasse Clémenceau, les rénovations des écoles de Montchovet et de Beaulieu, la réhabilitation de locaux rue Henri-Dunant (pour y installer la Maison des associations), et enfin les démolitions récentes du centre commercial du boulevard de la Palle et d’un garage, au 41 rue de Terrenoire.Démolitions mais aussi constructions sont au programme. Plusieurs acteurs entrent en jeu dans le financement de ces projets, notamment l’ANRU (Agence nationale de rénovation urbaine) mais aussi la Ville, le Département et la Région. Ainsi, le contrat avec l’ANRU, signé le 14 mars, dégage une somme de 23 millions d’euros, somme à laquelle il faut ajouter 3,3 millions d’euros de la Région. Pour les années à venir, les objectifs visent à la poursuite du développement économique, de la mutation de l’habitat par des constructions individuelles ou de petits immeubles, des démolitions ponctuelles, de la valorisation des espaces publics et du renforcement des espaces du quartier. Deux secteurs sont concernés : Loti et la Grande Marandinière. Le 11 AVRIL 1964, le développement de la ville de Saint Etienne, et ses travaux ..La ville de Saint Etienne se développe tout comme l'ensemble du territoire... Pour accompagner cet accroissement de population, de nouveaux quartiers se construisent aux abords de la ville chaque jours. Et pour faire face aux problèmes de circulation, un boulevard périphérique a été aménagé. Réalisé à l'occasion de la construction de la déviation sud de l'autoroute de Saint Etienne, ce reportage témoigne de la visite du sénateur maire de la ville, Mr. Michel DURAFOUR, sur le chantier du tunnel de la déviation. Accueilli par Mr. Rocher, président de la société forêzienne de travaux publics, Michel DURAFOUR découvre avec les membres du conseil municipal l'avancée des travaux. (voir aussi le chantier de l A 47 avec la video du tunnel du rond-point içi : www.ina.fr/video/LXC9610041788 . Ce quartier est né des programmes de grands ensembles mis en œuvre à partir des années 1950 afin de réduire la pénurie de logements. La mairie choisit donc de développer un quartier moderne 4 600 logements en HLM pour pouvoir loger plus de 30 000 habitants avec des loyers modérés dans des bâtiments modernes. Ce quartier avait comme emblème un des plus grands immeubles d’Europe surnommé la Muraille de Chine qui était visible depuis l’autoroute. Ce quartier s’est construit en quatre tranches : Beaulieu I (Beaulieu) de 1953 à 1955 ; Beaulieu II (La Marandinière) en 1959 ; Beaulieu III (Montchovet) en 1964 ; Beaulieu IV (La Palle) en 1971. Il est aujourd’hui en profonde mutation avec un programme de renouvellement urbain qui prévoit la démolition de plus 1000 logements et la reconstruction de 250. Bâtiments spécifiques : CHPL (Centre Hospitalier Privé de la Loire) qui remplace la Muraille de Chine ; Ecole Nationale d'ingénieurs de Saint-Etienne Un modèle de l'urbanisme des années 1950. Beaulieu-Montchovet: La ville choisit de construire un immense quartier neuf de plus de 4.600 logements, prévu pour loger 30.000 habitants, sur les basses pentes du Pilat, à la sortie sud-est de Saint-Etienne.Entre les forêts, qui seront classées parc naturel quelques années plus tard, et les quartiers chics du cours Fauriel, c'est un des endroits les mieux situés de la ville.C'est aussi le seul grand emplacement proche du centre où il n'y aie pas eu de mines, parce que les couches de charbon s'arrêtent juste avant : le terrain est assez solide pour supporter de gros immeubles. Içi le chantier de construction de MONTCHOVET soit Beaulieu 3, la continuitée des constructions HLM de nos quartiers sud-est (les chantiers de l'OPAC) , la vidéo içi :www.ina.fr/video/LXF99004401 .Retour sur son historique de 1962 à aujourd'hui e n 2018.Un grand-Ensemble qui rappelle combien la politique d'urbanisme des années 1960 et suivantes a été conduite en dépit du bon sens la video içi www.google.fr/search?q=montchovet+ina&oq=montchovet+i... et là www.ina.fr/video/CAC00029801 , mais aussi içi www.ina.fr/video/CAC00029801 - avec Claude BARTOLONE içi avec la Visite à Saint Etienne du ministre délégué à la ville le jour de la démolition de la muraille de Chine. Rencontre avec des associations pr discuter du futur du quartier Montchovet. www.ina.fr/video/LY00001263573 - fresques.ina.fr/rhone-alpes/fiche-media/Rhonal00046/demol... - et les differentes videos de la demolition la encore : La démolition de la "muraille de Chine" de Saint Etienne www.youtube.com/watch?v=aq1uOc6Gtd0, www.youtube.com/watch?v=YB3z_Z6DTdc terrible :( ^^ l interview de Michel Thiolliere Le Grisou.fr a interviewé Michel Thiollière, ancien maire de Saint-Etienne et sénateur de la Loire, membre du Parti radical et actuel vice-président de la Commission de régulation de l'énergie. Il livre son analyse sur les prochaines échéances politiques, notamment la campagne des municipales en cours à Saint-Etienne, les alliances de la droite et du centre, mais aussi le mandat de Maurice Vincent. Michel Thiollière s'attarde également sur les besoins de l'agglomération stéphanoise et évoque les enjeux énergétiques en France.(Interview : Maxime Petit -- Réalisation : Studios Bouquet) www.youtube.com/watch?v=AJAylpe8G48,"François Mitterrand, après la visite de deux quartiers -l'un à Saint Etienne et l'autre à Vénissieux, inscrits sur la liste de ceux à réhabiliter -, parle du plan de réhabilitation pour de meilleures conditions de logement.François Mitterrand / Georgina Dufoix / Gilbert Trigano / François Dubanchet / Marcel Houël Thèmes : Grands travaux et grands projetsLe Président > 1er septennat 1981-1988 > 1981-1986 ÉclairageDepuis la fin des années 1970, la région lyonnaise apparaît comme l'épicentre des violences urbaines qui se déroulent en France. Durant l'été 1981, des violences urbaines ont conduit le gouvernement à engager le plus tôt possible une nouvelle politique en faveur des quartiers dégradés. Malgré les premières opérations de réhabilitation engagées par la Commission nationale pour le développement social des quartiers, la situation demeure extrêmement tendue dans un certain nombres de quartiers populaires. L'assassinat d'un jeune de la Cité des 4 000 par un habitant en juillet 1983 a ravivé les débats autour du thème du "mal des grands ensembles" selon l'expression de l'époque. D'autre part, le contexte politique conduit également le pouvoir à s'intéresser encore davantage à la question de la dégradation urbaine dans la mesure où de très nombreux quartiers populaires n'ont pas cette fois-ci apporté leurs suffrages aux candidats de la gauche.La visite de François Mitterrand dans deux quartiers dégradés de la région lyonnaise constitue donc un signal fort à l'égard des populations qui y vivent. Ce déplacement fait également écho à celui réalisé quelques jours plus tôt au sein de la Cité des 4 000 à La Courneuve en Seine Saint Denis (voir Visite de François Mitterrand à La Courneuve). Le principe est d'ailleurs le même et il est exprimé par le président de la République : voir par lui-même l'état réel de ses quartiers. Le fait qu'il soit mentionné dans le reportage que "ces visites surprises" se soient faites dans la "plus grande discrétion" (notamment sans les élus locaux concernés) marque effectivement la volonté du président de la République d'établir une sorte de lien direct avec les habitants qui vivent dans ces quartiers. Il ne s'agit pas de faire l'annonce de nouvelles mesures mais "de voir les choses par moi-même" selon l'expression utilisée par François Mitterrand lors de son allocution à la Préfecture à Lyon. Au moment où la Commission nationale pour le développement social des quartiers établit la liste définitive des 22 quartiers qui bénéficieront d'un programme de réhabilitation, la visite du président de la République sur le terrain suggère une forme de "présidentialisation" du thème de la réhabilitation des grands ensembles.La création au même moment de Banlieue 89 suscitée par deux architectes proches de François Mitterrand, Roland Castro et Michel Cantal-Duparc, suggère également l'intérêt du président de la République pour les questions urbaines (voir Inauguration de l'exposition organisée par Banlieue 89)."http://fresques.ina.fr/mitterrand/fiche-media/Mitter00106/visite-de-francois-mitterrand-a-saint-etienne-et-aux-minguettes.html JournalisteVisites surprises qui se sont déroulées dans la plus grande discrétion, seule Madame Georgina Dufoix, Secrétaire d’Etat à la Famille et aux Immigrés, Monsieur Gilbert Trigano, le PDG du Club Méditerranée qui participe à la Commission Dubedout, et deux collaborateurs du Chef de l’État étaient présents. Ni à Saint-Étienne, ni à Vénissieux, les autorités locales n’y ont participés. Peu avant midi, le Président est arrivé à la Préfecture du Rhône à Lyon où s’est déroulée pendant 45 minutes une séance de travail avec les élus locaux et notamment Messieurs Dubanchet, Maire de Saint-Étienne et Houël, Maire de Vénissieux. Réunion qui a donné l’occasion d’aborder les problèmes de fond, devait souligner François Mitterrand.