Geff Rossi
Edifice Ernest Cormier, Montreal
"Cet édifice est construit entre 1922 et 1926 selon les plans des architectes Louis-Auguste Amos, Charles J. Saxe et Ernest Cormier. Il s’agit du premier contrat d’importance de ce dernier depuis son retour d’études à Paris. Peu après son décès, en 1980, son nom sera donné à l’édifice afin de marquer l’importance de cet architecte dans la société québécoise. Le projet est lancé en février 1920 lorsque le gouvernement du Québec sanctionne une loi sur la construction d’une deuxième « annexe » au palais de justice de Montréal. Vieux de près de 75 ans, le palais de justice alors en fonction ne suffit plus aux besoins d’une métropole en pleine expansion. De plus, n’étant pas à l’épreuve du feu, il met en péril les précieuses archives judiciaires qui s’y trouvent. Pour la construction du nouvel édifice, le gouvernement exproprie le quadrilatère situé en face du palais de justice, créant ainsi un des plus grands chantiers montréalais de l’époque. Une vingtaine d’immeubles sont détruits. Les travaux débutent en janvier 1922 et se poursuivent jusqu’en 1926. Le nouvel édifice est relié au Vieux palais de justice par un tunnel sous la rue Notre-Dame. À son inauguration, cet édifice compte des cours de justice avec salles d’audience, des dortoirs pour les jurés, des bureaux de ministres et des locaux pour la police et les prisonniers. Des chambres pour les juges et les avocats de la Couronne ainsi que des bureaux d’enregistrement y sont aussi aménagés. En 1972, après la mise en fonction d’un nouveau palais de justice, l'édifice se libère. Les Archives nationales du Québec s’y installent de 1974 à 1987 et les conservatoires de musique et d’art dramatique de 1975 à 2001. À la suite de travaux de restauration effectués entre 2002 et 2005, l’édifice abrite la Cour d’appel du Québec à Montréal." ( www.vieux.montreal.qc.ca/inventaire/fiches/fiche_bat.php?... )
Edifice Ernest Cormier, Montreal
"Cet édifice est construit entre 1922 et 1926 selon les plans des architectes Louis-Auguste Amos, Charles J. Saxe et Ernest Cormier. Il s’agit du premier contrat d’importance de ce dernier depuis son retour d’études à Paris. Peu après son décès, en 1980, son nom sera donné à l’édifice afin de marquer l’importance de cet architecte dans la société québécoise. Le projet est lancé en février 1920 lorsque le gouvernement du Québec sanctionne une loi sur la construction d’une deuxième « annexe » au palais de justice de Montréal. Vieux de près de 75 ans, le palais de justice alors en fonction ne suffit plus aux besoins d’une métropole en pleine expansion. De plus, n’étant pas à l’épreuve du feu, il met en péril les précieuses archives judiciaires qui s’y trouvent. Pour la construction du nouvel édifice, le gouvernement exproprie le quadrilatère situé en face du palais de justice, créant ainsi un des plus grands chantiers montréalais de l’époque. Une vingtaine d’immeubles sont détruits. Les travaux débutent en janvier 1922 et se poursuivent jusqu’en 1926. Le nouvel édifice est relié au Vieux palais de justice par un tunnel sous la rue Notre-Dame. À son inauguration, cet édifice compte des cours de justice avec salles d’audience, des dortoirs pour les jurés, des bureaux de ministres et des locaux pour la police et les prisonniers. Des chambres pour les juges et les avocats de la Couronne ainsi que des bureaux d’enregistrement y sont aussi aménagés. En 1972, après la mise en fonction d’un nouveau palais de justice, l'édifice se libère. Les Archives nationales du Québec s’y installent de 1974 à 1987 et les conservatoires de musique et d’art dramatique de 1975 à 2001. À la suite de travaux de restauration effectués entre 2002 et 2005, l’édifice abrite la Cour d’appel du Québec à Montréal." ( www.vieux.montreal.qc.ca/inventaire/fiches/fiche_bat.php?... )