Héloïse Cendrelac
Aux corbeaux de l'infortune posés sur leur empire de rouille...
Ces oiseaux au plumage fuligineux sont semblables à des âmes égarées, se nourrissant d'aigreur tout en se croyant anges déchus. Ils ne sont pourtant que folie incarnée, le cœur empoisonné par le ressentiment. La nuit sans étoile a dû teindre leurs sombres habits et embrumer leurs esprits plus que de raison. Ne les voyez-vous pas tournoyer comme des vautours en peine à la recherche de miettes avec lesquelles se repaître ? Leurs langues sont comme celles des serpents. Ils susurrent leurs sinistres et médisantes complaintes à qui daigne les écouter. Ne tendez pas l’oreille trop souvent, ils pourraient vous mortifier tant ils sont déments !
C’est l’exil qui les attend...
Aux corbeaux de l'infortune posés sur leur empire de rouille...
Ces oiseaux au plumage fuligineux sont semblables à des âmes égarées, se nourrissant d'aigreur tout en se croyant anges déchus. Ils ne sont pourtant que folie incarnée, le cœur empoisonné par le ressentiment. La nuit sans étoile a dû teindre leurs sombres habits et embrumer leurs esprits plus que de raison. Ne les voyez-vous pas tournoyer comme des vautours en peine à la recherche de miettes avec lesquelles se repaître ? Leurs langues sont comme celles des serpents. Ils susurrent leurs sinistres et médisantes complaintes à qui daigne les écouter. Ne tendez pas l’oreille trop souvent, ils pourraient vous mortifier tant ils sont déments !
C’est l’exil qui les attend...