(Bruit)François MitterrandLes deux quartiers que je viens de visiter, celui de Montchovet à Saint-Étienne et celui de Monmousseau à l’intérieur des Minguettes sur la commune de Vénissieux, sont inscrits sur la liste des 22 quartiers à réhabiliter, retenus, proposés par la Commission Dubedout devenue la Commission Pesce, et retenus par le Gouvernement. Et je compte appliquer nos efforts pour qu’effectivement, ces quartiers soient réhabilités, c’est-à-dire, soient habitables. Qu’on y trouve, pour ceux qui y vivent, euh, suffisamment de convivialité, de capacité de développer une famille et, euh, revenant de son travail quand on en a, de pouvoir vivre avec les autres. Les conditions de logement, la construction de ces ensembles, les liaisons avec l’extérieur, l’école, le sport, les espaces verts, bref, l’espace tout court, contribuent, vous le comprenez bien à, au futur équilibre, ou contribueront au futur équilibre de ces quartiers. Alors, je préfère voir les choses par moi-même. Il faut bien se dire que à l’origine de nombreux désordres sociaux se trouvent ces fâcheuses, ces déplorables conditions de vie. Et moi, je veux lutter contre ces désordres et pour cela, il faut que je m’attaque avec le Gouvernement et ceux qui ont la charge auprès de moi, je veux absolument m’attaquer aux sources d’un malaise et d’un déséquilibre social qui sont d’une immense ampleur. Raison de plus pour commencer par un bout avec énergie et continuité. Et de ce point de vue, je compte bien, au cours des semaines et des mois à venir, persévérer dans cette enquête personnelle qui me permet ensuite de donner des instructions précises à ceux qui participent à la gestion de l’État., à Saint-Étienne comme dans les communes de sa proche banlieue. Une sorte de grand monument à la gloire des HLM, comme si on avait fait exprès de la faire aussi énorme pour montrer comme les gens étaient fiers de ce quartier. Autour on construit tout ce qu'il faut pour les habitants : une école, Montchovet, qui donne sur le grand pré derrière, une MJC, une piscine, un centre commercial, avec la Poste, plus tard le bureau de police. En 1978, comme les enfants des habitants grandissent, on ouvre un deuxième collège dans la ZUP. Il prendra le nom de Jean Dasté, qui a créé la Comédie de Saint-Etienne, le plus grand théatre de province en France, et son école de comédiens. Après 1984 les loyers des HLM ont augmenté, beaucoup d'habitants sont partis. La population de Saint-Etienne diminue surtout dans les quartiers sud : beaucoup de gens déménagent vers la plaine du Forez, moins froide, où il y a la place de batir des maisons. On a rénové beaucoup d'appartements anciens en ville : la crise du logement est finie. On ne sait même plus qu'elle a existé. Les ZUP ont vieilli et la plupart des gens préfèrent se loger dans des appartements récents. Alors on ferme : le collège de Beaulieu, l'école de la Marandinière, la Poste. La Muraille coute très cher à entretenir : il n'y a plus asssez d'habitants pour payer les frais. Les HLM ont décidé de la détruire: c'est le plus gros projet de démolition jamais réalisé en Europe. Les familles qui restaient ont du déménager. On va faire exploser la Muraille de Chine au printemps de l'an 2000. Peut être qu'il fallait le faire, mais pour les gens du quartier c'est un gros morceau de notre Histoire qu'on nous détruit.1954: les premiers travaux à Beaulieu : la campagne devient une ville à grands coups de bulldozer..Le projet est de construire en grande quantité des logements de bonne qualité, avec tout le confort, des chambres pour les enfants, l'eau, le chauffage central, des sanitaires, des arbres et des pelouses, et surtout .... des loyers accessibles pour tous. Ce seront les Habitations à Loyers Modérés, les HLM.Il faudra les construires en dehors des villes, pour en finir avec le mélange des industries et des logements, qui amène le bruit et la pollution. Y prévoir tous les équipements : commerces, écoles, collèges, lycées, transports, parcs, équipements sportifs, police, pompiers, Postes. Construire des villes entières où tout le monde aura accès à ce qui n'était encore que le luxe de quelques gens très riches.Cinq villes sont choisies pour être prioritaires : Paris ( Pantin ) et Lyon ( Bron-Parilly) à cause de leur taille, Angers et Rouen détruites dans les bombardements de 1944, Saint-Etienne, la ville la plus sinistrée de France pour le logement. C'est là que naissent les cinq premières Zone à Urbaniser en Priorité, les ZUP, modèles de l'urbanisme pour toute une génération. Elles ne s'appellent pas encore comme ça : on les construites avant que l'expression de ZUP existe, c'est de leur réussite que naitra le modèle repris partout pour lequel on inventera le mot plus tard.Beaulieu I: le projet d'urbanismeMaquette de 1953 - Projet des architectes Gouyon-ClémentUne architecture géométrique, de grands espaces, des arbres, des formes qui soulignent le relief.La ZUP de Beaulieu est construite en quatre tranches:- Beaulieu I ( Beaulieu ) de 1953 à 1955- Beaulieu II ( La Marandinière ) en 1959- Beaulieu III ( Montchovet ) en 1964, dont fait partie la Muraille de Chine, le grand immeuble le long du boulevard à gauche.- Beaulieu IV ( La Palle ) en 1971Le quartier:Au premier plan, en bas à droite Beaulieu, la Marandinière est à droite derrière l'autoroute, Montplaisir à gauche, Monchovet au milieu, le long du boulevard de la Palle.A gauche des tennis, les batiments du collège de Beaulieu. C'était l'autre collège de la ZEP, le seul collège "sensible" de France a avoir été fermé, en 1995.Nouvelles techniques, nouveaux matériaux :Construire vite pour un prix raisonnable oblige à inventer de nouvelles techniques, d'autant que l'on manque de travailleurs qualifiés.La construction s'industrialise: immeubles à structure porteuse ( des poteaux en béton armé tiennent les dalles, ce ne sont plus les murs qui soutiennent les immeubles ), murs rideaux ( les murs sont fait de morceaux préfabriqués accrochés aux dalles ), éléments standardisés ( les éléments: murs, tuyauterie, portes et fenêtres, sanitaires, etc... sont tous identiques, fabriqués en usine en grande série, installés de la même façon dans tous les immeubles ), nouveaux matériaux ( matières plastiques, béton armé, acier ) qui ne s'utilisaient pas dans la construction traditionnelle.Cela permet de diminuer les prix, en automatisant les fabrications, mais aussi parce qu'on peut utiliser des ouvriers beaucoup moins qualifiés, qui ne font que du montage et que l'on paye moins cher.Bien après les gens se plaindront de ces appartements tous identiques, de ces matériaux peu agréables, de la taille inhumaine des batiments.Mais à l'époque il faut compter deux à trois ans d'attente pour obtenir un appartement dans le quartier. Les familles sont si contentes de leur quartier tout neuf que les collègiens qui prennent le bus emportent une paire de bottes en plus de leur chaussures pour aller des immeubles à l'arrêt de bus : pas question de ramener de la boue dans les bus ou dans les escaliers.La crise du logement:1950 : la France connait la pire crise du logement de son Histoire. La crise économique de 1929 puis la guerre de 1939-1945 ont arrêté la construction de logements, déja insuffisante avant 1930, pendant plus de vingt ans.La France est au maximum du "baby-boom" ( période de très forte natalité