Atelier réparation des cycles
Talatamaty (Madagascar) - La Grande-île est au top 10 des pays les plus pauvres du monde, avec un revenu national brut (RNB) de 1.792$. C’est la raison pour laquelle la grande majorité des malgaches se déplacent à vélo. Ce moyen de transport est souvent très rustique et rouillé dans le campagnes car ils se transmettent de génération en génération. On voit souvent sur les bords des routes et des pistes, de pauvres hères pousser leur vélo à pied, car il est chargé de volumineux sacs de charbon de bois. Souvent ils n’ont ni selle, ni chaine, ni même de pédales. Un cadre et deux roues suffisent pour ce type de transport.
Dans les villes, comme ici à Talatamaty on constate une montée en gamme. On trouve dans cet atelier (photo) de nombreuses pièces neuves et d’occasion. C’est l’un des magasins de cycles les mieux achalandés qu’il m’ait été donné de voir dans ce pays.
Cette pratique du vélo ou de la marche à pied, un parc automobile modeste au profit des transports collectifs (taxis de brousse) et une industrie quasi-inexistante, font de Madagascar l’un des pays qui contribue le moins à la crise climatique, avec des émissions de dioxyde de carbone de près de 0,1 tonne par habitant. Il n’en demeure pas moins que le réchauffement climatique met en péril son fragile écosystème. Plus de 1800 espèces endémiques sont menacées de disparition. La déforestation galopante opérée par des entreprises chinoises participe également à la dégradation exponentielle de l’environnement. Et pratique intensive du vélo ne sera pas suffisante pour enrayer le processus.
Talatamaty (Madagascar) - The Big Island is in the top 10 poorest countries in the world, with a gross national income (GNI) of $1,792. This is the reason why the vast majority of Malagasy people travel by bike. This means of transport is often very rustic and rusty in the countryside because they are passed down from generation to generation. We often see on the sides of roads and tracks, poor people pushing their bikes on foot, because they are loaded with bulky bags of charcoal. Often they have neither saddle, nor chain, nor even pedals. A frame and two wheels are enough for this type of transport.
In cities, like here in Talatamaty, we are seeing a move upmarket. Many new and used parts can be found in this workshop (photo). This is one of the best stocked cycle stores I have ever seen in this country.
This practice of cycling or walking, a modest automobile fleet for the benefit of collective transport (bush taxis) and an almost non-existent industry, make Madagascar one of the countries which contributes the least to the climate crisis, with carbon dioxide emissions of almost 0.1 tonnes per capita. The fact remains that global warming is endangering its fragile ecosystem. More than 1,800 endemic species are threatened with extinction. Rampant deforestation carried out by Chinese companies also contributes to the exponential degradation of the environment. And intensive cycling will not be sufficient to stop the process.
Atelier réparation des cycles
Talatamaty (Madagascar) - La Grande-île est au top 10 des pays les plus pauvres du monde, avec un revenu national brut (RNB) de 1.792$. C’est la raison pour laquelle la grande majorité des malgaches se déplacent à vélo. Ce moyen de transport est souvent très rustique et rouillé dans le campagnes car ils se transmettent de génération en génération. On voit souvent sur les bords des routes et des pistes, de pauvres hères pousser leur vélo à pied, car il est chargé de volumineux sacs de charbon de bois. Souvent ils n’ont ni selle, ni chaine, ni même de pédales. Un cadre et deux roues suffisent pour ce type de transport.
Dans les villes, comme ici à Talatamaty on constate une montée en gamme. On trouve dans cet atelier (photo) de nombreuses pièces neuves et d’occasion. C’est l’un des magasins de cycles les mieux achalandés qu’il m’ait été donné de voir dans ce pays.
Cette pratique du vélo ou de la marche à pied, un parc automobile modeste au profit des transports collectifs (taxis de brousse) et une industrie quasi-inexistante, font de Madagascar l’un des pays qui contribue le moins à la crise climatique, avec des émissions de dioxyde de carbone de près de 0,1 tonne par habitant. Il n’en demeure pas moins que le réchauffement climatique met en péril son fragile écosystème. Plus de 1800 espèces endémiques sont menacées de disparition. La déforestation galopante opérée par des entreprises chinoises participe également à la dégradation exponentielle de l’environnement. Et pratique intensive du vélo ne sera pas suffisante pour enrayer le processus.
Talatamaty (Madagascar) - The Big Island is in the top 10 poorest countries in the world, with a gross national income (GNI) of $1,792. This is the reason why the vast majority of Malagasy people travel by bike. This means of transport is often very rustic and rusty in the countryside because they are passed down from generation to generation. We often see on the sides of roads and tracks, poor people pushing their bikes on foot, because they are loaded with bulky bags of charcoal. Often they have neither saddle, nor chain, nor even pedals. A frame and two wheels are enough for this type of transport.
In cities, like here in Talatamaty, we are seeing a move upmarket. Many new and used parts can be found in this workshop (photo). This is one of the best stocked cycle stores I have ever seen in this country.
This practice of cycling or walking, a modest automobile fleet for the benefit of collective transport (bush taxis) and an almost non-existent industry, make Madagascar one of the countries which contributes the least to the climate crisis, with carbon dioxide emissions of almost 0.1 tonnes per capita. The fact remains that global warming is endangering its fragile ecosystem. More than 1,800 endemic species are threatened with extinction. Rampant deforestation carried out by Chinese companies also contributes to the exponential degradation of the environment. And intensive cycling will not be sufficient to stop the process.