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Drôle de zèbre...

 

A la lumière des hommes,

Je préfère les ténèbres,

Vivre est dur pour un zèbre,

Avec ses concetti d’hélium.

 

De ma vie, vous avez ruiné,

Mes illusions de majesté,

Vos vils diktats ont molesté,

Mon immanence culminée.

 

Alors gens, laissez-moi en paix !

De cette pauvre savane,

Où la folie se pavane,

De la raison sans nul respect.

 

Pour trouver la solitude,

Je m’abandonne dans le rien,

Ce rien en esprit aérien,

Absent de vos turpitudes.

 

Le vide se gorge d’idées,

Dans le vide, il y a place

Pour que mon âme dépasse,

Vos clivages déterminés.

 

Souvent humain comme je te haïs

Ta bévue est pléthorique,

Ton jugement ubuesque,

Pour saisir, tu es bien niais.

 

Laisse-moi, laisse mon être,

De ma grâce, battre le temps

Dans le dévasté en rêvant,

Dans l’enfer où je suis maître.

 

Je me crée un éden, des limbes

Ma compréhension s’annexe ,

Sur une pensée complexe,

Ma psyché est mon Olympes.

 

D’un pas, d’un élan folâtre,

Je philosophe sur l’état,

Des livres et moi en débat,

Ôter de votre théâtre.

 

Michaël Overberg

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