qui commence à la fin de la guerre ) : les 40 millions de français de 1950 font deux fois plus de bébés que les 60 millions d'aujourd'hui. La très forte croissance économique relance l'immigration. Plus de la moitié des familles sont mal logées alors que la France commence la plus forte croissance démographique de son Histoire.La IV° République, héritière du programme de la Résistance donne la priorité aux besoins sociaux : école, santé, logement, sur la rentabilité financière. L'Etat, les villes, sont décidés à investir dans le logement, qui est déclaré prioritaire dans le Plan d'organisation de l'économie.Entre les années 50 et 60, et suite à la seconde guerre mondiale, la municipalité stéphanoise a vu sa population passée d’un peu moins de 180 000 habitants en 1950 à plus de 200 000 habitants dix ans plus tard en 1960. Cette forte augmentation de la population pouvait s’expliquer par le fort taux de natalité de cette époque (baby-boom), mais aussi par l’afflux de travailleurs de la classe ouvrière venus dans la grande cité stéphanoise pour trouver un travail. De ce fait, la construction d’un logement sain pour chaque ouvrier était devenue une priorité absolue pour les élus qui considéraient à raison que cela était une condition vitale dans le cadre de ce grand développement. Pour ce faire, la ville a lancé dans les années 50 une vaste opération de construction de barres d’habitation dans la zone de Beaulieu, destinée à fournir un logement à une population grandissante.Une barre d’habitation innovanteA l’époque, avec une majorité d’architectes, les appartements modernes construits possédaient des cloisons lourdes empêchant toute modification interne ainsi que des espaces de renvoi sombres et non ventilés ressemblant à des alcôves.Mais à l’inverse, pour certains architectes précurseurs de la région à l’image d’Yves et Henri Gouyon, la modernité reflétait le gout de la clarté, de l’air, et du soleil, avec de larges horizons. Ainsi, ces derniers donnaient la priorité non pas aux façades qu’ils considéraient comme de simples élévations du plan, mais aux cellules d’habitations et à leur orientation. Dans cette optique, le bâtiment proposé par Henri Gouyon, qui était donc un partisan de l’espace ouvert moderne, supprimait les circulations et profitait de ce gain de place pour aménager de nouveaux espaces de vie communes. De plus, dans ces cellules d’habitations, les architectes ont tirés profit au maximum de la double orientation des appartements (ces derniers étaient traversant) avec par exemple l’accolement de balcons.Conception et réalisation d’un quartier entierPour le projet de Beaulieu, l’on confia la conception ainsi que la réalisation des interventions aux agences Henri et Yves Gouyon puis Yves Gouyon et associés. Ainsi, dés le milieu des années 50, des études concernant Beaulieu II – La Marandinière furent conduites, suivis de la construction du bâtiment entre 1957 et 1959. S’en suivit Beaulieu III – Montchovet entre 1962 et 1964, surnommé la « Muraille de Chine », qui comprenait entre autres, une barre de type HLM haute de 10 à 17 mètres et longue de 270 mètres, avec 560 logements. Suites à ces constructions, l’urbanisation des vallées et collines du sud-est de Saint-Etienne continua jusque dans les années 70 avec les séries de la Métare I, II, et III. Au total, ce sont plus de 8 000 logements, pour l’essentiel de type HLM, qui ont été construits durant cette période.Ces constructions ont également contribué à la création du parc de l’Europe et d’un boulevard circulaire qui servait de jonction entre les différents édifices et le centre-ville de la cité stéphanoise.Un projet pharaoniqueLe centre commercial fut un projet d’une dimension sans précédent pour la ville, plus grand centre commercial intra-urbain de la région Loire-Auvergne, avec 100 magasins, 1500 places de stationnement, 90 000 m² de surface, et sur 3 niveaux (4 niveaux avec la terrasse). Le 2 octobre 1979, CENTRE DEUX ouvre ses portes pour la première fois, et constitue une renaissance et un véritable tournant pour la ville.L’avis de l’architecteDe toutes les constructions de cette époque, Beaulieu est un des ensembles construits qui se porte le mieux si l’on en croit les nombreuses enquêtes menées auprès de la population de ces logements, dont certains l’occupe pratiquement depuis le début. Les arbres atteignent désormais le haut des immeubles, et la rue Le Corbusier adjacente a pris les allures « d’une banlieue des années 30 » avec un niveau d’urbanisme parfaitement acceptable. En conclusion, on peut parler pour cette construction d’un véritable savoir faire architectural et en quelques sortes d’art urbain. Ce projet a été récompensé par un prix d’urbanisme, mettant en valeur le travail en amont du projet. St-Etienne Cimaise Architectes -Entretien avec François Tomas, géographe, spécialiste de l'aménagement urbain, et enseignant à l'université et à l'école d'architecture de Saint-Etienne. Il est notamment l'auteur des Grands Ensembles, une histoire qui continue (Publications de l'université de Saint-Etienne, 2003). Cet intellectuel a également mis la main à la pâte. Entre 1977 et 1983, il fut adjoint à l'urbanisme du maire communiste de l'époque, Joseph Sanguedolce. Engagé au PC de 1974 à 1985, il a, depuis, rejoint le Parti socialiste «comme militant de base»Quelle est l'ampleur des destructions provoquées par la Seconde Guerre mondiale à Saint-Etienne?La ville subit un important bombardement des Alliés le 26 mai 1944. Celui-ci vise les usines qu'utilisaient les Allemands dans la région pour leur effort de guerre et les noeuds de communication ferroviaire. Comme prévu, la gare de Châteaucreux, les usines de Marais et le tunnel de Tardy sont touchés. Mais les bombes, larguées trop rapidement, atteignent aussi les quartiers du Soleil et de Tardy - notamment les écoles - ainsi que l'église Saint-François, emplie de fidèles. Au total, le bilan est lourd: un millier de morts, 1 500 blessés, 22 000 sinistrés; 800 immeubles ont été plus ou moins détruits.Que prévoit-on pour la reconstruction?Pas grand-chose. A la différence de la refonte spectaculaire du Havre, par exemple, on se contente ici de bâtir de petits immeubles, plus modernes bien sûr, mais sans réelle innovation architecturale ou urbanistique.Est-il vrai que Saint-Etienne, après guerre, traîne une réputation de «capitale des taudis»?C'est exact, et celle-ci n'est pas usurpée. En 1946, 7% seulement des logements sont jugés «confortables», et 17%, «acceptables»; 56% sont médiocres, et 20% peuvent véritablement être qualifiés de taudis: 1 logement sur 5 n'a pas d'eau à l'évier, les deux tiers ne disposent pas de WC, et 95%, de salle d'eau. Mais le problème n'a pas été créé par la guerre. Depuis la fin du XIXe siècle, Saint-Etienne a beaucoup grandi, mais très peu construit. Résultat: la ville a vieilli sur elle-même et se trouve après guerre dans une situation désastreuse, que les bombardements ont simplement aggravée.C'est alors qu'Alexandre de Fraissinette, maire élu en 1947, fixe le logement comme l'une de ses priorités.Oui. Et ce ne sera pas un vain mot. Rendez-vous compte: on passe de 114 logements construits en 1948 à 531 en 1951, 1 085 en 1954, 1 694 en 1957 et même 2 932 en 1959! L'effort est gigantesque. Mais le changement est aussi qualitatif. A la fin des années 1940 et au début des années 1950, la France va connaître une rupture architecturale avec l'apparition des premiers grands ensembles. Saint-Etienne sera l'une des villes symboles de cette rupture.Comment cette nouvelle architecture est-elle accueillie?Très favorablement par les classes moyennes, beaucoup moins par les classes populaires.Cela paraît paradoxal, pour du logement social!Le paradoxe n'est qu'apparent. On l'a oublié aujourd'hui, mais les premiers grands ensembles sont réservés aux familles de moins de trois enfants ayant des revenus corrects, autrement dit aux classes moyennes. Alors que, depuis la guerre, celles-ci devaient se contenter d'une ou de deux pièces mal équipées, elles se voient soudain proposer des logements spacieux, avec de la verdure, de la lumière, une salle d'eau, des WC, le chauffage central. Cela leur paraît