chriskatsie
Sous le pont d'Avignon...
Pont Saint Bénézet
La chanson remonterait au xve siècle1.
On ne connaît ni l'auteur, ni l'origine de la chanson, mais elle devient populaire en 1853 lorsque le compositeur Adolphe Adam la reprend dans son opéra comique, Le Sourd ou l'Auberge pleine2.
Les danses se faisaient à l'origine sur des berges, c'est pourquoi certains anciens parlent encore de la chanson en disant « sous le pont d'Avignon » et non pas « sur le pont ».
Ce n'est pas une chanson « finie », ce qui peut expliquer le grand nombre de variantes qui existent. Ainsi, tous les métiers de l'époque peuvent être repris3.
Paroles[modifier | modifier le code]
(Refrain :)
Sur le pont d'Avignon,
On y danse, on y danse,
Sur le pont d'Avignon
On y danse tous en rond.
1.
Les belles dames font comme ça
Et puis encore comme ça.
(Au refrain)
2.
Les messieurs font comme ça
Et puis encore comme ça.
(Au refrain)
[...]
Les jardiniers font comm' ça
Et puis encore comm' ça
(Au refrain)
[...]
Les couturiers font comm' ça
Et puis encore comm' ça
(Au refrain)
[...]
Les vignerons font comm' ça
Et puis encore comm' ça
(Au refrain)
[...]
Les blanchisseus's font comm' ça
Et puis encore comm' ça
(Au refrain)
[...]
Les officiers font comme ça
Et puis encore comm' ça
(Au refrain)
[...]
Les bébés font comme ça
Et puis encore comm' ça
(Au refrain)
[...]
Les musiciens font comme ça
Et puis encore comm' ça
(Au refrain)
[...]
Et les abbés font comme ça
Et puis encore comm' ça
(Au refrain)
[...]
Et les gamins font comme ça
Et puis encore comm' ça
(Au refrain)
[...]
Les laveuses font comme ça
Et puis encore comm' ça
(Au refrain)
Le pont Saint-Bénézet, couramment appelé pont d'Avignon en dehors d'Avignon, est un pont construit de 1177 à 1185 sur le Rhône, partant de la ville d'Avignon sur la rive gauche. Sur la deuxième de ses quatre arches est édifiée la chapelle Saint-Bénézet, et au-dessus d'elle la chapelle Saint-Nicolas
La légende raconte que Petit Benoît, connu sous le nom de Bénézet, berger à Burzet, dans le Vivarais, né en 1165, alors âgé de 12 ans, reçut l'ordre divin d'aller construire un pont à Avignon.
Plan d'Avignon gravé en 1649 pour l'Atlas van Loon sur lequel l'on voit les parties manquantes du pont.
Bénézet commença en 1177 la construction du pont sur des restes de culées romaines2. Il fut achevé en 1185 et enjambait alors le Rhône sur 915 mètres avec un angle droit pour offrir moins de prise aux forts courants. Il comportait à l'origine 22 arches, il n'en reste que quatre. À l'origine, seules les piles étaient en pierre et le tablier était alors en bois. L'ouvrage fut reconstruit en maçonnerie entre 1234 et 12373.
Ce pont, poste frontière entre l'État pontifical et le territoire de France, était l'un des seuls pour traverser le Rhône sur des kilomètres en amont et en aval, un bon moyen de collecter des taxes sous la forme d'un péage ou d'une aumône à saint Bénézet. Il a même été durant toute une période l'unique pont entre la ville de Lyon et la mer, ce qui en faisait alors un point de passage obligatoire pour de nombreux marchands, voyageurs, etc. Avant ce pont, on traversait ici le Rhône en barque.
La plus grande partie du pont était la propriété du roi. En 1479, à cause des inondations, deux arches furent entièrement détruites. Aussi le roi de France Louis XI ordonna-t-il sa réparation par lettre patente royale datée du 10 octobre4.
Puis une première arche s'effondre en 1603, ensuite trois autres en 1605, enfin toutes quatre sont rebâties vers 1628. En 1633, juste après la réouverture du pont, deux nouvelles arches s'effondrent. En 1669, une nouvelle crue du Rhône emporta plusieurs autres arches pour ne laisser pratiquement que celles qu'on lui connaît de nos jours2.
Large d'à peine 2,5 mètres, il prenait appui sur l'île de la Barthelasse où se trouvaient de nombreuses guinguettes au xixe siècle : on dansait donc sous et non « Sur le pont d'Avignon » comme le raconte la chanson, à moins que celle-ci ne fasse référence non pas au pont de Saint-Bénezet en partie détruit depuis le xviie siècle mais à son remplaçant en bois édifié un peu plus loin, en 1811, sur le site de l'actuel pont Édouard Daladier5.
