Geyser Strokkur
L'augmentation brusque du volume d'un fluide (eau ou lave) est à l'origine de son expulsion violente. Dans la cheminée d'un geyser, l'eau profonde étant à 128° C (la température est de 200 ° C à 1 000 m) et sous forte pression n'entre pas de suite en ébullition, 135° C étant nécessaires dans ces conditions de pression.
Plus chaude et donc moins dense que l'eau qui la surmonte, cette eau profonde monte graduellement dans la cheminée, mais du coup ses pression et température d'ébullition s'abaissent. Au dessus du niveau où elle bout, elle se vaporise et provoque l'éjection de la colonne d'eau toujours liquide qui la surmonte.
L’éruption du Strokkur s’étalonne sur 5 à 8 minutes : vidange de la colonne d’eau avec sommet en "cuvette" puis remplissage ; l’eau profonde remontant dans le conduit et commençant à se vaporiser, des bulles de gaz apparaissent ; une sorte de dôme d'eau se forme enfin juste avant que l'eau soit expulsée très rapidement en un jet puissant de 20-30 m de hauteur (cf. G Bordin et alii).
Geyser Strokkur
L'augmentation brusque du volume d'un fluide (eau ou lave) est à l'origine de son expulsion violente. Dans la cheminée d'un geyser, l'eau profonde étant à 128° C (la température est de 200 ° C à 1 000 m) et sous forte pression n'entre pas de suite en ébullition, 135° C étant nécessaires dans ces conditions de pression.
Plus chaude et donc moins dense que l'eau qui la surmonte, cette eau profonde monte graduellement dans la cheminée, mais du coup ses pression et température d'ébullition s'abaissent. Au dessus du niveau où elle bout, elle se vaporise et provoque l'éjection de la colonne d'eau toujours liquide qui la surmonte.
L’éruption du Strokkur s’étalonne sur 5 à 8 minutes : vidange de la colonne d’eau avec sommet en "cuvette" puis remplissage ; l’eau profonde remontant dans le conduit et commençant à se vaporiser, des bulles de gaz apparaissent ; une sorte de dôme d'eau se forme enfin juste avant que l'eau soit expulsée très rapidement en un jet puissant de 20-30 m de hauteur (cf. G Bordin et alii).