merveilleux! Les pauvres, eux, continuent de s'entasser dans de petits appartements sans confort, quand ce ne sont pas des taudis, en particulier à Tarentaize et à Beaubrun, ou des bidonvilles, du côté de Méons, près des puits de mine et des usines sidérurgiques. Ce n'est que plus tard, à partir des années 1970, que les grands ensembles seront prioritairement réservés aux pauvres et aux familles immigrées. Mais, dans les années 1950, les grands ensembles sont encore synonymes de progrès social. Et même au-delà. On est persuadé que ce nouvel habitat va entraîner le recul de la maladie, de la délinquance, voire de la mésentente entre les époux! Il existe ainsi une «commission du bonheur ou des grands ensembles»!On croit rêver...C'était l'ambiance de l'époque, avec ses utopies et ses excès. Pour les architectes, si l'un des repoussoirs est le taudis de centre-ville, l'autre est le petit pavillon de banlieue, symbole à leurs yeux de l'individualisme petit-bourgeois, avec ses gaspillages de terrain, son absence d'horizon et son coût pour la communauté...Quels sont les quartiers typiques de cette période, à Saint-Etienne?Le premier est constitué par le très bel ensemble de la place du Maréchal-Foch. Il s'agit d'une étape intermédiaire entre l'îlot traditionnel (des immeubles accolés, formant un pâté de maisons) et sa suppression totale. Du côté de la Grand-Rue, plusieurs immeubles constituent encore des semi-îlots. Mais, à l'ouest, deux immeubles sont déjà totalement indépendants: ils sont construits au milieu de la verdure. Et cela, c'est très nouveau. Jusqu'à présent, tous les immeubles érigés à Saint-Etienne, y compris les plus hauts, étaient accolés à d'autres édifices. Cela reste encore, cinquante ans plus tard, l'un des quartiers chics de Saint-Etienne.L'autre grande opération de l'époque, c'est Beaulieu I.Evidemment. On est, cette fois, face à un grand ensemble «pur». Le chantier commence en 1953 - il y a juste cinquante ans - et s'achève en 1955. Ce nouveau quartier de 1 264 logements est remarquablement conçu. Non seulement il respecte la topographie des lieux, mais aussi il joue avec elle: les bâtiments sont implantés soit parallèlement, soit perpendiculairement aux courbes de niveau, ce qui met en valeur la colline tout en préservant son sommet. Pour rompre l'anonymat, les entrées, les façades et les balcons sont individualisés. Les logements sont de qualité, et les espaces verts, confiés aux services de la ville, tout simplement magnifiques. Beaulieu produit d'ailleurs un effet prodigieux sur ses premiers habitants.Son implantation n'est pas non plus le fait du hasard...En effet. Compte tenu des préoccupations hygiénistes de l'époque, le conseil municipal a choisi ce site «loin des zones minières et industrielles, à l'abri des poussières et des fumées, au climat salubre». Il souligne qu'il ne sera «jamais exploité par les houillères, car son sous-sol est stérile» et qu'il est également «bien relié à Saint-Etienne par le cours Fauriel, la seule avenue large de la ville». C'est véritablement le contre-modèle du taudis. Il a d'ailleurs, lui également, remarquablement bien vieilli.Etes-vous aussi enthousiaste pour les projets qui ont suivi Beaulieu I?Hélas!... Beaulieu II-La Marandinière (1957-1959), Beaulieu III-Montchovet (1962-1964), avec la fameuse «muraille de Chine», Beaulieu IV-la Palle (1967-1970) et la Métare (1962-1974), représentant à eux tous quelque 6 000 logements, constituent - à l'exception de la Métare, qui ne comprend que des appartements en copropriété - des échecs complets. Et tragiques.Pourquoi cette différence?Beaulieu I a bénéficié d'une accumulation de partis pris judicieux qui n'ont pas été appliqués par la suite. Outre la qualité de son architecture et de ses espaces verts, on a évité le zonage bête et méchant, qui allait s'imposer plus tard: les zones commerciales, d'un côté; les tours et les barres d'habitation, d'un deuxième; les emplois, d'un troisième. Enfin, Beaulieu I, réservé presque exclusivement aux classes moyennes, n'a pas connu le processus de dégradation que l'on constatera ailleurs, et dont la destruction de la «muraille de Chine» constituera le symbole.Qui ont été les grands aménageurs de cette époque?Parmi les politiques: le maire, Alexandre de Fraissinette (modéré), et son premier adjoint, qui lui succédera à sa mort, le radical Michel Durafour. Parmi les architectes: Edouard Hur et Henri Gouyon, concepteurs de Beaulieu I. Et, bien sûr, l'Etat, qui reste très présent. C'est lui qui, de manière générale, garde la haute main sur l'urbanisme. Beaulieu constitue une opération nationale, décidée de Paris. Cependant, ce qui est remarquable, c'est que, pour Beaulieu I, l'Etat va accepter de composer.Dans quels domaines?Le ministère de la Reconstruction souhaitait, ici comme ailleurs, que l'opération fût entièrement industrialisée. Autrement dit, que l'on adaptât au bâtiment les méthodes de l'automobile. Les constructions devaient se faire en préfabriqué, et l'on devait se contenter de les monter sur place. Mais, à Saint-Etienne, les architectes, soutenus par le maire, s'opposent à cette directive. Parce qu'ils sont expérimentés, et reconnus, ils vont obtenir gain de cause. Et heureusement.Y a-t-il eu des projets, conçus à cette époque, qui n'ont pas vu le jour? A la fin des années 1950, l'Etat fait appel à de grands architectes pour remodeler les villes. A Saint-Etienne, c'est Dufau, distingué par le prix de Rome, qui est choisi. Il présente un projet radical: raser les 70 îlots qui se trouvent à l'est de la Grand-Rue, entre la place du Peuple et Bellevue, et les remplacer par autant de tours et de barres! Son projet, finalement, ne sera appliqué qu'en partie. Au sud, jusqu'à Bellevue, presque tout est démoli, beaucoup de tours et de barres sont construites. Au nord, les démolitions sont également presque systématiques, mais, cette fois, les nouveaux immeubles reproduisent la forme traditionnelle de l'îlot. On détruit également une partie du quartier derrière la grande poste, ainsi que l'ancienne caserne de Tréfilerie et la prison de Bizillon. Le futur Centre-Deux...C'est cela. Au départ, l'opération se nomme «prison-Tréfilerie», mais les promoteurs, qui ont le sens du commerce, préfèrent la rebaptiser. Ce quartier est conçu comme un centre d'affaires à l'américaine, type la Défense, à Paris, ou la Part-Dieu, à Lyon. On explique aux élus que, s'ils veulent que Saint-Etienne devienne une grande ville, ils doivent la doter d'un centre d'affaires, avec des immeubles atteignant 100 ou 150 mètres de hauteur, comme aux Etats-Unis! Le projet est lancé (en 1969), mais il sera peu à peu amendé, pour tenir compte de la réalité économique, de la montée des oppositions et de l'évolution des mentalités.Comment l'économie stéphanoise se porte-t-elle alors?La ville croit encore à l'avenir de la mine et des industries traditionnelles. Cela se comprend: le plan Monnet pour la relance de l'économie française s'appuie sur l'énergie, les transports, les industries lourdes... Bref, tous les points forts de Saint-Etienne, mais ce sera un cadeau empoisonné, car, bercée par cette illusion, la cité s'endort. Quand elle se décidera à moderniser ses structures industrielles, ce sera toujours avec quelques années de retard. Au fond, c'est dans les années 1950 que l'on commet les erreurs qui conduiront, plus tard, au démantèlement des industries locales.Le secteur tertiaire a-t-il déjà commencé son essor?Pas encore. Dans les années 1950, Saint-Etienne reste une ville très fortement industrielle. La tertiarisation, avec l'enseignement supérieur, la transformation de l'hôpital en centre hospitalier régional et universitaire et l'essor de Casino, avec les supermarchés et les hypermarchés, ne commencera véritablement que dans les années 1960.Culturellement, la ville est aussi très active...Elle est même, à ce moment-là, l'un des hauts lieux de la création culturelle en France, notamment dans les domaines théâtral et artistique. Maurice Allemand fait du musée de Saint-Etienne l'un des plus grands musées d'art moderne en France. Et Jean Dasté propose au public le théâtre moderne. Ce bouillonnement est dû, notamment, à Alexandre de Fraissinette. Comme, après lui, Michel Durafour, il est persuadé que l'avenir de la cité est dans la modernité. Il considère donc qu'elle doit être déclinée dans tous ses aspects: économique, urbanistique et culturel.La population comprend-elle cette volonté?Oui et non. Dans les années 1950, il existe un certain consensus, car tout le monde partage la vision d'un avenir meilleur. Mais, en réalité, Fraissinette, et surtout Durafour, sont très décalés. Dans leur obsession d'une ville «blanche», ils refusent en bloc le passé, dont on a heureusement découvert depuis lors les richesses. Ils rêvent d'une ville qui n'existe pas, peuplée d'habitants qui ne ressemblent pas aux Stéphanois réels... C'est d'ailleurs ce qui, plus tard, provoquera la chute de Michel Durafour.Le chantier de l'autoroute de Saint Etienne 01 nov. 1965, la video içi www.ina.fr/video/LXC9610041788 - ST-Etienne,Montchovet (Beaulieu III) "la Muraille de Chine" construction 1962-1964, architecte HUR/FARRAT/GOUYON.Rappelez vous...Aout 1983, François Mitterand, se déplace incognito à la Muraille de Chine à Saint-Etienne. Quelques mois plus tard, la grande réhabilitation de cette barre d’habitation sera lancée.