Wikipedia
Sous le pont d'Avignon...
Pont Saint Bénézet
La chanson remonterait au xve siècle1.
On ne connaît ni l'auteur, ni l'origine de la chanson, mais elle devient populaire en 1853 lorsque le compositeur Adolphe Adam la reprend dans son opéra comique, Le Sourd ou l'Auberge pleine2.
Les danses se faisaient à l'origine sur des berges, c'est pourquoi certains anciens parlent encore de la chanson en disant « sous le pont d'Avignon » et non pas « sur le pont ».
Ce n'est pas une chanson « finie », ce qui peut expliquer le grand nombre de variantes qui existent. Ainsi, tous les métiers de l'époque peuvent être repris3.
Paroles[modifier | modifier le code]
(Refrain :)
Sur le pont d'Avignon,
On y danse, on y danse,
Sur le pont d'Avignon
On y danse tous en rond.
1.
Les belles dames font comme ça
Et puis encore comme ça.
(Au refrain)
2.
Les messieurs font comme ça
Et puis encore comme ça.
(Au refrain)
[...]
Les jardiniers font comm' ça
Et puis encore comm' ça
(Au refrain)
[...]
Les couturiers font comm' ça
Et puis encore comm' ça
(Au refrain)
[...]
Les vignerons font comm' ça
Et puis encore comm' ça
(Au refrain)
[...]
Les blanchisseus's font comm' ça
Et puis encore comm' ça
(Au refrain)
[...]
Les officiers font comme ça
Et puis encore comm' ça
(Au refrain)
[...]
Les bébés font comme ça
Et puis encore comm' ça
(Au refrain)
[...]
Les musiciens font comme ça
Et puis encore comm' ça
(Au refrain)
[...]
Et les abbés font comme ça
Et puis encore comm' ça
(Au refrain)
[...]
Et les gamins font comme ça
Et puis encore comm' ça
(Au refrain)
[...]
Les laveuses font comme ça
Et puis encore comm' ça
(Au refrain)
Le pont Saint-Bénézet, couramment appelé pont d'Avignon en dehors d'Avignon, est un pont construit de 1177 à 1185 sur le Rhône, partant de la ville d'Avignon sur la rive gauche. Sur la deuxième de ses quatre arches est édifiée la chapelle Saint-Bénézet, et au-dessus d'elle la chapelle Saint-Nicolas
La légende raconte que Petit Benoît, connu sous le nom de Bénézet, berger à Burzet, dans le Vivarais, né en 1165, alors âgé de 12 ans, reçut l'ordre divin d'aller construire un pont à Avignon.
Plan d'Avignon gravé en 1649 pour l'Atlas van Loon sur lequel l'on voit les parties manquantes du pont.
Bénézet commença en 1177 la construction du pont sur des restes de culées romaines2. Il fut achevé en 1185 et enjambait alors le Rhône sur 915 mètres avec un angle droit pour offrir moins de prise aux forts courants. Il comportait à l'origine 22 arches, il n'en reste que quatre. À l'origine, seules les piles étaient en pierre et le tablier était alors en bois. L'ouvrage fut reconstruit en maçonnerie entre 1234 et 12373.
Ce pont, poste frontière entre l'État pontifical et le territoire de France, était l'un des seuls pour traverser le Rhône sur des kilomètres en amont et en aval, un bon moyen de collecter des taxes sous la forme d'un péage ou d'une aumône à saint Bénézet. Il a même été durant toute une période l'unique pont entre la ville de Lyon et la mer, ce qui en faisait alors un point de passage obligatoire pour de nombreux marchands, voyageurs, etc. Avant ce pont, on traversait ici le Rhône en barque.
La plus grande partie du pont était la propriété du roi. En 1479, à cause des inondations, deux arches furent entièrement détruites. Aussi le roi de France Louis XI ordonna-t-il sa réparation par lettre patente royale datée du 10 octobre4.
Puis une première arche s'effondre en 1603, ensuite trois autres en 1605, enfin toutes quatre sont rebâties vers 1628. En 1633, juste après la réouverture du pont, deux nouvelles arches s'effondrent. En 1669, une nouvelle crue du Rhône emporta plusieurs autres arches pour ne laisser pratiquement que celles qu'on lui connaît de nos jours2.
Large d'à peine 2,5 mètres, il prenait appui sur l'île de la Barthelasse où se trouvaient de nombreuses guinguettes au xixe siècle : on dansait donc sous et non « Sur le pont d'Avignon » comme le raconte la chanson, à moins que celle-ci ne fasse référence non pas au pont de Saint-Bénezet en partie détruit depuis le xviie siècle mais à son remplaçant en bois édifié un peu plus loin, en 1811, sur le site de l'actuel pont Édouard Daladier5.
Wikipedia