& le 24 octobre 1987 : visite officielle à Saint-Etienne. Il retourne à La Muraille de Chine pour constater les travaux. Le même jour il se rendra à Saint-Chamond et Roanne.« En 1983, le président s’est rendu à Montchovet à l’improviste »François Mitterrand est venu une première à Montchovet en 1983 incognito. Pourquoi une telle démarche ?C’est l’architecte Roland Castro qui a convaincu le président d’aller dans des quartiers populaires. Son but était de lui montrer où vivaient les gens à cette époque et qu’il fallait entreprendre un programme de rénovation.François Mitterrand m’a appelé et m’a dit d’organiser trois ou quatre » descentes » sur le terrain mais le président ne voulait ni policiers, ni gendarmes. Il m’a simplement demandé d’avertir, par correction, le préfet une fois arrivé. C’était d’ailleurs le meilleur gage de sécurité car lorsque vous n’êtes pas attendu, il n’y a pas de risques. Nous sommes donc allés à Saint-Etienne à Montchovet, aux Minguettes à Lyon, dans le 93.. et, à chaque fois, à l’improviste> Quelle a été la réaction des habitants ?Ils étaient très étonnés de croiser le président de la République dans leur cage d’escaliers ! Partout, nous avons reçu un accueil très chaleureux.Nous étions quatre : le président, Roland Castro, un policier et moi-même. Je me souviens qu’aux Minguettes, le président a été invité par une famille pour boire le thé. Les habitants étaient très heureux que le président s’intéresse à eux.> Comment François Mitterrand a-t-il réagi en voyant la vie de ses quartiers ?Il était fasciné. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’était, pour lui, une découverte mais il était un rural et le fait de se confronter à la vie de ces gens qui vivaient dans de grandes barres fut enrichissant.> Ces visites impromptues ont-elles été suivies d’effets ?Oui car la mission Banlieues 89 est née de ces visites de terrain. Ce fut d’ailleurs la naissance de la politique de la ville.> En 1987, cette fois, la visite fut officielle - Proposer de nouveaux logements dans une démarche environnementale forte. Dans la poursuite des opérations engagées depuis 2001 (démolition de la Muraille de Chine en 2000, implantation du CHPL, de l ’AIMV en 2005), une qualité résidentielle s'affirme progressivement au sein des quartiers Sud-Est, grâce à une nouvelle offre d'habitat variée (en forme comme en type de produits). Le dynamisme du quartier s'appuie sur l'accueil et le développement de services, d'activités économiques et d'équipements d'agglomération (centre nautique, Nouveau Théâtre de Beaulieu...) et de proximité (salles de sport, travaux dans les écoles). Les atouts paysagers du site sont pleinement exploités dans une démarche environnementale forte. L'aménagement des espaces libres et la requalification des axes structurants et de desserte renforcent les liaisons internes aux quartiers et les ouvrent sur l'ensemble de la ville. Beaulieu, un patrimoine de qualité, valorisé et adapté à ses occupants40 logement ont été adaptés au vieillissement de leur occupants (bacs à douche, volets électriques, aménagement des ascenseurs, …). L'amélioration des espaces extérieurs, résidentiels ou publics (rue K.Marx, square Renoir, allée Clémenceau) viendra rendre plus conviviaux ces lieux de vie partagés. Petite Marandinière : une cité jardin qui se rénove en gardant son caractère Sur la Petite Marandinière, 320 logements de Métropole Habitat ont été rénovés. Les bâtiments ont été transformés pour arriver à 32 logements, avec création de T3, T4, et T5 en tenant compte de la rénovation thermique et du confort des logements. 54 logements ont été construits, répartis en 6 bâtiments à l'architecture contemporaine et fonctionnelle (surfaces généreuses, double ou triple orientation, terrasse ou loggia). En parallèle, les espaces publics ont été réaménagés dans une démarche environnementale durable et innovante : résidentialisation et embellissement des espaces extérieurs, traitement paysager d'ensemble, requalification des voiries et des circulations douces adaptées aux usages, gestion optimisée du stationnement et des eaux pluviales...Une nouvelle mixité pour le quartier : les maisons de ville "Jardins Sembat" 22 maisons de ville (du T3 au T5) ont été construites à l’angle de la rue Marcel Sembat et du boulevard de Fraissinette. Conçu et développé par l'équipe XXL-Civita-Spirit, ce projet se caractérise par la qualité de la construction (matériaux durables, aménagement soigné des espaces extérieurs…) et par la mise en valeur paysagère du site, ouvert sur les collines du Pilat. 3 types de maisons ont été proposées en location libre : maisons jumelées le long du boulevard de Fraissinette, maisons en pente en fond de parcelle adossée au talus, maisons patio au cœur de l’îlot. Un nouveau centre nautique sur le secteur Loti Souhaité par les habitants, exemplaire d’une démarche participative de coproduction, le centre nautique Yves Naime a été ouvert à l'été 2013, en remplacement de l'ancienne piscine de la Marandinière. Ce centre nautique comprend un bassin sportif (25m, 6 lignes d'eau), un bassin destiné aux activités ludiques (bains bouillonnants, aquagym...), une pataugoire et des plages extérieures.Grande Marandinière : un secteur d'habitat en développement . Après la démolition de la barre Sisley et celle en cours de la barre Féguide, c'est un nouveau quartier qui se dessine sur ce secteur. La reconfiguration de la rue Sisley en voie de promenade avec des vues en belvédère et l'aménagement d'une « coulée verte » ont profondément modifié le paysage urbain du secteur. Ce nouvel environnement a permis à Métropole Habitat de réaliser un programme immobilier de 27 logements locatifs. Dans ce bâtiment collectif moderne et fonctionnel, chaque logement comporte un espace extérieur privatif, balcon ou terrasse. Au rez-de-chaussée, des locaux d'activités (centre social espace-loisirs) ou de services sont déployés le long de la nouvelle rue Sisley. La Palle : des résidentialisations de qualitéLa résidentialisation des immeubles du boulevard de la Palle apporte aux habitants de nouvelles terrasses privatives en rez-de-chaussée, des espaces en cœur d’îlots plus agréables, et de nouveaux parcours piétonniers avec aires de jeux. Elle s’accompagne de la réhabilitation des immeubles (réfection des façades, changement des garde-corps…). Des opérations de résidentialisation ont été menées immeuble par immeuble de 2006 à 2009. Elles permettent de définir les limites entre les parties publiques ouvertes à tous, et les parties privées. Des petits jardins privatifs sont ainsi aménagés pour chaque logement de rez-de-chaussée.Le Pont Aven : du logement social à haute performance environnementaleDéveloppé par Métropole Habitat, le Pont-Aven est un exemple en matière de construction écologique. Il accueille 20 logements sociaux du T2 au T5. L’ensemble de la conception du bâtiment intègre des critères environnementaux : parois extérieures en brique mono-mur, eau chaude solaire, chauffage collectif au gaz naturel, ventilation intérieure à double flux pour une meilleure circulation de l’air, équipements électriques et sanitaires économes en énergie. La toiture végétalisée permet quant à elle une meilleure conservation de la fraîcheur en été, les auvents du toit protègent les fenêtres du soleil et les eaux de pluie seront récupérées pour arroser les espaces extérieurs…Résultat : une diminution des rejets en CO2 et une baisse significative des charges de chauffage pour les locataires.Favoriser l'accessibilité et les relations inter-quartiers Le réaménagement du boulevard de la Palle a favorisé une meilleure desserte du quartier en transports en commun. Une station de taxis, des pistes cyclables et des pelouses ont été aménagées le long du boulevard, sécurisant ainsi la traversée piétonne entre les terrasses Roinat et le centre hospitalier. A l'intérieur du quartier, la trame piétonnière a été développée dans le principe d'une continuité paysagère entre les différents secteurs. Initiée avec l’aménagement des terrasses Roinat, une coulée verte, nouveau poumon vert du quartier, facilitant la circulation des piétons et des cyclistes, relie désormais le boulevard de la Palle, et plus loin le bois d'Avaize, au Parc de l'Europe. - Après la seconde guerre mondiale, un immense chantier s'ouvre en France dans le but de loger massivement une population démunie, les réalisations des HLM en France et la lutte contre l'habitat indigne insalubre , le film parle de St-Etienne entre autre avec les Cités du soleil 1958 de Jean-Claude Sée : www.dailymotion.com/video/xgj74q .Jusqu'au milieu des années 1970, cette période dite des « Trente Glorieuses l'après guerre et montre la plupart des grandes réalisations de 1945 à 1960. A travers les exemples de la région parisienne et de quelques grandes villes françaises sont posé les problèmes de la diversité architecturale, de l'esthétique et de l'harmonie entre le passé et l'avenir. Les images montrent les grands ensembles de Beaulieu, la Marandiniére, à Saint-Etienne, la cité le Haut du Lièvre à Nancy, des cités à Sarcelles, Asnières, Bron-Parilly, Epinay, Pantin, Bobigny, la cité radieuse de Le Corbusier à Marseille, le front de mer à Royan, la video de l'Année 1962, une réalisation de Philippe Brunet içi www.dailymotion.com/video/xgj2zz » fut le terrain de nombreuses expérimentations architecturales et urbanistiques, fondées notamment sur les idées émises plus tôt dans le siècle par le Mouvement moderne.Aujourd'hui, ces ensembles bâtis sont au cœur d'une autre actualité, liée à leur adaptation à l'évolution des modes de vie de notre société contemporaine. Cette question qui se posa dès la fin des années 1970 apparaît sous un jour nouveau, avec les premières démolitions dans les années 1980 et, plus récemment, le vaste programme de réhabilitation mis en place dans le cadre de la loi Solidarité et Renouvellement Urbain.Après Les Grands Ensembles. Une histoire qui continue…, ce nouvel ouvrage, fruit de la collaboration entre l'École Nationale Supérieure d'Architecture de Saint-Étienne et l'Université Jean Monnet, apporte un éclairage nouveau sur cet héritage bâti, mettant au jour simultanément la question de son vécu et celle des acteurs engagés dans son édification. En réunissant quinze auteurs spécialistes de ce domaine, il s'agit de regrouper autant de points de vue, pour comprendre la diversité et la complexité des enjeux liés à la postérité de ce bâti. - « Petite enquête sur Beaulieu – Le Rond-Point », La Tribune du centre et du sud-est, 13 octobre 1955 et « Le chantier de Beaulieu – Le Rond-Point (1ère tranche) sera terminé le 30 juin 1956 très exactement »,La Tribune du centre & du sud-est, 26 juin 1956 -«St-Etienne, la place des grands ensembles dans l’histoire de l’habitat social français »Saint-Étienne/Beaulieu, au sud-est de l’agglomération, sur le versant sud de la colline de Beaulieu, en forte pente et d’aspect semi-rural, la cité de Beaulieu est mise à l’étude dès 1950. Elle débute en 1953 et comprend 1 221 logements, un groupe scolaire et 35 boutiques. Des parrains prestigieux et l’élite de l’architecture sté- phanoise sont mobilisés pour ce premier grand ensemble local.Tantôt les bâtiments suivent le dessin de la courbe de niveau 600, devenue rue Le Corbusier, tantôt ils s’installent perpendi-culairement à la pente, reliés à la rue par des passerelles ou de grands escaliers. A l’implantation exemplaire des bâtiments répond une maîtrise raffinée du végétal d’accompagnement, décliné selon les modes habituels aux squares urbains, avec une virtuosité étonnante dus aux talents de l’ingénieur des Services techniques de la ville, Jean Marc, associé à l’équipe de concep-tion dès l’origine de l’opération.Le vocabulaire de l’art des jardins s’adapte au grand ensemble : les espaces sont découpés à partir des courbes de niveau et des allées, et caractérisés par un système de haies et de contre-haies (haies étagées doubles ou triples) constituées de troènes com-muns ou dorés, prunus, berbéris et buffets de laurier, et sont plantés d arbres rythmés et colorés (érables négundo et acacias), ou parfois fastigiés (la gamme d’arbres est d’ailleurs peu riche), selon un dessin géométrique et des alternances de couleurs. Ces espaces verts ne sont réalisés qu’à partir de 1964, après avoir été longtemps laissés en prairies fauchées. Cet état de fait, dû au départ à l’étirement des financements des projets d’espaces exté-rieurs, s’inscrivait aussi dans la logique de conception de notre ingénieur, qui pensait « qu’il était nécessaire de laisser vivre un groupe d’habitations avant de planter » – afin de reprendre notamment les chemins tracés par l’usage.Cette réalisation révèle le décalage entre les réflexions et les savoir-faire architecturaux et paysagers et exprime quelques traits caractéristiques de la pratique paysagiste. Le festonnage des haies qui jalonne les espaces extérieurs rejoint celui des collines boca- gères surplombant les bâtiments. Il rappelle le site environnant et inspirera plus tard l’AUA et Alexandre Chemetoff pour la réhabilitation du quartier de Montreynaud.Relevons que, sans l’action concertée des services de la ville et de l’office d’HLM, qui finança entièrement la réalisation des espaces verts, rien n’aurait été fait à cette époque, compte tenu du désintérêt pour cet aspect du projet des principaux responsables du chantier. « D’ailleurs, à cette époque, les architectes ne jouaient pas au paysagiste… », queleques superbes videos du Ministere de la Cohésion et des Territoires içi : .Naissance d'une banlieue mort d'un village 2000 www.dailymotion.com/video/x1a98izRéalisateur : Sidney Jézéquel Production : Les Films Roger Leenhardt Sujet : la commune de Goussainville (95) --------Quatre murs et un toit 1953 www.dailymotion.com/video/xk6xui Scenario et réalisation Pierre Jallaud MRU (ministère de la reconstruction et de l'urbanisme) ----------------Le Bonheur est dans le béton www.dailymotion.com/video/x413amo - 2015 Documentaire réalisé par Lorenz Findeisen produit par Les Films du Tambour de Soie ---------------------Beaulieu par son constructeur la Cimaise :" Entre les années 50 et 60, et suite à la seconde guerre mondiale, la municipalité stéphanoise a vu sa population passée d’un peu moins de 180 000 habitants en 1950 à plus de 200 000 habitants dix ans plus tard en 1960. Cette forte augmentation de la population pouvait s’expliquer par le fort taux de natalité de cette époque (baby-boom), mais aussi par l’afflux de travailleurs de la classe ouvrière venus dans la grande cité stéphanoise pour trouver un travail. De ce fait, la construction d’un logement sain pour chaque ouvrier était devenue une priorité absolue pour les élus qui considéraient à raison que cela était une condition vitale dans le cadre de ce grand développement. Pour ce faire, la ville a lancé dans les années 50 une vaste opération de construction de barres d’habitation dans la zone de Beaulieu, destinée à fournir un logement à une population grandissante.--- Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : la préfabrication en usine, le coffrage glissant... www.dailymotion.com/video/xyjudq ----SAINT-ETIENNE BEAULIEU une barre d’habitation innovanteA l’époque, avec une majorité d’architectes, les appartements modernes construits possédaient des cloisons lourdes empêchant toute modification interne ainsi que des espaces de renvoi sombres et non ventilés ressemblant à des alcôves.Mais à l’inverse, pour certains architectes précurseurs de la région à l’image d’Yves et Henri Gouyon, la modernité reflétait le gout de la clarté, de l’air, et du soleil, avec de larges horizons. Ainsi, ces derniers donnaient la priorité non pas aux façades qu’ils considéraient comme de simples élévations du plan, mais aux cellules d’habitations et à leur orientation. Dans cette optique, le bâtiment proposé par Henri Gouyon, qui était donc un partisan de l’espace ouvert moderne, supprimait les circulations et profitait de ce gain de place pour aménager de nouveaux espaces de vie communes. De plus, dans ces cellules d’habitations, les architectes ont tirés profit au maximum de la double orientation des appartements (ces derniers étaient traversant) avec par exemple l’accolement de balcons. Conception et réalisation d’un quartier entier. Pour le projet de Beaulieu, l’on confia la conception ainsi que la réalisation des interventions aux agences Henri et Yves Gouyon puis Yves Gouyon et associés. Ainsi, dés le milieu des années 50, des études concernant Beaulieu II – La Marandinière furent conduites, suivis de la construction du bâtiment entre 1957 et 1959. S’en suivit Beaulieu III – Montchovet entre 1962 et 1964, surnommé la « Muraille de Chine la plus grande barre d'Europe avec 540 appartements à sa livraison mi 1964, les chantiers de l'OPAC devenu Métropole-Habitat, www.ina.fr/video/LY00001263522 », qui comprenait entre autres, une barre de type HLM haute de 10 à 17 mètres et longue de 270 mètres, avec 560 logements. Suites à ces constructions, l’urbanisation des vallées et collines du sud-est de Saint-Etienne continua jusque dans les années 70 avec les séries de la Métare I, II, et III. Au total, ce sont plus de 8 000 logements, pour l’essentiel de type HLM, qui ont été construits durant cette période. Ces constructions ont également contribué à la création du parc de l’Europe et d’un boulevard circulaire qui servait de jonction entre les différents édifices et le centre-ville de la cité stéphanoise.Un projet pharaoniqueLe centre commercial fut un projet d’une dimension sans précédent pour la ville, plus grand centre commercial intra-urbain de la région Loire-Auvergne, avec 100 magasins, 1500 places de stationnement, 90 000 m² de surface, et sur 3 niveaux (4 niveaux avec la terrasse). Le 2 octobre 1979, CENTRE DEUX ouvre ses portes pour la première fois, et constitue une renaissance et un véritable tournant pour la ville. L’avis de l’architecteDe toutes les constructions de cette époque, Beaulieu est un des ensembles construits qui se porte le mieux si l’on en croit les nombreuses enquêtes menées auprès de la population de ces logements, dont certains l’occupe pratiquement depuis le début. Les arbres atteignent désormais le haut des immeubles, et la rue Le Corbusier adjacente a pris les allures « d’une banlieue des années 30 » avec un niveau d’urbanisme parfaitement acceptable. En conclusion, on peut parler pour cette construction d’un véritable savoir faire architectural et en quelques sortes d’art urbain. Ce projet a été récompensé par un prix d’urbanisme, mettant en valeur le travail en amont du projet. www.cimaise-architectes.com/realisations/divers/construct... cité HLM labellisée Patrimoine du XXeme siecle -"Il faut bien le dire, avant même d’être livré, Beaulieu est l' un des grands-ensembles, parmis 6 autres qui fasçinait en 1954..En effet c'etait le début de la longue & grande histoire des chantiers de l'Office Public de l'Aménagement et de la Construction* içi, ou à Montreynaud, Solaure, Monthieu etc( l'OPAC l'office public de logements sociaux, devenu plus tard Métropole-Habitat, est la plus importante au niveau National, c'est la plus grosse boite d'HLM). Bref, les habituels promeneurs du coin genre les "Bois du Four (la Metare, le nom ançien, qui par ailleurs appartenait a Mme de Métarie une veuve riche qui légua son domaine soit "la Métare" à la ville, pour un Franc symbolique à l'epoque et aux CHU anciennement les HCL Hospiçes Civils de la Ville comme à Lyon... (on notera qu il y a des tas de logements en centre ville propriété du CHU)..se rendant le dimanchedans le Pilat ou à Rochetaillée et sur les collines* alentours (on en a 7 comme a Rome) font un léger détour par le chantier. Ils constatent alors de visu cet avancement des travaux que la presse qualifie de « belle prouesse ». Le rythme est en effet rapide : « un étage par semaine » pour certaines barres, comme le raconte un témoin. Les « grandes maisons », soient les immeubles de hauteur et nombre de logements importants (IGH), étant alors encore rares dans laville, les Stéphanois n’y sont pas habitués@ les H.L.M. Beaulieu est la 1ere cité Stéphanoise de toutes,. Les barres de dix-sept et quatorze niveaux gises respectivement rues Gomy Herriot et de Vlaminck, ainsi que la tour de 22 niveaux au 33 rue Le-Corbusier,surprennent donc encore pire pour la plus grande barre d'Europe qui arrvera 7 ans plus tard, la Muraille qui mettront certains certaines à la renverse , le gigantisme à l'état brut, du lourd.... La référence qui vient à l’esprit de beaucoup ajoute à la fascination : l’Amérique. « C’est New-York ! c'est tres joile, tres vert... », se rappelle avoir pensé un habitant de la première harre...Mais plus que les immeubles, ce sont surtout les logements qui emportent l’adhésion des « heureux locataires », comme aime à les appeler la presse tout court. La satisfaction procurée aux habitants par l’hygiène et le confort des logements des Grands-Ensembles soit les quartiers NEUF est une information connue, les études de sciences humaines sur le sujet abondent. Aussi, pour le cas de Beaulieu devenu un cas d'Ecole idem pour Montchovet (Beaulieu3) et les transformations de la Marandiniere (Beaulieu2)...Les entretiens réalisés avec des locataires n’apportent pas sur ce point-ci d’éléments nouveaux :les premiers motifs de satisfaction invoqués sont, comme pour bien d’autres Grands-Ensembles Français,l’eau courante, le chauffage central dont sont pourvus les immeubles les plus hauts, les WC intérieurs et salles de bain, l’ensoleillement et la luminosité permis par l’orientation, la hauteur et la disposition des immeubles, les placards et les tout aussi pratiques balcons à parois séchoirs permettant de faire sécher le linge, hiver compris. Entretien avec François Tomas, géographe, spécialiste de l'aménagement urbain, et enseignant à l'université et à l'école d'architecture de Saint-Etienne. Il est notamment l'auteur des Grands Ensembles, une histoire qui continue (Publications de l'université de Saint-Etienne, 2003). Cet intellectuel a également mis la main à la pâte. Entre 1977 et 1983, il fut adjoint à l'urbanisme du maire communiste de l'époque, Joseph Sanguedolce. Engagé au PC de 1974 à 1985, il a, depuis, rejoint le Parti socialiste «comme militant de base»L"apres guerre...Que prévoit-on pour la reconstruction? Pas grand-chose. A la différence de la refonte spectaculaire du Havre, par exemple, on se contente ici de bâtir de petits immeubles, plus modernes bien sûr, mais sans réelle innovation architecturale ou urbanistique.Est-il vrai que Saint-Etienne, après guerre, traîne une réputation de «capitale des taudis»?C'est exact, et celle-ci n'est pas usurpée. En 1946, 7% seulement des logements sont jugés «confortables», et 17%, «acceptables»; 56% sont médiocres, et 20% peuvent véritablement être qualifiés de taudis: 1 logement sur 5 n'a pas d'eau à l'évier, les deux tiers ne disposent pas de WC, et 95%, de salle d'eau. Mais le problème n'a pas été créé par la guerre. Depuis la fin du XIXe siècle, Saint-Etienne a beaucoup grandi, mais très peu construit. Résultat: la ville a vieilli sur elle-même et se trouve après guerre dans une situation désastreuse, que les bombardements ont simplement aggravée. C'est alors qu'Alexandre de Fraissinette, maire élu en 1947, fixe le logement comme l'une de ses priorités.

Luna investigates the 'Daily Affirmation Cards' as best friends Naru and Usagi decide what to have for breakfast, post sleepover.

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Claude Monet, La Mer Vue Des Falaises, 1881

Object Number: 2016.PHX.7.1, Phoenix Art Museum

On loan from a Private Collection

Canon G5 X handheld, taken 25 May 2016

  

fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Monet

en.wikipedia.org/wiki/Phoenix_Art_Museum

www.sothebys.com/en/auctions/ecatalogue/2007/impressionis...

www.npr.org/2020/01/10/794924761/what-a-way-to-go-even-as...

 

La Mer vue des falaises belongs to a series of views of the cliff overlooking Fécamp in Normandy, which Monet painted in 1881 (Wildenstein nos. 647-652). Monet executed the majority of his early seascapes on the coast of Normandy, a region to which he was deeply attached, and to which he returned throughout his career. In the spring of 1881 Monet spent several weeks in Fécamp, a fishing port he had visited briefly in 1868. In his depictions of this view, including the present work, Monet eliminated any signs of human presence, choosing instead to focus on the nature itself. The composition is dominated by the vast expanse of the sea, framed by the dramatic cliffs on the left, and a narrow strip of the sky above the water.

 

Turning to this particular landscape, Monet followed in the footsteps of Gustave Courbet, who had painted some of his best works on the coast of Normandy. Heather Lemonedes wrote that "The Fécamp pictures should be viewed against the backdrop of Courbet's seascapes, or 'landscapes of the sea,' as he preferred to call them. Courbet first journeyed to the Normandy coast when he was twenty-one and was immediately captivated by it. He made numerous return visits in the 1860s, painting the sea and the beach and establishing a reputation as a marine painter. In 1866 the Count de Choiseul lent Courbet his house at Trouville, where the artist spent time in the company of Monet and Boudin. One critic described the sea as producing 'the same emotion as love' in Courbet. Such passion [...] would have undoubtedly resonated with Monet. While Monet's depictions of the sea at Fécamp are more abstract, more insistently referential to the act of painting, they evoke a fascination with the subject that was in keeping with Courbet's reverence for the sea" (Heather Lemonedes in Monet in Normandy (exhibition catalogue), Fine Arts Museums, San Francisco, 2006-07, pp. 82-83). ... sothebys

 

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This turned out to be one of the most joyous, life affirming places that we've visited on our travels. The sparkling, late summer sunshine, the arresting modern architecture set amid so much history, the superb collection of early 20th century paintings on the 5th floor, and the throng of tourists and Parisians enjoying themselves on a Saturday combined to make this a most memorable afternoon.

 

www.centrepompidou.fr/en

 

"Centre Georges Pompidou commonly shortened to Centre Pompidou; also known as the Pompidou Centre in English) is a complex building in the Beaubourg area of the 4th arrondissement of Paris, near Les Halles, rue Montorgueil and the Marais. The Place Georges Pompidou in front of the museum is noted for the presence of street performers, such as mimes and jugglers. In the spring, miniature carnivals are installed temporarily into the place in front with a wide variety of attractions: bands, caricature and sketch artists, tables set up for evening dining, and even skateboarding competitions.

 

The nearby Stravinsky Fountain (also called the Fontaine des automates), on Place Stravinsky, features sixteen whimsical moving and water-spraying sculptures by Jean Tinguely and Niki de Saint-Phalle, which represent themes and works by composer Igor Stravinsky. The black-painted mechanical sculptures are by Tinguely, the colored works by de Saint-Phalle. The fountain opened in 1983.

 

It houses the Bibliothèque publique d'information (Public Information Library), a vast public library, the Musée National d'Art Moderne, which is the largest museum for modern art in Europe, and IRCAM, a centre for music and acoustic research. Because of its location, the Centre is known locally as Beaubourg. It is named after Georges Pompidou, the President of France from 1969 to 1974 who commissioned the building, and was officially opened on 31 January 1977 by President Valéry Giscard d'Estaing.

 

The sculpture, Horizontal by Alexander Calder, a free-standing mobile that is twenty-five feet high, was placed in 2012 in front of the Centre Pompidou.

 

The Centre was designed by Italian architect Renzo Piano; British architect Richard Rogers; and Italian architect Gianfranco Franchini, assisted by Ove Arup & Partners.The project was awarded to this team in an architectural design competition, whose results were announced in 1971. It was the first time in France that international architects were allowed to participate. World-renowned architects Oscar Niemeyer, Jean Prouvé and Philip Johnson made up the jury which would select one design out of the 681 entries.

 

National Geographic described the reaction to the design as "love at second sight." An article in Le Figaro declared "Paris has its own monster, just like the one in Loch Ness." But two decades later, while reporting on Rogers' winning the Pritzker Prize in 2007, The New York Times noted that the design of the Centre "turned the architecture world upside down" and that "Mr. Rogers earned a reputation as a high-tech iconoclast with the completion of the 1977 Pompidou Centre, with its exposed skeleton of brightly coloured tubes for mechanical systems. The Pritzker jury said the Pompidou "revolutionized museums, transforming what had once been elite monuments into popular places of social and cultural exchange, woven into the heart of the city.".

 

Initially, all of the functional structural elements of the building were colour-coded: green pipes are plumbing, blue ducts are for climate control, electrical wires are encased in yellow, and circulation elements and devices for safety (e.g., fire extinguishers) are red."

 

en.wikipedia.org/wiki/Centre_Georges_Pompidou

 

...

This was a fun shoot with Anne.

When everything works in your favour.

Affirmations by Monica Divane

 

1. My womb is sacred, and so is my life.

2. My womb is precious, and so is my life.

3. My womb is divine, and so is my life.

4. My womb is love, and so is my life.

5. My womb is whole and so is my life.

6. My womb is free, and so is my life.

7. My womb is radiant, and so is my life.

8. My womb is light, and so is my life.

9. My womb is great, and so is my life.

10. My womb is celestial, and so is my life.

11. My womb is peace, and so is my life.

12. My womb is bliss, and so is my life.

13. My womb is bright, and so is my life.

14. My womb is natural, and so is my life.

15. My womb is liberated, and so is my life.

16. My womb is full of energy, and so is my life.

17. My womb is pure, and so is my life.

18. My womb is in tune, and so is my life.

19. My womb is all powerful, and so is my life.

20. My womb is the seat of my creativity, and so is my life.

21. My womb is full, and so is my life.

22. My womb is filled with prayer, and so is my life.

23. My womb is a dynamic force, and so is my life.

24. My womb is holy, and so is my life.

25. My womb is the gateway to heaven here on earth, and so is my life.

 

Inspired by: www.youtube.com/watch?v=EmfxOt3jFM0

 

Men don’t always need sex because they enjoy sex per se

Several years ago, a merchant in my neighborhood learned that I was both an MD and a sex therapist. The next time

I was in his shop, he asked me if I could get him some Viagra.

“How long have you had erection problems?” I asked.

“I do...

 

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This turned out to be one of the most joyous, life affirming places that we've visited on our travels. The sparkling, late summer sunshine, the arresting modern architecture set amid so much history, the superb collection of early 20th century paintings on the 5th floor, and the throng of tourists and Parisians enjoying themselves on a Saturday combined to make this a most memorable afternoon.

 

www.centrepompidou.fr/en

 

"Centre Georges Pompidou commonly shortened to Centre Pompidou; also known as the Pompidou Centre in English) is a complex building in the Beaubourg area of the 4th arrondissement of Paris, near Les Halles, rue Montorgueil and the Marais. The Place Georges Pompidou in front of the museum is noted for the presence of street performers, such as mimes and jugglers. In the spring, miniature carnivals are installed temporarily into the place in front with a wide variety of attractions: bands, caricature and sketch artists, tables set up for evening dining, and even skateboarding competitions.

 

The nearby Stravinsky Fountain (also called the Fontaine des automates), on Place Stravinsky, features sixteen whimsical moving and water-spraying sculptures by Jean Tinguely and Niki de Saint-Phalle, which represent themes and works by composer Igor Stravinsky. The black-painted mechanical sculptures are by Tinguely, the colored works by de Saint-Phalle. The fountain opened in 1983.

 

It houses the Bibliothèque publique d'information (Public Information Library), a vast public library, the Musée National d'Art Moderne, which is the largest museum for modern art in Europe, and IRCAM, a centre for music and acoustic research. Because of its location, the Centre is known locally as Beaubourg. It is named after Georges Pompidou, the President of France from 1969 to 1974 who commissioned the building, and was officially opened on 31 January 1977 by President Valéry Giscard d'Estaing.

 

The sculpture, Horizontal by Alexander Calder, a free-standing mobile that is twenty-five feet high, was placed in 2012 in front of the Centre Pompidou.

 

The Centre was designed by Italian architect Renzo Piano; British architect Richard Rogers; and Italian architect Gianfranco Franchini, assisted by Ove Arup & Partners.The project was awarded to this team in an architectural design competition, whose results were announced in 1971. It was the first time in France that international architects were allowed to participate. World-renowned architects Oscar Niemeyer, Jean Prouvé and Philip Johnson made up the jury which would select one design out of the 681 entries.

 

National Geographic described the reaction to the design as "love at second sight." An article in Le Figaro declared "Paris has its own monster, just like the one in Loch Ness." But two decades later, while reporting on Rogers' winning the Pritzker Prize in 2007, The New York Times noted that the design of the Centre "turned the architecture world upside down" and that "Mr. Rogers earned a reputation as a high-tech iconoclast with the completion of the 1977 Pompidou Centre, with its exposed skeleton of brightly coloured tubes for mechanical systems. The Pritzker jury said the Pompidou "revolutionized museums, transforming what had once been elite monuments into popular places of social and cultural exchange, woven into the heart of the city.".

 

Initially, all of the functional structural elements of the building were colour-coded: green pipes are plumbing, blue ducts are for climate control, electrical wires are encased in yellow, and circulation elements and devices for safety (e.g., fire extinguishers) are red."

 

en.wikipedia.org/wiki/Centre_Georges_Pompidou

 

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